13. Tout ce que je ferais pour toi

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PDV Emmerik

Contrairement à ce que croyait Mylène, je ne dormais pas. En fait, je me suis réveillé au moment où . . . au moment où elle avouait qu'elle m'aimait. Ce n'était pas la première fois que j'apprenais qu'une fille (ou qu'un garçon) avait un faible pour moi et pourtant . . .

Je ne peux pas dire que ça ne m'a rien fait. Depuis que j'ai vu ses yeux et entendu son rire, quelque chose a changé en moi. C'est comme si j'ouvrais les yeux pour la première fois et que tout était différent de la réalité. Alors l'entendre dire cela m'avait rempli d'une joix que je n'avais jamais connu. Aimer et être aimé ! Car oui j'étais amoureux d'elle.

J'avais cette impression de la connaître même si c'est plutôt le contraire. Il n'y avait rien que je ne ferai pas pour elle et c'était avec son image que je m'endormit.

Je me trouvais dans un le noir totale,comme si j'avais seulement fermé les yeux. Mais ce n'est pas ça. En fait, c'était le genre de noirceur que dans le Labyrinthe . . .

-Bonjour jeune mortel, dit une voix de femme ensommeillée.

-Bonjour, dis-je hésitant. Qui êtes-vous ?

-N'en a tu pas une idée ? Tu connais pourtant une très belle jeune fille qui sait qui je suis.

Un jolie visage souriant de fille apparu dans ma tête. Dans ses cheveux étaient entreméllés des fleurs roses. Evély.

-Vous êtes Gaia, n'est-ce pas ?

-Tu a trouvé jeune mortel, mais ce n'était pas d'elle que je parlais.

-De qui alors ? demandai-je jusqu'au moment où je compris. Mylène.

-Eh oui, ta très chère Mylène est l'une de mes filles de Perséphone. Et c'est votre amour qui va la faire tomber dans le mal.

-Ah oui et comment ? dis-je arrogament.

-Hahaha, mais en te tuant très cher ! Ta mort va lui faire perdre la tête.

-Ma-ma m-mort, balbutiais-je.

-Ton sort a été scéllé au moment où tu lui a sauvé la vie dans le Labyrinthe.

-Mais les médicaments ?

-Ton système les rejète.

La panique me prit. Je vais mourir. Il n'y avait pas de mot pour décrire mon désespoir. Pas de verbe, d'adjectif ou de nom pour montrer l'ampleur de ma peur, de ma colère et de ma tristesse.

-Byebye Emmerik, dit Gaia et je sû qu'elle me portait le coup final.

PDV Mylène

Lorsque nous sommes arrivées, Elfye et moi, nous avons vu Joël fou de joie et notre professeur avec Jasper tentant de calmer le garçon.

-C'est de la folie, Jo ! disait Jasper.

-Vous ne devriez pas faire cela, conseillait M.James.

Cet alors que Joël nous vit. On aurait dit un gamin devant un magasin de bonbons.

-Mylène ! Elfye ! On va pouvoir continuer notre quête !

-Mais la carte n'était-elle pas une fausse ? rétorquais-je.

-Oui, mais M.James connait un autre moyen de retrouver le diadème.

-Écoutez les jeunes, nous demanda le professeur. Je sais que vous êtes très prit par votre idée, mais c'est du suicide. Vous avez tous de bonnes moyennes en histoire et je suis sûr que vous passerez votre année même si vous parlez d'un sujet plus commun.

-Je suis totalement d'accord avec le prof et pour une fois que ça arrive, acquiesa Jasper.

-Oui, mais . . . commença Joël.

-C'est trop dangereux Jo et tu le sais très bien, répliqua Elfye.

C'est à ce moment que je sentis comme un coup de poignard dans le ventre. Le souffle coupé, ma vision vira au rouge sang et Elfye me rattrapa. Une douleur insoutenable m'empêchait de crier même si c'est cela qui me donnait envie de hurler.

-MIE !! Qu'est-ce qui t'arrive ? cria Elfye.

-Je-je . . . c'est . . . pas. Emmerik !

Tout devint claire et effrayant. Je savais que sa vie était en danger et j'entendais sa voix comme si il m'appelait.

Sans accorder plus d'attention à mes amis, je courrut vers la chambre où se trouvait Emmerik. J'ouvrit la porte et, au lieu de me précipiter vers lui, j'alla chercher la corbeille de papier. Je m'approcha de lui.

Il était encore plus blanc que toute à l'heure, ses cheveux bruns étaient plaqués sur sa tête par la sueur, son corps étaient prit d'effroyables soubresauts et ses yeux étaient révulsés.

Tout d'un coup, son corps se souleva et je réussi à placer la corbeille devant lui avant que les nausés commencent. Je détourna la tête tout en entourant ses épaules de mon bras gauche.

-Ça va aller, lui murmurai-je à l'oreille.

M.James, Elfye, Jasper et Joël arrivèrent quelques secondes plus tard. C'est mon professeur qui s'approcha tandis que mes amis restèrent sur le seuil.

-Comme c'est étrange, dit-il alors q'Emmerik cessait de vomir. On dirait que ton corps rejete les médicaments.

-C'est exactement ça, chuchota le garçon. Gaia est venu me voir pour me tuer. Pourquoi ne suis-je pas mort ?

-Je n'en ai aucune idée, réponda l'adulte en fronçant les sourcils. Mais je connais quelqu'un qui sait !

-Est-ce la même personne qui sait peut-être où se trouve le diadème ? demanda Joël.

-Effectivement.

-Alors il va falloir retourner dans le Labyrinthe, c'est ça ?  maugréa Jasper. Moi, qui espérait pouvoir aller voir ma famille en fin de semaine.

-T'inquiètes, on peut faire les deux, le rassura Elfye. J'ai toujours voulu savoir d'où tu venais, Jaspi.

-Alors, qui est cette personne et où on peut la trouver ? demandai-je.

-Elle se nomme Lucca et elle habite chez les vampires.

                       * * *
Enfin !! Je l'ai enfin écrit !! C'est un des chapitres qui m'a posé le plus de problème, car je ne savait pas comment les faire retourner dans le Labyrinthe, mais j'ai trouvé quelque chose qui me plaît.

J'ai un peu changé de style surtout au niveau des dialogues. J'espère que c'est plus compréhensible.

Bon comme, je vous l'avez promie voilà des nouvelles de Lucca, l'ex petit ami de Malisia. De plus,  j'introduis un nouveau personnage Evély. Malheureusement, si je suis bien mon plan, c'est la dernière fois que je vais la mentionner avant un long moment.

Bref, je m'excuse d'avoir prit autant de temps pour l'écrire et espère reprendre mon habitude du vendredi (pas trop d'espoir).

Bon semaine !!!!!!!

Le diadème des HespéridesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant