Anime Character x You

VI ◆ Kururugi Suzaku (Code Geass)

NDA : Holà ! Je poste beaucoup en ce moment, parce que mon meilleur ami (celui qui relit un peu tout ce que j'écris et me donne ses conseils) a enfin eu le temps de rattraper tout les OS que je lui ai envoyé ! Il m'a donné son feu vert pour pas mal de chose, du coup je poste un peu dès qu'il me donne son avis !

Aussi, je tiens à dire que de base, cet OS n'est pas un reader insert (l'OS est à la base écrit pour l'une de mes amis qui n'aime pas les xReader, du coup j'avais utilisé un OC à la place) mais je l'ai modifié pour qu'il en devienne un ! Si vous voulez lire la version originale, vous pourrez la retrouver juste ici : https://www.fanfic-fr.net/fanfics/Animes-Mangas/C/Code-Geass/Laisse-moi-te-libérer-de-tes-chaînes-/85960.html J'AIME TELLEMENT CET ANIME, MÊME SI J'AI PAS FINI LA SAISON DEUX. QUE JE ME SUIS SPOILÉE EN ALLANT CHERCHÉ CE GIF HAHAHAHAHAHA TUEZ MOI SVP

Je vous conseille d'écouter Ame to Kusari de Luka Megurine en même temps que vous lisez étant donné que la chanson m'a énormément inspirée ! Sur ce, bonne lecture !

Depuis quelques semaines, (ton prénom) semble absente. Elle d'habitude si joyeuse et vivante ne sourit plus. Du moins pas naturellement. Elle fait bien semblant, mais Suzaku, lui, voit bien que quelque chose cloche. Il la regarde depuis bien trop longtemps pour être trompé aussi facilement... Ils ne sont peut-être pas amis, mais il sait quand elle sourit pour de vrai, il sait quand elle ment, il sait quand elle est malheureuse.

(ton prénom) a le visage tourné vers la fenêtre, elle ne regarde rien de précis à l'extérieur, elle ne rêvasse même pas. Elle ne pense à rien, ni au cours d'histoire -qu'elle devrait pourtant écouter-, ni à la relation désastreuse et malsaine qu'elle entretient avec son petit-ami, ni aux picotement douloureux sur sa jambe, son avant bras et sa joue, tout trois meurtris. C'est le vide dans son esprit. La jeune femme pose son coude sur la table, puis sa joue dans sa main, lasse de tout, avant de grimacer avec un gémissement de douleur à peine audible (mais que Suzaku avait entendu). Elle avait totalement oublié cette plaie sur sa joue et elle espérait juste qu'elle n'avait pas aggravé sa blessure sous le pansement.

À sa gauche, Suzaku observe sa camarade de classe, les sourcils légèrement froncés. Il savait quand elle mentait, et il était formel : Toutes ses blessures ne venaient pas d'une chute dans les escaliers. D'accord (ton prénom) était assez maladroite pour glisser où louper une marche, mais ça ne changeait rien aux fait que ni les bleus sur jambes, ni la coupure au coin de ses lèvres ni... quoi qu'il y ai sous les bandages de ses avant-bras ne venait d'un accident. Où alors elle tombait tout les soirs.

Le japonais savait pertinemment que la brune ne tombait pas, qu'elle ne rentrait pas dans des meubles. Elle était poussée. Elle était battue... Par qui ? Par son petit-ami. Par celui que Suzaku avait un jour considéré comme son meilleur ami, par Lelouch, le seul et l'unique Lelouch Lamperouge. Il le connaissait presque par coeur, et il ne savait que trop bien que le prince (en disgrâce certes) de Britannia avait quelques soucis de gestion de sa colère. Le brun plaignait cette pauvre (ton prénom), qui devait sûrement subir les coups de son petit-ami pour tout et rien. Il avait raison, il ne suffisait que d'un mot de travers, d'une seule élévation de la voix pour qu'elle en fasse les frais. Parfois il en fallait même moins.

Elle est trop dans son monde pour entendre la cloche sonner la fin des cours, alors reste sur sa chaise immobile. Ce n'est que quand la classe et les couloirs se vident, que le silence retombe, qu'elle se rend compte qu'elle est en retard. Elle doit rentrer, sinon, Lelouch criera, et elle ne veut surtout pas le mettre en colère. Elle a appris à lui obéir avec le temps... Elle range ses affaires, sans laisser transparaître qu'elle panique puis se lève. Ce n'est que quand un bras s'interpose entre elle et la porte d'entrée (de sortie) qu'elle sort de sa transe en sursautant un peu. Elle regarde Suzaku qui lui bloque le passage, nonchalamment adossé à la porte coulissante. Il lui avait fait peur. Elle lui sourit, s'apprête à lui demander de la laisser passer, mais c'est lui qui parle le premier.