Le diadème des Hespérides

7. La carte

Ils avaient prévu, Joël et Mylène, de s'enfuir à minuit et de revenir vers les une heure du matin. Il était 11:50 et elle se trouvait devant la fenêtre.

La ville était endormie et elle la sentait vibrer devant. Elle se sentait fébrile et impatiente. Elle avait hâte de rentrer dans le labyrinthe. Elle avait l'impression qu'elle trouverait enfin les réponses à ses questions.

Et. . . depuis le début de l'après-midi, elle sentait quelque chose de nouveau dans le labyrinthe. Quelque chose de puissant qui l'appelait et quel n'avait jamais ressenti. Qui lui appartenait et quel devait retrouver à n'importe quel prix. N'importe lequel.

Ouah, elle était vachement bizarre cette pensée. Mais elle ne pouvait pas l'ignorer. Elle voulait ce qui se trouvait dans le labyrinthe. Et elle était au bord des larmes, ce qui était anormal.

Elle entendit des petits coups contre sa porte. Elle alla ouvrir. Joël se tenait devant le seuil. Il était habillé en noir ce qui lui donnait l'air plus assuré. Il avait aussi un sac qui contenait sûrement tout ces livres.

Le veilleur était étendu et assomé sur le plancher.

-Mais . . . heu . . . comment a tu fais ÇA ?

-Heu . . . Disons que je manie bien le dictionnaire.

-Ok. Ne jamais te mettre à dos.

-Bon, faudrait qu'ont y aille.

-Ouais sûr.

Ils courèrent silencieusement. L'adrénaline avait pris la place de son sang dans ses veines. Elle était aussi joyeuse. Elle imaginait très bien la réaction de sa grand-mère lorsqu'elle aurait disparu.

Ils s'arrêtèrent seulement quand ils sortirent de l'école.

-On y est arrivés ! On est sortis de cette foutue école. J'ai tellement hâte que ma grand-mère l'apprenne.

-Calme toi. On n'a pas encore emprunté la carte.

-volé.

-Emprunté, parce qu'on va la remettre en place après.

-Si c'est ce que tu crois.

Joël la regardais avec énervement. Sans rentrer dans son jeux, il lui prit le poignet et l'entraina dans les rues de la ville. Étrangement, il n'y avait personne.

Ils arrivèrent devant le musée. C'était une bâtisse à l'allure de mini manoir. Leur prof vivait dans l'immeuble d'à côté, donc il n'aurait aucune idée que c'est ses propres élèves qui l'aurait volé.

Joël s'approcha de la porte d'entrée et se mit à la crocheter. Après quelques interminables minutes, la porte s'ouvrit et ils entrèrent.

- Je ne savais pas que tu savais faire ça.

-Bien, Jasper m'a appris comment faire. Comme ça j'ai toujours accès à une bibliothèque.

Mylène se mit à sourire. Elle ne passait pas grand temps avec le garçon, mais elle l'appréciait. Il avait ce côté calme qui la tranquilisait. Ils avancèrent dans les nombreux pavillons. Il savait exactement où aller. Ils arrivèrent devant une porte entrouverte.

-Elle devait être fermé, pas ouverte.

-T'inquiètes, il n'y a personne à l'intérieur. Je l'aurais entendu.

-Bon, on fait quoi ?

-On rentre, on pique cette carte et on va dans les tunnels.

-Mylène ! Tu as hâte d'aller dans ses labyrinthes ?

-Ouais un peu.

-C'est vraiment grave ton problème là. C'est la maison de Gaia. Ta pire ennemie. Et tu as hâte d'y être. Faut vraiment qu'ont trouve ce diadème avant que tu t'intéresse à l'agriculture.

-Bien. Alors pourquoi on est encore là ?

-Humpf

La pièce était éclairé d'un néon à l'éclairage doré. Il y avait plusieurs vitres qui conservaient des objets venant de décombres d'anciennes civilisations. Il y avait une section sur les Hespérides et la carte se trouvait au milieu.

Joël s'approcha de la vitre et posa la main dessus. Son corps frémit et il ouvrit les yeux effrayés.

-C'est une fausse !

-QUOI ! Mais comment tu le sais ?

-Fais moi confiance. C'est une fausse.

-Il faut dégager. Allez viens Joël.

Mylène lui attrapa le poignet et le fit sortir de la pièce.

Elle se dirigea vers la sortie lorsque le garde arriva. Il eut un choque et resta un moment surpris. Mylène en profita et lui envoya un coup de pied qui l'envoya s'assomer contre le mur.

Sans un regard pour le garde, elle sortit avec Joël derrière elle. Ils n'avaient même pas fait la moitié du chemin qu'ils foncèrent sur Elfye et Jasper.

-Qu'est-ce que vous faites ici ?

-Le veilleur s'est réveillé et à cru que c'etait moi.

-J'ai entendu les cris de Jasper et je suis allée voir.

-Il voulait vérifier si Mylène était dans sa chambre, alors on l'a assomé et on est venu vous chercher.

-Mais pourquoi il voulait vérifier si j'étais là ?

-Aucune idée, c'est pourquoi on l'a assomé.

-Les gars, taissez-vous.

-Je suis sûr que c'est la faute à Gaia. Elle nous a attiré ici.

-Il y a quelque chose là-bas.

-Mais pourquoi ?

-LA FERME !

Ils se retournèrent tous vers Mylène. Celle-ci ne les regardait plus. Elle ressentait la même énergie de sa chambre, mais en plus forte. Et comme là-bas, elle était attirée. Sans les regarder, elle avança vers une ruelle sombre.

Ils étaient dans un quartier pauvre et les murs étaient couverts de grafities. Mais c'est la fissure dans le sol qui l'intrigait. Des roses l'entouraient et un liquibe verdâtre s'écoulait.

-Mie, tu ne peux pas me dire de me taire et après fixer comme une malade une fissure dans le sol. Une fissure qui saigne . . . Dégage de là ! C'est Gaia !

-NON ! Il faut que j'y aille. Lâche moi !

-Les gars venaient m'aider !

-J'ai dit de me lâcher !

Mylène envoya un coup de coude dans le ventre d'Elfye qui la lâcha. Mylène tomba à genoux et posa les mains sur la fissure qui s'ouvrit. Jasper et Joël arrivèrent au moment où Mylène tomba dans l'ouverture. Sans même prendre une décision, ils se jetèrent dedans avec Elfye derrière eux.

Mylène toucha le sol quelques minutes après sa chute. À sa grande surprise, le sol était mou et grognait. Elle comprit qu'elle était tombé sur quelque chose de vivant lorsque de grands et magnifique yeux bleus la fixèrent. Elle eut la seule réaction possible.

-HAAA !