Chapitre 28

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Les voix, enfin plutôt les cris se rapprochaient. Laure avait peur et s'en voulait d'avoir déclencher un drame tel que celui-ci. Allaient-ils mourir alors qu'ils venaient tout juste de trouver un endroit où loger dans cette terrible forêt. Ils allaient réussir, ils venaient de trouver une carte... de la nourriture. Des larmes coulaient sur ses joues et elle vit que Martel avait lui aussi envie de pleurer mais il s'est retenu.

- Ne t'inquiète pas ce n'est pas grave, ça aurait dû arriver de toute façon ce n'est pas ta faute. Bon maintenant il va falloir user de finesse ! On va se faufiler à travers les arbres tout en restant accroupis. D'accord ? dit Martel.

Elle pleura de plus belle. Elle voulait tout laisser en plan, elle avait trop souffert et plus rien à quoi se raccrocher. Enfin si, peut-être Martel.
Elle fut étonnée du geste de spontanéité qui suivit. Martel l'enlaça. Une main dans ses cheveux. Laure sentit un gros réconfort. Depuis qu'ils s'étaient retrouvés tout les deux, il ne l'avait pas laisse tomber une seule fois. Il avait été irréprochable. Tandis qu'elle ... ! Elle l'avait réprimandé, elle avait bougonné et elle n'avait jamais cru en ses idées.
Elle s'en voulait vraiment.
Elle se recula de quelque pas, et elle me regarda droit dans les yeux. Elle ne lui laissa pas le temps de réfléchir et elle l'embrassa fougueusement. Il ne la repoussa pas et accompagna son geste.

Quelque chose siffla à côté de l'oreille de Martel. Cela arrêta instantanément le baiser. Une flèche venait de se planter juste à côté d'eux.

- Allez, c'est maintenant !

Ils commencèrent la course poursuite. Il faut dire qu'étant à quatre pattes ce n'était pas très simple. Ils allaient le plus vite que leur genoux leurs permettaient.
Les deux rampaient et se bousculaient.
Mais pris au dépourvu quelqu'un apparut juste devant eux. Une flèche, deux flèches. Laure avait été touché à la tête. Elle était morte sur le coup. Martel avait envie d'hurler. Mais la flèche qui l'avait touché à la cheville l'avait assommé. Elle devait contenir une sorte d'anesthésie.
Alors la tête au sol, et le corps paralysé il vit Laure devant lui. Allongée la tête ensanglantée. Il ne put s'empêcher de pleurer. L'anesthésie ne faisant pas effet sur le mental, il vit Laure dans cet état pendant au moins dix minutes.

Son cœur n'avait jamais autant souffert. Il ne s'en remettrait jamais. Car il l'avait aimé.

***

Son corps était plaqué contre le dôme. Allait-il le traverser ? Il savait qu'il en était capable mais en avait-il vraiment envie ? Non d'abord, il voulait des réponses. Il se détourna et commença son ascension vers le groupe de policier. Sa mission : écouter leur conversation sans se faire repérer.

Il s'approcha de l'endroit qu'il avait quitté quelques jours plus tôt. Il tenta de contourner les camions afin de toujours rester dissimulé. Son but était de surprendre une discussion qui pourrait lui donner des indices sur l'origine du dôme.
Il traversa à grande enjambées l'espace entre deux camions de police puis s'estimant assez proche du centre de l'action, il décida de s'arrêter là. Il s'accroupit.
Un homme et une femme s'approchaient. Il avait peur d'être repairé alors il fit quelque pas en arrière.

- Je ne comprend toujours pas comment ils ont pu sortir. Le système du dôme n'a aucune faille. Il a été créé pour résister à tout type d'attaque. Le feu, l'eau et même les plus grosses machines n'ont pas réussi à le briser. Alors comment explique-tu ce qu'il se passe ? demanda la femme.

- Je n'en sais pas plus que toi, c'est étrange, c'est comme si le dôme choisissait qui le traverse ou non. La forêt a beaucoup de mystère, mais je ne comprend pas pourquoi personne ne s'en était intéressé avant, les disparitions dans le coin n'ont jamais menés jusqu'à cette forêt. Elle avait été rayé de la carte, comme une possibilité qu'on ne pouvait pas envisagé ! répondit une voix rauque.

- Mais un dôme de verre ne peut pas apparaître comme ça et bientôt nous ne pourrons plus cacher ça et le monde entier sera au courant ! Et à ce moment là ils feront tout pour le détruire, tuant tout ce qui se trouve à l'intérieur, car de nos jours quelque chose que le gouvernement ne créer pas devient dangereux et néfaste pour la population ! Mais imagine au contraire, ça pourrait être une arme, qui pourrait nous protéger. À l'intérieur même une météorite ne nous atteindraient pas !

- C'est vrai, tu es vraiment brillante ! déclara l'homme.

Caleb entendit un baiser raisonné. Les deux personnages étaient en couple visiblement.

- Il faut que l'on rentre à l'intérieur, mais pour cela il nous faut le gamin ! Tu sais où il a été emmené ?

- À l'hôpital, je ne sais pas lequel. Mais il n'y en a que deux dans le coin, allons-y, déclara la femme.

Caleb se mit à courir il ne fallait que pas que quelqu'un le voit. On voulait l'utiliser ? Hors de question !
Il retourna rapidement devant le dôme, il remonta par dessus les barrières et se retrouva de l'autre côté.
Cette fois-ci il ne devait pas hésiter, il le savait ! S'il ne le faisait pas maintenant il ne le ferait jamais !

Alors tête baissé et les yeux fermés il entra dans le dôme.
La forêt réapparu devant ses yeux. Soudain une peur le prit au tripe ! Qu'est-ce qu'il venait de faire ? Sa famille était venue le chercher et lui il retournait dans cet enfer !
Mais le mal être qu'il subissait à l'extérieur avait disparu. Il ne se sentait plus coupable. Il était à nouveau là prêt à sauver ses amis. Il le voulait plus que tout ! Il était là pour eux et il allait les sauver !

Et bien voilà l'histoire se termine, merci beaucoup d'avoir suivit l'histoire jusqu'au bout je ne vous remercierais jamais assez ! N'hésitez pas à me donner votre avis global !
Et surtout ne supprimez pas cette histoire de votre bibliothèque, je vous informe de quelque chose dans pas longtemps ! :)
Bisous et merci encore !

Mort exquiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant