Passe par la porte !

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Je suis réveillée par le bruit incessant de mon portable de quand je reçois un message. Je l'attrape pour regarder la cause de tout ce bruit. 73 messages d'Alex. Mais qu'est ce qu'il fout encore ?

J'ouvre le premier, puis les suivants :

- Je me demande combien de messages il faut envoyer avant de te réveiller...

- 2

- 3

- 4

Je vous passe les détails, mais ça continue comme ça jusqu'à 73. Je lui envoie :

- ALEX JE TE JURE QUE TU VAS MOURIR !

- Ah ! 73 ! Nous tenterons un nouveau record très prochainement !

- Je te jure que je te hais.

- Ça va, il n'est que 8H40...

J'ai rendez vous au terrain à 9H !

- Alex tu viens de me sauver la vie. Je dois te laisser.

Je me lève et cours jusqu'à la salle de bain pour me préparer le plus rapidement possible. J'enfile une tenue en quelques secondes à peine, et je retourne mon placard à la recherche d'un pull, d'un sweat, quelque chose, mais je en trouve rien.

Je crie à Isaac :

- Isaac j'ai pas de pull et je suis grave en retard !

- Bah tu m'en prends un et tu te tais.

- Mais c'est trop grand !

- T'as une autre solution ?

Je déboule dans sa chambre, le trouvant encore allongé dans son lit, et je jette tous les vêtements qui bloquent l'accès à ses sweat. J'en attrapé un simple, noir, en lui disant que je rangerai tout en rentrant.

J'attrape mon téléphone au passage et dévale les escaliers. J'ai mes chaussures à la main, et je fouille les placards pour trouver les barres de céréales qui ont décidées de se cacher aujourd'hui.

Jules me demande :

- Qu'est ce que tu fous ?

- Je suis en retard ! Beaucoup trop en retard !

- T'es au courant que c'est pas ton pull, que tu as ?

- Je sais ! À ce midi, salut !

Je sors en courant, les chaussures et ma barre de céréales à la main. Je descends les escaliers en courant, pas le temps de prendre l'ascenseur.

Il est 8H55, et je cours en chaussette, chaussures et barre de céréales en main, sur la route de peur de me rentrer un caillou dans le pied sur le trottoir. J'aperçois le terrain à 8H59, et j'accélère encore.

J'arrive devant le bureau à 8H09, je toque et entends à peine le "entrez" que je déboule dans la pièce, essoufflée. Julien et Arnaud sont déjà installés, et Julien rigole. Je dois avoir l'air folle.

Je m'assois à mon tour, après avoir serré la main d'Arnaud et fais la bise à Julien. Je mets mes chaussures, sous le regard amusé de Julien. Je lève la tête vers Arnaud et commence :

- Désolée pour le retard. Vraiment.

Je reprends mon souffle, exténuée par ma course.

- Pardon, je suis venue en courant. Argh.

- Ne t'inquiète pas, tu n'es pas trop en retard.

- Merci.

Il commence :

Je suis un génie /abandonné/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant