Chapitre 25

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Il n'arrivait pas à comprendre ce que voulait dire Anne-Lou. Elle ne se souvenait plus de rien ? Ça n'avait aucun sens. Il pensait que ça présence le rassurerait mais bien au contraire, cela l'inquiétait. Est-ce que ses souvenirs à lui aussi était faussés ? Non, il ne fallait pas penser à ça, il n'était plus dans la forêt, maintenant il n'y avait plus de paranormal.
Mais beaucoup de questions subsistaient. Pourquoi une orde de policiers attendaient devant la forêt sans agir ? Était-ce le champ de force qui les empêchaient de passer ? Pourquoi ne mettaient-ils pas des gardes devant cette forêt s'ils savaient qu'elle était si dangereuse ? C'est insensé !
De plus, il en avait marre, il voulait se lever et faire un tour, après tout il n'était pas malade !
Alors c'est ce qu'il fit mais une fois debout il fut prit d'un vertige. Tant pis, il ne voulait plus rester ici.
Alors il s'aida des murs et s'approcha de la porte, il voulu tourner la poignée quand il entendit des voix à travers la porte. Il ne les reconnaissaient que vaguement mais il devina la voix de ses parents :

- Comment ça ? questionna-t-elle, vous voulez dire qu'il y a un problème ?

Un problème avec quoi ce demanda-t'il ?

- Comme je vous le disais, votre fils est en parfaite santé, il pourra donc sortir dès ce soir, il ne présente aucun trouble mental, mais quelque chose cloche pourtant, nous lui avons prélevé du sang et son groupe n'est pas défini, il n'appartient à aucune catégorie répertoriée. Nous avons donc pensé à une mutation de toute sorte mais rien de différent dans son comportement, en revanche, la petite fille qui est sortie en même temps que lui et qui est restée l'équivalent d'un mois dans la forêt...

Il entendit ses parents murmurer quelque chose comme " c'est horrible ".

- ... et elle aussi possède cette substance étrange dans son sang. Anne-Lou à des pertes de mémoires, elle ne se souvient plus de la présence de sa mère dans la forêt, son père le confirme pourtant. Mais j'ai l'impression que même lui vient à en douter. C'est pour cela qu'il ne faut pas croire ce qu'il raconte, le vrai peut venir mais gardés à l'esprit qu'il peut divaguer. Il est encore en état de choc, enfin je suppose... car aucun symptôme, finit le docteur.

- Très bien, nous vous remercions, nous voulons voir notre fils maintenant, annonça le père de Caleb.

Le docteur disposa et ses deux parents prirent une grande respiration, comme s'ils étaient anxieux. Ils pouvaient l'être, Caleb s'en fichait car ils n'avaient même pas fait le déplacement au départ. Ils allaient mourir d'inquiétude.
Ils ouvrirent la porte avec un grand sourire et s'approchèrent du lit où devait se trouver leur fils. Mais il n'était pas là, sa mère prit un regard apeuré tandis que son père ouvrait la porte des toilettes qui se trouvait dans la chambre.

- Il n'est pas là, dit-il.

Sa mère s'élança dans le couloir pour rappeler le médecin.
Son père était resté bouche-bé devant la scène. La fenêtre était ouverte, les rideaux dans le vent. Il s'approcha et regarda en contre bas. Une sous pente. Il avait beau être au deuxième étage, il savait que son fils l'avait fait. Mais qui ne l'aurait pas fait ? Lui, il l'aurait fait aussi. Apres tout il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui même. C'est lui qui avait apporté le danger à son fils, il le poussait toujours au bout de ses peurs. Alors il n'avait plus peur de rien.

Caleb marchait dehors. Il ne voulait pas se presser. Il fallait d'abord qu'il réfléchisse un petit peu. Comment s'y prendre ? Il devait d'abord s'approcher de la forêt. Alors à ce moment il trouverait une opportunité et irait s'approcher du champ de force, le dôme. Et à ce moment il ferait comme bon lui semble selon le déroulement.
Il mourrait d'impatience alors il se mit à trottiner lentement.

Je vous propose de passer voir Chills l'histoire de lucieAD
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