6. Emmerik

341 19 6
                                    

Ma mère entra dans ma chambre. Comme à chaque matin, les rideaux étaient tirés et je dormais encore. Elle s'avança et ouvra les rideaux et la fenêtre. Les rayons du soleil inondèrent la pièce. Ce qui me fis réagir.

-Grrr

Mom s'approcha et me secoua doucement.

-Honey, il faut que tu te reveilles. Je t'ai fais des pancakes.

-Miam. Je peux les manger au lit.

-Not a chance, my boy. Si tu les veux, faut que tu viennes.

Elle sortit de la pièce en chantonant. Ma mère est québécoise, mais a été élevé aux États-Unis. Donc chez nous, on parle anglais et français.

Je sors de la pièce en traînant les pieds. Je ferais tout pour des pancakes. Bon, peut-être pas tout. Genre, je ne vendrais pas ma merveilleuse petite soeur.

-Emmi, Emmi, debout ! (à part quand mon nom devient celui d'une fille)

-Oui, je sais chérie. dit ma mère.

Elle plaça l'assiette dégoulinante de syrop sur le comptoir.

-On ne dit pas thanks ?

-Tmmks.

-Hahaha, on va dire que ça marche.

-Non ! Thanks, pas Tmmks.

-Ok, princesse. Thanks, mommy.

-Good, Emmi.

-Bon, chérie. C'est l'heure du bain. (elle souleva ma magnifique soeur de sa chaise haute) Honey, tu peux laver ton assiette après.

-Sûre.

-NON ! PAS BAIN !

-Calme chérie, c'est juste de l'eau.

-NON !

-Bonne chance, mom.

Je peux vous jurer que même la Chine a entendu les cris de ma soeur. Le plus pire fut les rires qui s'en suivit. Ma soeur faisait des crises, pour après adorer. Logique ?

Après m'avoir habillé, je vais m'assir devant le petit jardin de ma mère. Malheureusement, il est complètement mort. Depuis notre arrivé tout ce que ma mère tente de faire pousser meurt. À part une seule: un minuscule perce-neige qui brille doucement. Pris d'un présentiment, je coupe la fleur et la met dans ma poche.

Ding Dong

Oh non, pas Tom. Tom est notre voisin d'à côté. C'est un garçon trop gros et n'ayant pas assez d'amis. Mais les bonnes manières m'obligent à lui ouvrir.

-Salut, Tom.

-Salut, Em !

-Emmerik, Tom, je t'ai dit de m'appeler Emmerik.

-Mais ta mère t'appelle Em.

-Ouais, mais t'est pas mère.

-Tu me laisse pas entrer ?

-Pour que tu vois ma soeur dans son bain. Not a chance. De toute façon, je voulais sortir.

Je met mon manteau et sort dans le couloir.

-Pourquoi ?

-Tu n'as pas remarqué qu'aucune plante ne survit ici. Que tout les animaux de compagnies s'enfuisent sans raison. Je te le dis, il y a quelque chose de bad.

-Peut-être que tu inventes des complots. Je veux dire ton père est un détective, alors tu vois sûrement des crimes partout.

-Maybe ? Mais il y a un endroit que je n'ai pas vérifier: le sous-sol.

-Mais on a pas le droit d'y aller.

-It's why j'ai volé la carte magnétique du majordome. Bon, tu viens avec moi, oui ou non ?

Nous étions rendu à l'ascenseur.

-Hum . . . ouais, je viens.

Merde. C'était bien la dernière personne que j'aurai voulu qu'y m'accompagne. On entre tout les deux dans l'ascenseur et j'insère la carte dans la fente sur le panneau. Il eut un choque et on descendit.

Arrivé en bas, la puanteur me frappa. Étant déjà était sur une scène de crime (longue histoire où il n'y avait plus de baby-sitter), je reconnu l'odeur de la mort.

-Quelqu'un est mort ici. . . Tom ?

Tom n'était plus le même. Ses yeux étaient verts brillants et sa bouche tordut dans un sourire cruel.

-Bonne chance, mortel, et bienvenue en enfer.

Et avant que j'ai pu réagir, il me fonçait dessus et me fit tomber dans un trou dans un sol qui je suis sûr n'était pas là avant. Les ténèbres m'engloutirent.

Le diadème des HespéridesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant