Captivé

Chapitre 17*

Je me réveillais au doux son d'une dispute entre deux personnes, je ne reconnue pas tout de suite les voix mais ils faisaient un raffut monstrueux.

Ayden n'était plus dans le lit, je tournais la tête et vis inscrit sur le réveil de l'Alpha qu'il était 9h00. Je décidais de descendre au bout d'une minute car la dispute continuait et que j'avais faim. A peine en bas des marches, je vis Ayden débouler vers moi.

-Princesse, tu es réveillée ! Désolé pour tout ce bruit, Aron et Mara se disputent encore, as-tu bien dormi ? Me demanda-t-il.

-Ça va, ce n'est pas grave, ne t'en fait pas. Oui et toi ? Le rassurai-je.

-Très bien, merci, tu dois avoir faim.

Comme pour appuyer ses dires mon ventre se mit à faire du bruit. Nous explosons de rire en même temps et nous nous dirigeons vers la cuisine où se situaient Mara et son frère.

-Mais t'a fini oui ! Je t'ai dit que c'était à moi !! S'exclama la louve.

-Tu peux bien prêter ! Enchéri son frère

-Non !

Je commençais déjà à avoir mal au crâne.

-Ça suffit !! Les stoppais-je.

Tous deux se retournèrent vers moi.

-Vous n'en avez pas marre de vous disputer tout le temps ? Je ne veux pas savoir la raison pour la quel vous vous chamailler mais là on dirait des gamins ! A peine lever et j'ai déjà mal au crâne.

Les trois loups me regardèrent avec étonnement, un petit silence s'installa, puis Aron le brisa.

-Elle parle comme une véritable femelle Alpha ! S'exclama le Bêta.

-Oui, je suis d'accord avec toi. Mara et Ayden avait prononcé cette phrase en même temps.

-Je ne parle comme rien du tout, je n'aime pas qu'on se dispute le matin. C'est tout ! M'exclamais-je.

Et ils explosèrent de rire.

-C'est ça, moquez-vous de moi !

Je les ignorais, pris mon bol, du lait et mes céréales et partis m'assoir à table sous le regard et les rires de la fratrie. Olivier descendit à ce moment, il venait de sortir de la douche apparemment.

-Ah Oliver tu tombes bien ! Tu peux dire à ces trois gamins de loups d'arrêter de se fiche de ma tête s'il te plaît ? Tu serais un amour !

-Et pourquoi ils se fichent de ta gueule ceux-là ? Demanda-t-il.

-Apparemment, je parlerai comme une femelle Alpha et ça les faits rire, je cherche même plus à comprendre ils me désespèrent. Expliquai-je.

-Là, on a l'impression que tu es leurs mères Avery. Me dit-il amusé.

-Tu ne vas pas t'y m'être aussi Olivier ! Ce n'est pas ma faute si ce sont des gamins dans leurs têtes !

Et les trois idiots redoublèrent de rire, rejoint par Olivier.

-Rah vous me soulez, c'est bon je vais à la douche moi ! M'exclamai-je.

Je montais à toute vitesse et filais à la douche. Une fois habillé, cheveux séché et noué en tresse, j'allai réveiller mon petit Dani.

Je rentrais dans sa chambre et allais m'asseoir sur son lit.

-Mon chéri, il est l'heure de se réveiller. Dis-je.

-Bonjour maman !

-Tu as bien dormi ?

-Oui et toi ?

-Très bien, allez zou, on descend !

Arriver dans la cuisine, je préparais le petit déjeuner du petit, les autres avaient disparu et c'était temps mieux. Je ne voulais pas les voir pour le moment. Dani mangea avec rapidité et partit se préparer, je lavai la vaisselle et nettoyai la table en attendant son retour. En passant devant le frigo, je remarquai un papier accroché.

Nous sommes partis faire des courses et allez voir un Alpha, nous reviendrons pour 12h, ne prépare rien à manger on commandera.

Bis Ayden.

Bien, je vais être tranquille pour ce matin dans ce cas !

La matinée était passée à une vitesse monstrueuse, nous avons joué à chat, aux dominos et à plein d'autres jeux avec Dani, il semblait heureux d'avoir une mère et je ne pouvais que l'être aussi. J'étais devant la télé avec le petit et nous regardions les dessins animés quand on sonna à la porte, quand j'ouvris la porte je ne vis personne, je regardais à droite puis gauche, personne. J'allais fermer la porte quand je vis une enveloppe sur le pas de la porte, je la pris et l'ouvris.

Retrouve-nous au kiosque, près du lac avec Dani, nous vous attendons pour une surprise.

Aron

P.S : Dani sait où ça se trouve.

Je rentrais dans la maison et appelais Dani

-Dani ! Viens voir s'il te plaît mon chéri. L'appelai-je.

Il arriva en courant.

-Ne court pas mon cœur je te l'ai déjà dit. Va chercher un gilet, nous allons au kiosque. Tonton Aron nous y attend apparemment, et il m'a dit que tu connaissais le chemin.

-Oui ! Je le connais parce qu'on y va souvent avec papa. Me répondit mon petit loup.

-D'accord alors c'est parti !

Il monta à toute allure et redescendit aussi vite avec un gilet sur le dos.

Après une dizaines de minutes de marche nous arrivâmes, une couverture et un pique-nique était poser au centre du kiosque.

Nous nous dirigeâmes vers celui-ci quand j'entendis un grognement derrière moi, Dani se retourna et cria :

-Maman regarde, ils sont là !

Je me retournai pour voir de qui il parlait et je vis trois loups. Le premier était grand et d'un pelage noir comme du charbon, ces yeux était rouge, signe qu'il était l'Alpha, c'était Ayden.

Le loup à gauche de l'Alpha était un peu plus petit et avait un pelage marron crème, aux yeux bleu signe que c'était un Bêta, le loup à droite de l'Alpha était pratiquement de la même taille qu'Ayden, au pelage marron foncé presque noire et aux yeux bleu.

Dani me tira par la manche et me dit :

-Là, c'est papa.

Il me montra l'Alpha

-Là, c'est tata.

Il me montra la louve au pelage marron crème

-Et là, c'est tonton Aron.

Et il me montra le loup au pelage marron foncé.

Je restais muette pendant un moment, puis Ayden s'approcha doucement de moi, instinctivement je tendis ma main vers lui, il plaça sa tête dessous et je le caressais. Il se retira au bout d'une minute environ, puis ce fut au tour de Mara, puis Aron qui à lui, la caresse ne lui suffisant pas, il frotta son museau contre mon ventre.

-Vous êtes beau. Dis-je.

Je me tournais vers Dani et lui demandais :

-Et toi, sais-tu te transformer ?

-Non pas encore, se sera quand je serais plus grand.

-D'accord.

Les loups repartirent en courant vers les buissons non loin de nous, après quelques minutes d'attente, Ayden, Aron et Mara revinrent sous leurs formes humaines.

-Alors miss pas trop impressionner ? me lança le Bêta.

-Non pas le moins du monde Aron. Répliquai-je.

On rigola et on s'installa pour manger.