Dans un village perdu en forêt, une jeune fille avide de connaissance réside. Dans la forêt sombre qui le borde, une bête menace.
Des dents acérées, un poil sombre et soyeux qui brille sous la pleine lune et un cœur de pierre.
Des yeux verts brill...
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Une fois remontée, je m'appuyais sur les rebords du puits pour en sortir, mais lorsque mes pieds touchèrent le sol, je m'effondrais et crachais toute l'eau qui était restée coincée au fond de ma gorge. Je respirais calmement pour reprendre contenance et me relevais, les jambes tremblantes. Tout s'était passé tellement vite... Je relevais la tête, à la recherche de celui qui m'avait aidé, mais ne vit personne. Soudainement, je fus tirée en avant, et je baissais le regard vers un petit louveteau qui agrippait ma jupe dans sa gueule.
- Zébulon... murmurais-je.
Je m'accroupis pour caresser son pelage, et rencontrais beaucoup de feuilles et de cailloux. Il venait probablement de courir à travers la forêt sans s'arrêter. Délicatement, je le nettoyais rapidement.
– Zébulon, est-ce que tu connais un raccourci pour atteindre le château ?
Sa queue se balança et je me relevais, coinçant le bas de ma jupe dans ma ceinture, réajustant mes chaussures pour éviter de les perdre dans ma course. J'espérais de tout mon cœur qu'Adam était rentré à temps. Zébulon s'élança dans la forêt, et alors que j'allais le suivre, un bruit de sabot me fit me retourner. Ferdinand arriva au trot, et baissa la tête pour m'inviter à monter.
– Ferdinand...
Lorsque Adam s'était changé en Beastly, Ferdinand et l'étalon s'étaient enfuis sous la peur. Je grimpais sur la selle encore sur son dos. Je caressais sa crinière, et le remerciais. Claquant les rênes, il partit au galop à la poursuite de Zébulon. Les branches me griffaient les bras et les jambes, et mes cheveux qui flottaient devant mes yeux réduisaient ma vision, mais je n'en avais que faire. Le plus important, c'était d'arriver le plus vite possible au château. La lune était haute dans le ciel, elle semblait nous narguait dans son trône céleste. Je claquais les rênes, et Ferdinand redoubla d'efforts pour accélérer. Zébulon s'arrêta devant la grille qui avait été complètement enfoncée. Devant le manoir, une foule d'hommes tentait de passer la grande porte. Avant même que je n'aie pu mettre ne serait-ce que passer le portail, la porte céda sous le poids des coups dans un bruit sourd. En réponse à cette déclaration de guerre, un hurlement animal féroce résonna entre les murs du château. Un hurlement semblable en tout point à celui que j'avais entendu lors de mon premier jour, le jour où j'avais franchi cette porte à présent détruite pour rendre le journal à son propriétaire. Je n'avais pas prévu de tomber amoureuse de cet homme, et encore moins à m'aventurer dans un monde où je ne connaissais rien. J'avais abandonné l'idée d'une vie semblable à celle d'un conte de fées, j'avais abandonné mon rêve d'une histoire d'amour grandiose où je serai heureuse. Mais sans m'en rendre compte, tous mes rêves devenaient réalité. Adam était un prince, mon prince.
Un brouhaha assourdissant nous parvenait de l'intérieur du château, et je laissais Ferdinand à l'entrée et passais par l'arrière du château, où je me plaçais sous ma fenêtre. Zébulon sauta dans les buissons qui décoraient les alentours du château et en ressortit Zénon, nu, les mains devant ses attributs, les joues rougies par l'embarras.
