Infirmières pas sexy du tout ...

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Je suivis les mariées sans plus tarder, déjà qu'elles avaient l'air pressées en arrivant, à présent, c'est limite elles couraient presque. Un début de stress commença à se pointer et je jeta un regard en arrière vers V, restant seul dans l'immense appartement, dans l'espoir d'une dernière quelconque distraction. Mais ce fut plutôt la surprise qui vient prendre le pas sur le reste lorsque j'aperçus un éclair de peur dans ses yeux d'ordinaire moins sombre. Aurait-il peur pour moi ? Ou alors peur pour lui ? C'est déjà plus crédible que la seconde option ... Jaugeant que l'un pour l'autre, on avait besoin d'un petit remontant, je me trémoussa sur place à la manière d'une danseuse de salsa et lui fit un petit clin d'œil sexy. Évidemment, la honte surgit de derrière un gros rocher juste après mais rien que pour voir sa tête choquée, ça en valait la peine, alors Fierté vînt remballer aussi sec Honte et je lui fis une dernière révérence toute en souplesse.

- A la prochaine, mon petit cœur ! Lançais-je d'une voix aiguë juste avant que les portes ne se ferment.

Un sourire idiot ne me quitta pas au fur et à mesure que j'avançais dans les couloirs du centre Ionespel, je tenta même de faire quelques exercices d'échauffements avec les bras pour faire craquer des os récalcitrants. Tu peux pas t'empêcher de faire la débile de service ! On va te prendre pour une folle et tu sera emmenée dans un hôpital psychiatrique ! Tu finira tes jours à parler à un mur et à te promener avec un entonnoir sur la tête ! ... Ah la raison était de retour après une ballade dans les étoiles, je la voyais pas souvent celle-ci, enfin heureusement qu'elle était restée là sinon j'aurai déjà rejoint des confrères autour de la table du chapelier fou. Je me calma et scruta les dos des ''infirmières'' pas sexy du tout en essayant de deviner où nous allions ... et puis ma bêtise revînt, après tout, autant faire la conversation.

- Si c'est pour de la chirurgie esthétique mesdames, je vous laisse volontiers mon tour. Je m'aime bien comme je suis ! ... Et puis je suis sûre que je vous rendrais service en faisant ainsi ! Non ? Vous n'êtes pas de mon avis ?

- Grmf ... fît l'une des blouses blanches en me jetant un regard méprisant.

Je décidais de les nommer Blouse 1 et Blouse 2, Blouse 1 étant celle ne sachant pas communiquer normalement.

- Connaissez-vous un autre vocabulaire que celui des trolls des cavernes ?

- Ta gueule et entre ! Dit Blouse 2 en haussant la voix et en me poussant brutalement dans une pièce à droite.

- Ah c'est tout de même mieux ! Commençais-je sans me soucier du geste violent. Je n'ai rien contre les langages un peu plus exotiques mais ...

Mon propos joyeux mourut sur mes lèvres quand je vis l'endroit où j'étais entré. La pièce regorgeait de matériel médical à faire pâlir le docteur de Frankenstein, je ne m'y connaissais pas du tout en médecine mais je pouvais affirmer que la plupart des instruments ici étaient très coupant et que j'allais pas mal souffrir. Aie ...

- Vous avez déjà penser à investir dans des décorations un peu plus gaies ? Je suis sûre qu'il y aurait beaucoup moins de traumatisés dans ce centre avec un ou deux pots de fleurs en plus.

- On y pensera la prochaine fois, répondit vaguement Blouse 1 (elle savait parler ??? Magnifique!)

Et puis, sans avoir le temps de me rendre compte de ce qui ce passait, Blouse 2 me ceintura à la manière d'une joueuse de catch (dans un combat, je savais déjà sur qui je parierais sans hésiter) et me porta jusqu'à la table d'opération deux fois plus grande que moi alors que j'essayai de me débattre en vain, et de respirer, par la même occasion.

- Lâchez-moi bande de brutes ! Vous écoutez quand je vous parle stupides macaques ??? Très bien, je suis obligé de vous dire la vérité : VOUS FAITES HONTE A LA GENTE FÉMININE ! VOTRE ESPÈCE DEVRAIT ÊTRE ÉRADIQUÉE DE LA PLANÈTE ! LACHEZ-MOI !

Les gorilles femelles me ligotèrent solidement et même si je tenta de résister, elles me frappèrent violemment à la tête où la bosse de ce matin n'avait toujours pas disparue, je vis 36 chandelles danser devant mes yeux avant de partir pour le pays des licornes une seconde fois. Ah, cette fois-ci, des sucettes avec d'énormes yeux et un kiki sur la tête s'invitent à la fête, et ben....

Plus on est de fous, plus on rit, c'est bien connu !

Le Centre IonespelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant