Anime Character x You

IV ◆ Sugawara Koushi .partie une. (Haikyuu!)

NDA : Je suis toujours aussi faible pour cet anime, c'est la tristesse. J'ai tellement hâte de terminer la saison un, et d'en savoir plus sur Oikawa, et de pouvoir le shipper avec Tobio et de je sais pas, REVOIR KENMA ? Je m'emporte sorry.

Soulmate A/U : 

Ton âme soeur possède le même tatouage que le tien sur le poignet droit.

(Ton prénom) était resplendissante ce soir là, souriante, rayonnante de bonheur. La fête bâtait son plein depuis quelques heures déjà, et allait sûrement toucher à sa fin sous peu.

Adossé à un mur de la somptueuse salle de réception de l'hôtel. Sugawara n'arrivait pas à détourner le regard, elle était si belle, son âme sœur, dans sa longue robe blanche, ses cheveux légèrement ondulés tombant dans son dos, voletant ici et là avec une coupe de champagne à la main, saluant tout les invités, dansant joyeusement avec sa meilleure amie au milieu de la piste de dance. Il l'avait vu rouler des yeux en apercevant cet oncle qu'elle ne supportait pas, finir bien plus de coupes de champagne qu'il n'aurait cru possible pour elle, manger discrètement des petits-fours à l'abri des regards, et aussi se fatiguer sur des chansons qui bougeaient. Toutes ses préférés y étaient passées.

La musique s'était faite plus douce, entamant un slow qui allait clôturer la soirée. Elle s'avança vers lui en lui offrant un sourire, qu'il lui retourna bien évidemment.

« Enfin ! J'ai bien cru que je n'arriverai pas à te mettre la main dessus, Koushi... Rappelle moi de ne plus jamais me marier... trop fatiguant. »

Elle rit alors qu'elle s'arrête devant l'homme qu'elle avait désespérément essayer de coincer toute la soirée sans grand succès.

« Est-ce que tu danses ? »

« Hum, non pas vraiment. J'ai voulu essayer de me mettre au classique un jour, mais le volley-ball a ravi mon coeur et j'ai laissé tombé... »

Ce qu'il était nul. La panique avait jouée, et il s'était retrouvé à répondre à côté. L'avantage c'est qu'il avait un peu plus amusé la mariée.

« En fait, j'étais en train de t'inviter à danser. C'est la dernière chanson, et je ne souhaite la partager avec personne d'autre que toi. »

Elle lui offre sa main, il la prend délicatement et l'entraine au centre de la salle. Les autres invités s'écartent laissant place au petit couple. (Ton prénom) passe ses bras autour du coup de Koushi, et lui, pose ses mains sur les hanches de sa moitié. Un sourire aux lèvres et le coeur battant, il mène la danse, se laissant porter par la douce musique. Il dévisage (ton prénom), gravant a jamais son expression de pure bonheur dans son esprit. Elle aussi fait de même. Elle prend enfin le temps d'admirer le jeune homme, qu'elle trouve très élégant dans son costume crème. Elle l'avait toujours trouvé particulièrement séduisant. Elle plonge son regard dans celui de Sugawara, se noyant dans ses yeux chocolat. Elle prend en note son sourire éclatant, ses joues rosies par la gêne de se retrouver a danser devant une foule et s'amuse avec une des mèches rebelles de sa nuque, enroulant et déroulant les boucles argentées du joueur de volley-ball autour de son index.

« Tu es magnifique ce soir. »

« Tu plaisantes ? C'est toi qui l'es. Resplendissante. La plus belle femme qui ne m'ai jamais été donnée de voir ! »

Il resserre inconsciemment son étreinte autour d'elle, réduisant la maigre distance qui les séparaient l'un de l'autre. La mariée pose sa joue sur son épaule et souffle dans son cou, fermant les yeux.

« Tu exagères. »

Le problème était là. Koushi n'exagérait pas. Ce n'était pas son genre. Seulement que (ton prénom) était son âme sœur, celle qu'il avait toujours aimée, celle qui le complétait et le faisait se sentir bien et vivant. Celle qui arborait le même tatouage que le sien, sur son poignet droit. Une simple étoile, preuve qu'ils étaient prédestinés.

Alors que la musique se tait, (ton prénom) relève la tête, et s'étonne à contempler les lèvres de Sugawara, qu'elle pourrait facilement embrasser. Elle n'aurait qu'à lever un peu plus le menton et...

« Tu as toute mes vœux de bonheur, encore une fois. »

Koushi sourit, elle se force à faire de même. Elle s'éloigne de celui qui était son témoin, refusant cependant de lui lâcher la main. Le jeune homme baisse les yeux sur cette bague qui brillait à l'annulaire de celle qu'il aimait. Ce n'était pas juste, il aurait du lui avouer plus tôt qu'il partageait son tatouage. Maintenant, il était trop tard. Il aurait dû être celui à lui offrir cette alliance. Il aurait du être celui à l'embrasser, celui à qui elle disait oui. Pourquoi avait-il fallu qu'un autre possède cette même étoile au poignet ? Ce n'était pas normal.

Les yeux bruns de Sugawara s'emplissent doucement de larmes qu'il ne peut retenir et (ton prénom) pose sa main libre sur sa joue, essuyant les perles salées de son pouce.

« Ala, ala, qu'est-ce que tu nous fait là ? Je devrais être celle à pleurer, pas toi... »

Elle qui se demandait toujours pourquoi son tatouage avait correspondu à celui d'un autre que son meilleur ami, elle qui l'aimait depuis si longtemps et avait toujours été persuadée qu'elle serait son âme sœur. Elle qui regrettait à présent d'avoir épousé son pré-destiné, qui ne lui faisait pas ressentir ne serait-ce que la moitié que Koushi quand il lui souriait.

Mais que pouvait-elle faire ? Rendre la bague ? Annuler le mariage qui venait d'être prononcé pour s'enfuir avec Koushi ? Elle ne pouvait pas. Lui aussi avait une âme sœur qui l'attendait quelque part. Une femme qui n'était malheureusement pas elle, mais qui saurait le rendre heureux.

Maintenant qu'elle y pensait, elle ne savait même pas à quoi ressemblait le tatouage de son ami, pouvait-elle le lui demander ?

Un raclement de gorge la surpris, et elle sursauta, se retournant pour découvrir celui qu'elle avait épousé quelques heures plus tôt. Kageyama Tobio, un ancien coéquipier de Sugawara, ils faisaient équipe au lycée. Elle sourit.

« Je peux te reprendre ma femme Sugawara ? »

« Hm, je t'en prie. Je vous présente encore une fois tout mes vœux de bonheur !»

Il sourit à son cadet, même si son coeur se brise lorsque Tobio passe un bras autour de la taille de (ton prénom), qui regarde son tout-juste mari avec un sourire.

« Merci beaucoup Koushi ! D'être venu et de m'avoir soutenue durant les préparatifs. Ça veut dire beaucoup ! J'espère que tu rencontreras vite ton élue, j'ai hâte d'être celle à te féliciter ! »

Elle lui fait un signe de la main, avant de se laisser entraîner par son mari. Il avait le droit au bonheur.

Koushi n'avait pas besoin de rencontrer son âme sœur, il la connaissait déjà. Et il la regardait partir au bras d'un autre. Il laissa passa sa dernière chance de lui dire la vérité. Elle avait le droit au bonheur, et il en était sur, Tobio le lui apporterai.