Captivé

Chapitre 15*

Mara et moi étions en train de jouer aux cartes quand Dani se réveilla et me réclama.

-Maman !

- Dani, je suis là. Lui dis-je.

Il descend du canapé et viens me rejoindre en courant.

-On ne court pas dans la maison ! Le grondai-je.

-Pardon maman. S'excusa-t-il.

-ça va pour cette fois, pourquoi m'as-tu appelé ?

-Je voulais te raconter mon rêve. Expliqua mon petit louveteau.

Dani aimait beaucoup me raconter ses rêves, cela l'apaisait et le rendait heureux que je l'écoute. Cette fois-ci, il avait été un prince qui sauvait une princesse d'une bande de pirates. Après m'avoir raconté de long en large son rêve, il partit jouer dans sa chambre jusqu'aux repas du soir.

Mara et moi en avions profité pour nettoyer la maison, histoire qu'elle soit propre pour l'arrivée des garçons. La journée se termina comme elle avait commencé et nous nous sommes tous endormis devant un film dans le salon.

***************

Je me réveillais au son de la musique qui résonnait dans la maison et vis que Mara et Dani n'étaient plus avec moi, je me levais et sentis une délicieuse odeur de crêpes.

Je passais la tête dans l'entrebâillement de la porte et vis que mon petit loup cuisinait avec sa tante.

-ça sent bon ! M'exclamai-je.

Ils sursautèrent et tournèrent leurs têtes vers moi.

-Maman ne vient pas ! Et ne regarde pas ! C'est une surprise ! Me gronda-t-il

-Pardon chéri, je retourne dans le salon.

Je partis en souriant, je n'aurais jamais pensé que je m'attacherai autant à ce garçon ni à toute la famille. On toqua à la porte au moment où j'allais m'asseoir sur le canapé.

-J'arrive !

Je me dépêchais d'aller ouvrir et vis que c'était Stéphane qui était derrière la porte.

-Oh bonjour Stéphane que me vos le plaisir ?

-Bonjour Avery, désolé de te déranger, j'aurais aimé discuter avec toi.

-Entre je t'en prie, tu ne me dérange pas. Attends-moi dans le salon, je vais me changer et j'arrive.

Effectivement, j'étais toujours en pyjama et je ne me voyais pas discuter avec lui dans cette tenue.

Une fois changez et descendu, je m'installais sur la table basse en face du loup.

-Alors de quoi voulais-tu me parler ? Demandais-je.

-Je voulais te demander pardon au sujet de l'attaque que tu as eu il y a un mois, je n'ai pas eu le courage de venir te voir plus tôt. Expliqua-t-il.

-Tu n'es pas responsable de ce qui s'est passé à ce que j'ai compris tu m'as défendu, je devrais plutôt te remercier.

-Tu es quelqu'un de bien, tous les petits de la meute t'aiment bien et Ayden n'a jamais eu l'air aussi heureux depuis qu'il t'a rencontré et amené ici.

Effectivement les petits de la meute m'adoraient et je les adorais aussi. Depuis que les garçons étaient partis, j'avais passé pas mal de temps avec les enfants, c'était un rôle que la Luna avait et je voulais donc m'y atteler. J'adorais les enfants en générale, je m'occupais souvent des enfants des invités que Fabrice recevait chez lui.

-Merci Stéphane ça me touche....

Après avoir discuté encore un petit moment avec lui, il partit et je me dirigeais vers la cuisine pour aller prendre mon petit déjeuner après avoir été appelé par Dani et sa tante.

*********

P.D.V. Ayden

Aron mis la dernière valise dans le coffre et monta dans la voiture.

C'était à Olivier de conduire.

Il lui tardait de rentrer, Olivier était sur les nerfs car son âme sœur lui manquait. Moi aussi j'étais sur les nerfs, Avery me manquait et manquait à mon loup. Je me demande comment elle va...même si je l'ai eu au téléphone hier et qu'elle m'a dit qu'elle allait bien, le fait que je ne l'ai pas marqué fait que je ne sais pas ce qu'elle peut ressentir, et cela m'agace énormément.

3 semaines s'est long... Trop long...

-Arrête de ruminer Ayden, tu vas bientôt la revoir. S'exclama mon frère.

-Je n'y peux rien ! C'est mon âme sœur, il est normal qu'elle me manque ! Tu comprendras quand tu auras trouvé la tienne Aron. Répliquai-je.

-C'est vrai mais on ne va pas arriver plus vite même si tu râles. Avery me manque aussi, elle fait partie de la famille et je me suis attaché à elle, comme une seconde sœur. Je sais que ce n'est pas comparable avec le lien que vous avez.

-C'est vrai qu'elle est attachante.... Tellement que Dani l'a adopté tout de suite. Dis-je.

-Mara aussi. Le jour où ta moitié est arrivée, elle n'a pas arrêté de me parler d'elle. Nous dits Olivier.

-Mon pauvre Olivier !

-Ne te moque pas Aron. Ordonnai-je.

-D'accord d'accord !

-Pfff t'es vraiment casse pied. Répliquai-je.

Le reste du trajet ne se fit pas dans le calme et la sérénité mais dans le brouhaha et l'énervement. Nous arrivâmes à 15 heures à la maison, Mara nous ayant senti arriver grâce au lien de meute et de son âme sœur, arriva presque en courant vers Oliver. Quelques secondes plus tard, ce fut Avery et Dani qui sortirent de la maison, mon fils se précipita dans mes bras.

-Papa !!! Tu m'as manqué ! cria-t-il.

-Toi aussi fiston, comment vas-tu ?

-Très bien ! J'ai plein de chose à te raconter. Et puis ce matin, on a fait une surprise à maman avec tata Mara. Mais maman est arrivé et elle a failli la gâcher, alors j'ai crié qu'elle ne devait pas entrer dans la cuisine parce qu'on lui faisait une surprise. Et maman était trop contente quand elle a vu que j'avais préparé son petit déjeuner. Et toi, papa ?

-Moi, j'ai fait plein de chose bien ennuyante pour un petit garçon comme toi. Et sinon, tu as été sage avec maman ? Demandais-je.

-Oui ! On a fait plein de choses ensemble ! S'exclama-t-il.

Avery s'approcha un peu plus de nous et interrompit Dani qui reprenait le récit de tous ce qu'il avait pu faire.

-Dani, tu raconteras tout ça à ton père plus tard, il vient juste d'arriver tu sais. Lui dit-elle avec douceur.

-Pardon papa, maman a raison.

-Ce n'est pas grave bonhomme, tu devrais peut-être aller dire bonjour à Aron et Olivier tu ne crois pas ? Lui dis-je.

-D'accord !

Et il partit en courant dire bonjour à ses oncles. Je me tournais vers Avery et la contemplais, elle m'avait tellement manqué ! Avant que je ne dise quoi que ce soit elle m'enlaça, je fus surpris au début puis l'enlaçais à mon tour, mon loup soupira d'aise quand elle nicha sa tête dans notre cou

-tu m'as manqué mon loup.