Chap 30 : 2 ans plus tard.

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Merci pour les 1k, je suis tellement contente que mon histoire vous plaise. Ne vous inquiétez pas, encore pleins de rebondissements sont prévus. Désolé pour l'attente ce mois si.

PDV EUGÈNE.

Ca y est. Ce qui devait arrivé arriva. Celestine a fait un match brillant. Sans sa présence le match aurait été une défaite pour mon ancien club. Elle est tellement rapide et précise dans ses gestes que les paniers se sont enchaînés faisant monter la tension dans le publique. Je n'avais d'yeux que pour elle. Elle était si belle, sa longue chevelure flottant dans les airs, ses yeux doux cherchant la moindre faille dû jeux.

Mais à la fin du match tout c'est effondré. Célestine c'est enfuie presque en courant en direction des vestiaires. J'ai attendu une demie heure devant la porte, pensant qu'elle allait sortir d'une minute à l'autre après c'être changée mais non. Elle n'est jamais sortie. J'ai donc décidé d'entrer. Et là le vide. Seul mon carnet se trouvait sur le banc. Je l'ai ouvert, abîmant les pages à la volée. Et ce que je ne voulais pas voir se dessina devant mes yeux. Son mot. Son mot d'adieu.

*

Cette scène à tournée en boucle dans ma tête les trois premières semaines suivant sa disparition.

Désormais, un an et demis plus tard, j'y repense de temps à autre. En vérité j'ai enfoui ce souvenir au fond de moi. Mais l'image de Célestine me revient en mémoire le soir, durant mes fréquentes insomnies.

Je n'ai eu aucune nouvelle. Ni moi, ni personne d'autre. Envolée.

Je n'ai pas osé retoucher à mon carnet jusqu'à il y a une semaine. Il trainait dans un de mes cartons de déménagement. Je l'ai lu. Depuis le début. En entier. Même si c'était dur, je n'ai pas sauté les passages que Célestine avait rédigées elle même, ces lignes ou elle avait m'avait fait part de ce quelle a sur le coeur.
Cette lecture m'a ravivée de nombreux souvenir et je peux vous assurer que j'ai prit un sacré coup de vieux en découvrant mon attitude d'il y a un an.

Après sa fuite, je suis remonté à Paris, espérant quelle revienne, en la cherchant dans les ruelles, sur les terrains de basket, dans les magasins,
dans les écoles. Je faisais pitié je sais. Je l'ai bien compris avec le temps et surtout avec le fait qu'elle ne m'a jamais redonnée signe de vie. J'ai arrêté depuis et j'ai tourné la page.
L'année scolaire c'était écoulée, puis une autre. J'avais obtenu de très bon résultats malgré tout et notamment le saint graal : mon bac ! Mention bien en prime.  Enfaite, j'avais travaillé surtout pour me tirer de Paris. Les deux ans que j'avais passé là-bas m'avais beaucoup enseignés mais en y réfléchissant, je n'avais aucune réelle accroche.
Je suis ressorti deux fois avec Amber pendant cette période... Enfin, je ne la considérait pas comme ma petite amie. C'était juste pour oublier. Enfin vous m'avez compris quoi...

Désormais, je profite de mes dernières heures de grandes vacances car en septembre (dans actuellement 48h oui oui) j'entre à l'université. Ça devient sérieux tout ça hum. Pour faire un petit débriefing de ma vie : J'ai été accepté à l'IEP de Toulouse avec un cursus basket ball, j'ai trouvé mon appartement au dernier moment en juillet et mes weekend se résumes à chercher des noms imprononçables dans les rayons des meubles Ikea afin de meubler mon nouveau chez moi. Bon, je suis totalement en retard par rapport aux autres étudiants mais il faut dire que j'ai un peu déconné pendant mon mois de juillet qui se résume à plage, alcool, soirées, filles, sorties en boîte...

Si je vous disais que je ne stresse pas ça serait mentir. Je flippe comme un gamin même si maintenant j'ai de la barbe ! J'ai fait une poussée de croissance durant cette année aussi bien physiquement que mentalement je vous rassure (même si mon comportement durant juillet me laisse parfois douter de ma nouvelle sagesse très récemment acquise).

Je suis dans ma salle de bain en train de me préparer à partir en direction de mon nouveau logement. Ma voiture est remplie à ras bord. Je me coiffe rapidement (mes cheveux sont moins rebelles qu'avant mais tout de même). Je suis habillé très simplement, de toute façon je vais arriver tard ce soir et je devrai m'amuser à tout décharger et à monter l'intégralité de mes affaires jusqu'au sixième étage sans ascenseur bien évidemment. Donc autant que je sois à l'aise ce qui justifie mon jogging, mes Jordan au pied ains qu'un simple t-shirt noir qui d'ailleurs commencé à être un peu petit maintenant que j'ai commencé la musculation. Eh oui, quand je vous dit que je deviens un homme, je ne fais pas les choses a moitiés.

Les 6 heures de route tout seul ont étés très longues. De toute façons personne ne pouvait rentrer dans ma voiture étant donner que ma toute nouvelle bibliothèque en kit se trouve sur la banquette arrière et mon bureau sur le siège passager.
Effectivement, m'y prendre deux jours avant le début des cours ainsi que faire le voyage en une fois ce n'était pas une bonne idée je sais.
Je vais passer l'année à monter ces foutus meubles...
Bref, une fois garé le plus possible devant la porte du bâtiment, viens le moment du déchargement.
Sauf que la ça bloque. Je ne peux rien décharger car ma machine à laver est tout devant et je ne suis pas encore assez fort pour la porter tout seul.
Je décide d'aller toquer à la première porte à côté de l'immeuble pour demander de l'aide (et oui le gars chiant c'est toujours moi).

Et là, devinez sur qui la porte s'ouvre....

J'ai juste besoin de ta présence, le reste n'a pas d'importance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant