2 Hectares pour se plaire

chapitre 1

Je garais enfin ma camionette à quelques mètres du portail. Je regardais le poste, 1h35 que je conduis. Les bouchons ce matin ont été infernal mais bon je suis quand même en avance c'est déjà ça et un miracle pour moi. Je me décidais de sortir enfin et fixais le grand portail noir qui donnait aucune information sur l'intérieur. Si , il y avait une information: les arbustes bordant le muret mériterait un bon coup d'arrosage, avec la canicule que nous subissons depuis 3 jours , ils sont entrain de crever . Je soufflais allant sonner au portail .

- Le jardinier ? - supposait cette voix sortant de l'interphone -
- ..O..oui, bonjour je suis de "attacke au..
- C'est bon, je vous ouvre - me coupait-il-

la communication s'interrompait et le bruit mécanique des portes se mis en route. Je restais sidérer .. il est sérieux de me couper la parole !?! de toute façon j'étais sûr que c'etais un vieux richard désagréable. Les portes se mirent à s'ouvrir . Je suis sûr que c'est une veille maison lugubre et malveillante !! le jardin doit être une horreur car monsieur doit se dire " le jardinage ? une perte d'argent !!"
Suis-je entrain de juger sans connaître ? bien-sûr mais il ma gavé. Je me décidais à relever la tête vers l'entrée ouverte. Ma bouche s'entrouvait .. mon regard glissait sur le chemin de dales dans des nuances de gris posées aux millimètre prés avant de laisser place à une maison magnifique : ni trop ancienne, ni trop dans des critères d'architectures sévère. Une maison ? que dis-je ? c'est une villa, un manoir à la peinture blanche mais sans que ça tire sur le blanc pilule et on pouvait voir un jeu de grandes briques posées à la verticale donnant du charme à la batisse . J'allais poser un pas au sein de la propriété, quand la grande porte d'entrée blanche où les petites fenêtre on les jointures dorées s'ouvrait. Un homme brun à la coupe undercut en sortait . Il regardait dans ma direction avant de descendre avec élégance et classe folle . Il retirait ses lunettes au reflet bleu, vert et jaune pour que limite qu'inconsciemment je remarque son regard qui même de loin avait l'air beau . Je détaillais sa tenue : chemise blanche rentrée dans un pantacour gris sombre et des mocassins Timberland .Il reposait ses lunettes de soleil sur son nez avant de s'approcher de moi. ... Armin tu veux ma mort !! C'est un terminator du sex appeal ce gas !! il est où le gas vieux , avec une barbe et ridées !! Non mais j'étais pas préparé psychologiquement à ça !!

il arrivait enfin jusqu'à moi . Je dois faire quoi? je dois dire quoi ? En plus, je viens de remarquer qu'il était plutôt petit ..et que ça lui va bien !!

- Vous avez besoin qu'on vous tienne la main pour entrer ? - demandait-il -
-j..
- peu importe - me tendant la main - Je suis M.Ackerman votre employeur.

j'allais me resaisir mais avant que j'attrape sa main il retirait la sienne et je senti un liquide froid sur la main. J'ouvrais grand les yeux n'aillant pas suivie et regardais le petit truc bleu glisser sur mes doigts et sa petite bouteille de lotion hydro-alcolique incliné vers eux ... c'est une blague. Il se retournait et commençait le chemin vers chez lui, pendant que je restais scotché de son acte aussi sidérant que impolie .

- Nous avons pas toute la journée M.Jaeger .
- par contre toute votre bouteille y est passé, excusez moi de se contre temps mes mains avaient eu du mal à sécher - lançais-je -
- Vous ne pouvez pas marcher en même temps ? je sens que nous allons nous entendre
- je pense aussi - en claquant de la langue-

Je m'activais pour me retrouver à son niveau. Le sourire professionnel mais mauvais. il est où le respect putain , pourtant il y a de la place d'en mettre ici merde ! Reste calme . C'est ton employeur qui te donneras un bénéfice monstre.

- Je ne vous cache pas que je suis pressé, donc je vais vous dire tout ce que vous avez besoin de savoir en vous faisant visité, vous êtes prêt à tout enregistrer ?
- je..
- J'ai pas besoin de votre réponse faite le c'est tout