Chapitre 18

7.3K 737 83
                                    

Adam sortit de la douche alors que je finissais de m'attacher les cheveux

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Adam sortit de la douche alors que je finissais de m'attacher les cheveux. Son pantalon marron et sa petite chemisette en toile beige le mettaient terriblement en valeur — comme la majorité de ses vêtements. Ses cheveux étaient encore humides et ondulaient légèrement autour de sa mâchoire prononcée. Il enfila ses bottes et se passa une main dans les cheveux en soupirant. Il semblait exténué, et je savais que s'il sortait visiter la ville, c'était pour mon propre plaisir. 

– Bien, tu es prête ?

Je glissais mes pieds dans mes ballerines et me levais. Il attrapa sa bourse qu'il cacha dans la poche de son pantalon. 

– As-tu faim ? Nous avons mangé tard, mais peu. Nous pouvons tenter de trouver un endroit calme où grignoter.

– Oui, c'est une bonne idée.

Pour appuyer mes propos, mon ventre émit un bruit semblable à un tremblement de terre, ou au grondement d'une bête. Il esquissa un petit sourire et me tint la porte. 

Dans les rues, les discussions allaient bon train. Les gens souriaient, riaient, papotaient, je n'avais plus vu une telle joie de vivre depuis longtemps. Sur les bords de la route principale, des dizaines de charrettes exposaient différents vivres. Certains artisans vendaient des objets de leur création, d'autres vendaient des fleurs et autres types de cadeaux. En passant devant un étalage de fleur, Adam jeta une pièce dans la coupelle du vendeur, où plusieurs pièces reposaient déjà, et s'empara d'une rose rouge à peine éclose. Le vieil homme le remercia chaleureusement alors que nous continuâmes notre marche. Il me tendit la fleur, et je virais à l'écarlate. Il était à présent impossible de savoir qui de la fleur ou de moi était la plus rouge. 

– Merci, murmurais-je.

Une jeune femme tenait un étalage où elle vendait des jouets en bois, et je pensais aux enfants de la meute. J'attrapais Adam par le bras, mais son biceps était aussi gros que mon tour de tête alors je n'arrivais qu'à attraper sa manche, que je tirais légèrement pour attirer son attention.  Il se tourna vers moi, et je tentais de tout faire pour contrôler la rougeur de mes joues. Qu'avais-je en ce moment ? J'avais l'impression de ne pas savoir contrôler mes hormones.
Nous nous avançâmes devant la charrette, où la jeune vendeuse tenait un soldat en bois, peignant minutieusement son pantalon rouge. 

– C'est vraiment magnifique, la complimentais-je. Vous êtes très douée.

Elle leva le nez de sa création et le posa sur son atelier, le faisant sécher pendant qu'elle s'occupait de nous. 

– Merci, mademoiselle. Je passe un temps fou à réaliser chaque jouet, mais les sourires des enfants qui repartent avec sont les plus belles récompenses.

– Est-ce que vous avez des lots ? lui demanda Adam.

– Bien-sûr. J'ai un lot de sept soldats en bois et un lot de cinq voiturettes. Les danseuses articulées sont à l'unité.

Beastly Beauty Où les histoires vivent. Découvrez maintenant