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Mylène se réveilla à cause du bruit d'un chauffard énervé. Il injuriait celui qui avait éraflé sa voiture de toutes les insultes possibles et imaginables. Il criait si fort que tout le voisinage s'en était intéressé.

Mylène se sentait de mauvaise humeur. Ce n'était qu'une voiture,  merde.  Elle aperçue des lianes entortillés sur un poteau. Elle sourie diaboliquement. Il verrait que sa voiture pourrait être bien plus endommagé.

Elle se concentra sur tout ce qui l'énervait. Ses peurs et sa douleur. Les gens qui la méprisaient à cause de ses origines. Son père qui n'était pas là. Sa grand-mère qui lui parlait toujours de sacrifices et sa mère qui en n'avait été incapable.

Elle sentit son ventre se tordre et elle eut la chair de poule. Les lianes s'accrochèrent plus solidement. Mylène hurla lorsqu'elles arrachèrent le poteau et se mirent à frapper la voiture.  Son propriétaire se mit à courir en rond en hurlant de peur.

La jeune fille tomba à genoux en se prennant le ventre. Pourtant,  elle souriait. Malheureusement son cri avait alerté ses voisins.

Jasper qui avait la chambre en face de la sienne arriva le premier. Il était encore vêtu de son habit de pleine lune. Un vieux jogging et un chandail déchiré qui couvraient à peine ses muscles. Ses cheveux brun tiraient sur le blond et ses yeux gris la couvaient avec inquiétude.

Vint après Éfye. Elle était sa meilleure amie et une fée. Ses cheveux mauves et roses étaient coupées juste en dessous de ses oreilles.  Elle avait des traits magiques et légèrement elfiques (pour les mortels s'étaient plutôt asiatique). Contrairement à ce que pense les gens,  elle n'avait pas d'ailes. Seulement, un immenses tatouage. Une malédiction les avait condamné à ne plus pouvoir voler.

Ses deux amis l'entourèrent et se mirent à l'examiner. Ce n'était pas la première fois et, comme d'habitude, Joël fut le dernier à arriver.

Ses cheveux noir étaient encore plus emmêlés que normalement. Signe qu'il avait dût s'endormir dans ses bouquins. Ses lunettes étaient mises de travers et ses vêtements étaient froissés. Il s'arrêta devant le seuil.

-Mais qu'est qui . . . Oh merde ! (il courut jusqu'à la fenêtre) Vraiment Mylène, encore ? Et comment a tu réussi à arracher ce poteau ?

-Elle a arraché un poteau !?!

Elfye courut elle aussi vers la fenêtre.

-Bordel, mais qu'est qui t'a pris ? Dis-moi pas qu'autre chauffard t'a fait chier et que t'a bousillé sa voiture. Il faut vraiment que t'arrêtes ça.

Mylène haussa les épaules avec un sourire de fausse excuse. Jasper se contentait de la regarder avec une expression déçu et répobatrice.

-Tu penses pouvoir battre mon record de mauvais coups avec seulement une voiture détruite (il secoua doucement la tête).La nuit dernière j'ai dévalisé une boucherie, saccagé la bibliothèque et fait un grafitie sur l'hôtel de ville et ce sous ma forme de loup.

-Et c'est pourquoi la directrice va vous tuer tout les deux. (Joël pris une expression de pur peur) Vous savez avec ce regard qui ramène toutes vos peurs à la surface et les fait défiler sous vos yeux.

-T'inquiètes, je lui dirais que j'ai fait un cauchemar et que c'est arrivé tout seul. Je sais comment m'y prendre avec elle.

-Et moi je n'en n'ai aucune idée. Elfye et Joël allaient en classe.  Jasper le maire veut vous parler et toi (elle fixa Mylène sévèrement) tu viens dans mon bureau.

La directrice et grand-mère de Mylène se tenait fièrement sur le seuil de la porte. Ses cheveux blancs étaient relevés dans un chignon et elle portait ses lunettes qui agrandissaient ses yeux bleus glacier.

Elles marchèrent de couloirs en couloirs avant d'arriver à son bureau. Sa grand-mère garda le silence et Mylène fit de même. C'était un sorte de concours entre elles. La première à parler était la perdante.  Mylène gagnait toujours.

Au centre, il y avait un magnifique bureau victorien et un tableau se trouvait au-dessus. Il y avait Malisia Aube, la toute première fille de Perséphone. Des vitres tentaient vainement de faire passer la lumière du jour à travers un épais feuillage. Les murs étaient tapissés de tableau et de végétaux.

Mylène alla s'asseoir sur une des deux chaises devant le bureau. Sa grand-mère le contourna et contempla le portrait.

-Tu es irresponsable et irréfléchie. Ne te rends-tu pas compte que tes actes pourraient t'être fatale. Plus ton esprit se tournera vers le mal, plus Gaia à de chance de te posséder. Il n'y au. . .

-Il n'y aura pas d'autre solution que ma mort.  Je sais déjà tout ça.  Mais de toute façon, si je dois mourrir pourquoi pas en profiter ?

-Ce n'est seulement de toi qu'il est question. Le monde et le futur dépendent de toi.

-Pourquoi moi alors ? Je n'ai jamais choisi cette vie.

-Si tu veux te plaindre,  fais le ailleurs. Il faut que tu te reprennes. Je compte aussi que tu me ramènes de meilleurs notes.  Tâche de me rendre fière.

Elle la regarda sévèrement avant de la congédier. Premier cours de la journée: histoire avec la pire des peste. Génial !

Salut, je suis l'auteur. Suite à une crise d'insécurité suprême, je vous demande de m'envoyer vos commentaires. Sinon,  je risque de me suicider pour cause de stress. (la véracité de cette affirmation est de -10) + (des conseils sur l'italique et le gras seraient grandement demandé). Merci !

Le diadème des HespéridesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant