Lylia - Tombée pour Lui TOME2

VIII

Elle a tiré sur lui ...
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Je lâche un cri. Un cri d'horreur.

Son corps tombe violament sur le sol, la balle a littéralement casi transpercé son bras gauche au point ou je ressent moi même la douleur, comme si c'étais vers moi qu'elle avait tiré cette balle.

Je cours vers lui en criant. Il a le visage rivé vers le ciel, les yeux qui fixent le vide.

Je dépose ma main sur son front en pleurant puis en criant son prénom sans trop savoir réellement quoi dire.

- Respire Anass, respire je t'en pris, dis-je hors de moi en criant de toute force.

Sa respiration est bruyante, son torse se gonffle et se dégonffle à une vitesse folle. J'ai l'impression que son coeur est sur le point de quitter sa poitrine.

- Respire Anass, respire, tout va bien aller...dis-je en begayant.

En passant ma main dans ses cheveux, je reçoit un violent coup sur la tête puis une main tira violament mes cheveux.

Ma tête c'est retournée de force vers Sonia qui me regarde comme une chienne enragée.

Mon cuir cheveulu me brule comme si un feu venait de s'allumer sur ma tête.

Je n'arrive pas à hurler, ni à bouger, je reste figée face à elle, sans oser fixer l'arme qui est encore dans sa main.

- C'est toi qui l'a cherché connasse, me crit t'elle en tirant encore plus fort.

Je n'arrive toujours pas à lâcher ne serai-ce qu'un seul mot...Mes pensées sont rivées vers Anass, rien que sur lui au point ou j'en oublie carrément ma propre souffrance.

- Tout allais bien avec lui conasse et tu t'es encore pointée pour tout foirer salope. Ton connard de mari et toi aviez niqué ma vie, regarde où j'en suis maintenant sale pute ! Yen a un qui aura besoin de bien te recadrer ptite chienasse, me dit t'elle en me repoussant vers le sol puis en fesant par la suite volte face pour rejoindre sa voiture.

Elle quitte les lieux en une vitesse éclair en me laissant seule là, au milieu de la route aux côtés de quelqu'un qui est à moitié éveillé.

Je me redresse avec difficulté et rejoins ma voiture pour prendre mon téléphone et une bouteille d'eau. Je le rejoins par la suite en s'assoyant à côté de lui.

Moi - Je vais appeler les ambulances, reste calme, je t'en pris.
Lui - Non... non... me répète t'il en souffrant.

Ah merde.

J'ai complètement oublié qu'il a quand même un lourd cassier judiciaire et à n'importe quel moment la police peut l'arrêter.

- Tu veux que j'fasse quoi merde??? Dis-je en pleure toujours sous le choc.
- Maison, on rentre... chez moi... réussis-t'il à bafouiller en jetant un coup d'oeil sur sa blessure.