Chap 19 :J'ai peur pour elle. Peur pour nous.

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Dans le chapitre précédent (pour plus facilement se remémorer les choses) :

-Ah et Eugène, Celestine m'a dit je cite "tu demandera à ton pote si sa nuit à été bonne si il l'a bien baissée"
Je ne te ment pas, elle avait l'aire clairement déchirée quand elle m'a dit ça, je ne sais pas ce qu'elle a fait hier soir mais les yeux qu'elle avait la rendait plutôt suspecte.

J'avais prédis qu'il allait se passer un
truc. Tout sauf une nouvelle rechute se sa part. Elle a resombrée. Je le sais

J'arrive sur le parquet. Ce matin, le terrain de basket me paraît d'une grandeur interminable. Je n'ai pas beaucoup dormi, l'entraînement va être long aujourd'hui. Nous nous rassemblons tous autour du rond central. Au milieu, le coach nous dévisage un part un.

-Et bien je sens que la nuit à été courte pour nombre d'entre vous.

"Surtout pour Eugène !" S'exclame alors un des gars.
À ce que je vois les nouvelles vont vites...
-Je m'en fou, je ne veux rien savoir. La seule chose que j'exige c'est de la rigueur et de l'efficacité sur le terrain c'est bien clair pour tout le monde ?!

*en coeur* "Oui coach !"

-On a un championnat à gagner bordel ! J'ai besoin que tout le monde soit présent sur les lieux. D'ailleurs ou est Célestine ?

"Ou est Célestine ?". C'est la question qui mon ronge depuis le début de l'entraînement... Je suis déjà pas super concentré. Entre ma nuit et mes questionnements sur Célestine, la case basket n'est pas super présente dans mon cerveau. Mais bon il faut que je fasse abstraction de tout, je ne voudrait pas me faire virer.
Donc je fonce, je m'acharne dans ce sport qui me plait tant. J'ai tellement chaud que je décide d'enlever mon
t-shirt pour finir par jouer torse-nu.
Mon coloc de chambre me siffle. Ca en fait marrer plus d'un mais un final ils m'imitent tous. La chaleur combiner à un renforcement musculaire intense je peux vous dire que ça fait bien transpirer !
Tout à coup mon cerveau se bloque. J'ai senti un truc. Je lève la tête et je la vois. Ca y est, elle est enfin sur le terrain ! Elle est toute pâle. Ses grandes yeux qui me chamboulent tant sont entourés d'un épais trait de crayon noir (je ne suis pas très calé en maquillage). Des énormes poches se dessinent sous ses yeux, signe que pour elle aussi, pour n'importe qu'elle raison la nuit c'est avérée mouvementée. En la voyant, le coach ne perd pas une minute pour attendre. Il l'envoie directement dans les gradins pour faute de non respect des horaires. Je le trouve un peu dure. Célestine ne paraît pas surprise. Elle s'y attendait sûrement.
Je décide tout de même d'intervenir.

-Monsieur, c'est vous qui avez dit il y a une trentaine de minutes qu'il fallait que tout le monde soit présent. C'est totalement absurde de la priver d'entraînement !

-Wouw il a un petit faible le nouveau ?

-Tu parles il a passer sa nuit avec Amber et il n'est tjrs pas satisfait.

Décidément je me fais charrier par tout le monde aujourd'hui ou quoi ?!
Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus dans la tournure de ses événements. Est ce que ce sont les paroles vis à vis Amber ou c'est le fait que Célestine à côté de moi ai tout entendu ? Les deux je crois enfaite...
Je le perds dans mes pensées jusqu'à ce que j'entende sa voix qui me secoue instantanément.

-Eugène t'es bien gentil mais j'ai pas besoin de toi. Ecoute dans ma
vie je m'en sous toujours sorti sans toi à ce que je sache donc laisse moi tranquille, ne t'incruste pas.

Dans la salle règne à présent à silence de mort. Je rétorque instantanément :

- Ah oui ?! Parce que tu crois sincèrement que la tu t'en sors ? Moi je n'y crois pas une seule seconde Célestine Thompson !

-Oh oh oh ! STOP ! vous savez quoi vous deux, vous allez régler vos différents dehors. IMMÉDIATEMENT ! Allez zou, du balay, je vous ai assez vu pour aujourd'hui sortez.

Putin je n'y crois pas ! J'étais tellement à fond. Célestine part très rapidement,
j'entends la porte claquée. Je prends plus de temps mais finit par sortir quelques minutes plus tard.
Elle est devant l'entrée en train de fumer. Elle ne lève même pas la tête lorsque je me tiens à côté d'elle.
Sans me gêner je prends une cigarette dans son paquet ainsi que son briquet.
Interloquée, elle révèle la tête. Parfait j'ai capter son attention.

-Tu devrais pas fumer Eugène.

-Ah tu t'intéresse à ce que je fais maintenant ?

-Fumer ca réduit les performances sexuelles.

-Pourquoi tu me dis ca ?

-Bas hum... laisse moi réfléchir... Je ne sais pas ... Hier soir, Amber, soirée, nuit... Cela te rappelle quelque chose non ?

-Non mais c'est quoi ton problème Célestine ! T'es en train de me taper une crise de jalousie la on est d'accord.
J'espère que tu t'en rends compte. On n'est pas ensemble à ce que je sache si ? C'est pas parce que je t'ai aider à planquer ton vieux trafic une fois que je t'appartiens. Tu as fait quoi toi hier soir ?

-Ca te regarde pas.

-Ok donc moi aussi, ce que j'ai fait avec Amber ne te regarde pas.

-Tu es quand même au courant Eugène, que j'ai laissé ma fierté de côté pour te dire de venir avec moi à cette soirée et que t'es partit avec une autre meuf ?

-Nan mais alors la c'est là meilleure, c'est l'hôpital qui se fou de la charité !
Je voulais pas te balancer ça à la gueule comme ça pas comme tu me l'a fait mais bon. J'espère que la banquette arrière était confortable !

Instantanément je regrette mes paroles. Cette fille me pousse à bout. Je l'avais vu partir avec un gars en
voiture ça a m'a rendu fou. Mais c'est à l'instant où j'ai reconnu dans ses yeux cette lueur de désespoir que j'avais déjà aperçu au paravant. Si je me rappelle bien c'était en présence de son "agresseur" il y a quelques jours.
NON ! Merde. C'est à cet instant que mon cerveau a fait le lien.
Et si elle avait été emmenée de force ? Ou même violer, torturée. Un tas de choses me viennent à l'esprit. Lorsque je vois ses larmes noyer ses joues, tout tourne en rond dans ma tête.
Qui est-elle vraiment ?
Qui est-elle pour moi ?
Ces deux questions s'entrechoquent. Et elle pleure.
Dans quoi me suis-je encore embarqué ?

Mon cher journal, a l'heure actuel mon cerveau n'est qu'un méli-mélo de questions, de sensations contrastés...
L'heure des vacances est bien mériter. Je compte les jours pour rentrer chez moi et m'évader de tout ça. Ca fait trop d'informations à traiter en même temps.
Et si je revenais et découvrais que Célestine à disparue, aussi discrètement que son petit trafic ?
Tout à coût j'ai peur. Peur pour elle. Peur pour nous.

J'ai juste besoin de ta présence, le reste n'a pas d'importance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant