XV ◆ Oikawa Tooru (Haikyuu!)

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NDA : Je me hais d'avoir écrit ça, mais je l'ai fait. Je vous conseille fortement d'écouter 'Sorry' de The Rose en lisant, parce que j'ai écrit avec et voilà ! Je la met dans les médias en même temps que ce gif de notre Grand King adoré !

Je vais pas épiloguer sur Oikawa, donnez lui de l'amour s'il vous plaît, il le mérite. NaomieNishinoya la fin est de ta faute jtm pas (en vrai si beaucoup).










La grande main d'Hajime trouva celle de sa petite sœur et leurs doigts s'entrelacèrent naturellement. La (couleur de cheveux) avait toujours le regard rivé sur son troisième mojito fraise surchargé en rhum, son autre mains touillant distraitement la glace pilée qui commençait à fondre dans son verre.

« Tu veux rentrer ? » s'inquièta t-il à voix basse.
« Je vais bien Hajime. »

C'est ce qu'elle avait dit, ignorant la main qui s'était refermée sur celle de son frère pour la serrer aussi fort qu'elle avait mal.

« (Ton prénom), regarde moi. Dis moi la vérité. »

Était-ce nécessaire ? Il lisait en elle comme dans un livre ouvert. La jeune femme tourna son regard ambré pour le plonger dans les iris gris de son aîné. Il se leva, la tenant toujours par la main.

« On va te faire prendre l'air cinq minutes d'accord ? »

(Ton prénom) acquiesça d'un hochement de tête, lâchant sa paille et attrapant sa veste en cuir qui reposait jusqu'à présent sur le dossier de sa chaise de bar. Hajime avisa Akira du regard et, d'un signe de tête, lui indiqua que lui et sa petite sœur allaient sortir un moment, histoire qu'un certain passeur de renom ne panique pas totalement en ne les trouvant pas assis avec les autres à son retour de... Qu'importe où il était.

Regardant ses pieds pendant tout le trajet entre le bar et le parking, la jeune femme se laissa traîner par le poignet, se fichant complètement de rentrer dans d'autres jeunes gens.
L'air frais frappa la (couleur de cheveux) de plein fouet, le vent faisant voler ses cheveux qui vinrent s'emmêler devant ses yeux et se coller à son rouge à lèvres jusqu'à ce qu'Hajime ne vienne écarter les mèches vagabondes d'un geste de la main, les replaçant derrière les oreilles de sa jeune sœur. Il prit délicatement la veste que tenait toujours (ton prénom) et la posa sur ses épaules. Elle termina de l'enfiler seule.

« Je ne suis pas saoule, Hajime. Je peux me débrouiller toute seule. »

Elle avait bu pourtant, mais pas assez. Pas assez pour oublier ses problèmes et ses sentiments. Les problèmes qu'étaient ses sentiments.

« Je sais, et j'aurais préféré. Je préfère te savoir saoule que triste. Même si ça veut dire devoir te surveiller de très près parce que tu as la fâcheuse tendance de te pendre au cou de n'importe qui quand tu as trop bu... »

Un faible éclat de rire s'échappa d'entre les lèvres de la petite. C'est peut-être ce qu'elle devrait faire : se pendre aux cous du plus de beaux inconnus possible, se perdre dans leurs bras pour oublier, ne serait-ce que temporairement, Tooru. (Elle n'était même pas sûre que ça marchait et devait trop souvent avoir gémi le mauvais prénom.) Elle attrapa les mains chaudes de son frère dans les siennes déjà glacées.

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