Mort exquise

Chapitre 27

Il venait d'arriver sur la terrible scène. Le seul but qu'il avait en tête était de découvrir la réalité. Mais celle-ci serait peut être plus dure à entendre que tout ce qu'il avait imaginé. Il détourna un petit l'endroit où tout les policiers et journalistes étaient attroupés. Il avait cru comprendre que différent poste de contrôle avait été installé tout autour du dôme. Il voulait toucher le dôme. S'il avait réussi à en sortir peut être qu'il pourrait y entrer à nouveau. Contrairement aux autres. Qui avaient l'air coincés d'un seul côté. Le bon, heureusement.
En s'approchant il se rendit compte que des barrières de sécurités interdisant le passage avait été dressé un peu partout. Mais il suffisait juste de les escalader. Caleb le fit sans trop de difficultés. Une fois de l'autre côté il se mit à hésiter. Le dôme rendait l'intérieur de la forêt flou. Elle ne paraissait pas réel. Soudain quelque chose illumina les pensées de Caleb.
En fait, le dôme venait d'apparaître. C'est pour cela qu'autant de policier c'était mobilisés. Ils venaient sans doute de se rendre compte que ce lieu était dangereux. Ils ne savaient même pas que des gens avaient disparus dans cette forêt. Ce n'était qu'un pur hasard !

Il s'approcha de quelque pas, et tendit la main. Il voulait passer à travers mais que ferait-il s'il le pouvait vraiment ? Est-ce qu'il retournerait dans cet enfer pour échapper à la réalité et retrouver ses amis ? Il savait qu'il n'avait aucune chance de les retrouver et de les sortir d'ici vivant. Il avait eu un coup de chance avec Anne-Lou. Mais une lueur d'espoir voulait y croire plus que tout.

Il prit son souffle et tenta de transpercer l'écran de verre. Rien ne s'est passé. Il a retiré la main déçu. Il voulait croire a un miracle. Et en effet un se produisit :

La marque de sa main avait laissé une trace qui faisait " fondre " le dôme. Enfin seulement pour quelques minutes, après ça se referme. Il lui suffisait donc de poser tout son corps et d'entrer à l'intérieur.

Va t'il le faire ? Sans réponse à ses questions ? Il risquerait de tout perdre.

***

Depuis 3 jours ils attendaient. Une nuit Laure fut réveiller par un bruit étrange. Elle avait réveillé Martel prise de panique. Elle pensait avoir vu quelqu'un monter à l'échelle. Ils avaient donc veillés jusqu'au petit matin mais personne n'était jamais descendu.
La carte ne donnait rien et ils commençaient à perdre espoir. Ils étaient condamnés. Ils se sentaient encore plus déprimés qu'avant. Ils aimeraient aussi pouvoir retrouver les autres. Savoir qu'ils vont bien. S'ils savaient...

Laure avait envie de remonter dans la cabane chercher des nouveaux éléments mais il n'était pas d'accord. Il avait la constante impression d'être surveillé lui aussi. Comme si quelqu'un les avaient repéré puis c'était caché à son tour en espérant qu'ils sortent de leur cachette. Elle le prenait pour un fou, mais il s'en fichait, il ne voulait plus courir de risque inutile. Il était fatigué de se battre. Alors il préférait attendre. Son ventre commençait à le tenailler. Il n'avait pas mangé depuis au moins 3 jours.

- J'en ai marre d'attendre ici ! Je n'ai plus envie de t'écouter ! se résigna Laure, je vais te prouver que personne ne nous observent !

Malgré le peu de courage qu'elle possédait et l'ignorance de la situation. Laure se leva brusquement de derrière le buisson. Elle sentit les mains de Martel se cramponner à elle. Elle s'en fichait. Elle continua et passa devant le buisson, elle couru en rond en criant :

- Allez-y tirez, je ne crains plus rien ! Tuez-moi ! Mais allez qu'est-ce que vous attendez ?

Elle jouait la provocation. Elle criait, elle suppliait ! Martel lui, lui criait de revenir ! Mais rien n'y faisais. Le drame semblait imminent pour lui. Et il n'avait pas tort ! Une flèche vint transpercer l'arbre juste derrière Laure. Elle se mit à courir en hurlant. Elle se dépêcha de retourner ce cacher avec Martel.

Il avait donc raison ? Il n'était pas parano ?
D'un seul coup, ils entendirent des voix crier. Ils ne comprenaient pas, ce n'était pas leur langue. Comment allaient-ils s'en sortir ?