Dangerous || Michael Jackson

Chapitre 25

PDV d'Amy :

Je me réveilla dans les bras de Michael. J'adore ce genre de réveil, j'aimerais avoir ça toute la vie ! Je me serra contre lui et gigota un peu.

- Bien dormis ? m'interpella une voix.

Je redressa ma tête et vis Michael me regardait.

- Bof, j'ai eu du mal à m'endormir, et j'ai fais un cauchemar...

- Tu veux en parler ?

- Non, c'est gentil, mais non...

Il embrassa ma joue et se leva.

- Tu vas où ? demandais-je.

- Prendre une douche ! J'en ai pas pour longtemps !

- D'accord...

Je n'aime pas être seul, j'en ai peur depuis le premier enlèvement. Ce deuxième n'a fait qu'empirer. 10 minutes plus tard, Michael sortis, tout prêt.

- Tu peux y aller ! me dit-il souriant.

- Merci.

Je pris mes affaires et alla me doucher. Je veux éviter mon reflet, car je sais que ça ne va pas être beau à voir... Je pris une douche chaude et m'habilla. Bon, je dois le faire, je dois me voir dans le miroir. Je m'approcha de celui-ci, ferma les yeux, respira un bon coup, et les ouvris. Je sursauta en me voyant, tellement j'étais amoché... Je mis une main sur ma bouche pour éviter de crier. Les larmes commencèrent à couler, sans vraiment savoir pourquoi.

J'ai un coquard sur l'œil droit, ma joue gauche est vraiment rouge, j'ai une cicatrice sur mon front... Comment Michael a fait pour rester calme ? Je glissa la long du mur tout en gardant ma main sur ma bouche pour étouffer mes sanglots. Je pleurais énormément, un tas de sentiments est mélangé en moi. La colère, la tristesse, la rage...

- Amy, ca va ? demanda Michael derrière la porte.

- Euh oui... dis-je en sanglotant.

Je respira un bon coup et essaya d'arrêter de pleurer mais je n'y arrivais pas.

- Je peux entrer ?

- Non ! Je, je suis pas prête, mentis-je très mal.

Mais comme il était têtue, il entra quand même. Quand il m'aperçu, il s'empressa de venir vers moi et de me prendre dans ses bras.

- Pourquoi pleures-tu ma belle ? demanda t-il gentiment tout en me berçant dans ses bras.

- A cause de moi...

Il me regarda avec incompréhension.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- Regarde moi ! Regarde ce qu'Unbreakable à fait de moi ! Mon visage est déformé, j'ai peur de tout, je suis devenu faible...

- Hey, ne dis pas n'importe quoi ! A mes yeux, tu es magnifique, tu es la plus belle ! Certes tu as peur, mais c'est normal, après ce que tu as vécu, et tu sais, on a tous peur à un moment. Et tu n'es pas faible, je dirais même que ça t'a rendu encore plus forte, intérieurement. Ils pensent t'avoir atteint, mais ils se trompent, ils t'ont rendu robuste !

- Tu le penses vraiment ?

- Bien sur ! Sinon je ne te le dirais pas !

Il m'aida à me lever et j'essuya mes larmes. On sortis pour aller manger quand Tom nous interpella.

- Qu'est ce qu'il y a Tom ? demanda Michael.

- C'est à propos d'Amy.

- De moi ? m'étonnais-je.

- Oui ! Quelqu'un t'a porté disparu, et du coup, la police te recherche et tu passes aux infos.

- Et merde... murmura Michael.

- Tu sais qui c'est ? demandais-je à Tom.

- Il s'appelle Fred je crois.

- Fred...

- Tu le connais ? demanda Michael.

- Oui, c'est mon meilleur ami ! Il ne m'a pas revu depuis que je me suis enfui, il a dû s'inquiéter, à chaque fois que je fais quelque chose, je le préviens !

- Qu'est ce qu'on fait ? répliqua Tom.

- Laissez-moi l'appeler, je lui dirais que je vais bien et je le rassurerai.

Michael réfléchissais pendant un instant et acquiesça de la tête.

- D'accord, mais sous numéro inconnu, il ne faut pas qu'il puisse te retrouver.

- Bien.

On remercia Tom de nous avoir prévenu et on alla dans le bureau de Michael, sans manger.

- Tiens.

Il me passa son téléphone et appela Fred en inconnu. Je mis le téléphone en haut-parleur et attendis qu'il réponde.

- Allo ?

- Allo, c'est Amy.

- Amy, ma belle ! Où es-tu ! Je me suis énormément inquiété !

- Je vais bien, ne t'inquiète pas ! Je suis chez un ami, qui est extrêmement malade qui habite à Atlanta, c'est pour ça que je n'étais pas là.

- Mais pourquoi tu ne m'as pas appelé ?

- J'ai cassé mon téléphone, et je n'ai pas eu le temps d'en acheter un autre, alors je viens d'emprunter celui de mon ami lorsque j'ai vu que l'on me recherchait.

- Tu m'as fais une de ces peurs ! Tu n'imagines pas à quel point ! J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose !

- C'est gentil de t'être inquiéter pour moi, mais je ne sais pas quand je rentrerai.

- Bon, tant que tu vas bien, c'est l'essentiel ! Tu me manques beaucoup ma belle !

- Toi aussi !

- J'espère que l'on pourra se voir bientôt !

- Moi aussi...

- Bon, j'irais voir la police pour dire que c'est bon, je dois te laisser ma belle, bisous !

- Bisous !

Je raccrocha et me tourna vers Michael pour lui rendre son téléphone, mais il n'avait pas l'air d'humeur.

- Ca va ? demandais-je.

- Non.

- Bah, pourquoi ?

- Je suis le seul qui peut t'appeler ma belle !

Il croisa ses bras et s'assis.

- Tu sais, tu es mignon quand tu boudes !

- Je ne boudes pas.

- Mais oui...

Je vint sur ses genoux et l'embrassa.

- Je t'aime, murmurais-je dans ses bras.

- Moi aussi je t'aime...

Et finalement, on alla prendre notre petit-déjeuner. Je n'ai pas tellement faim, les évènements de ces dernières 48 heures tournent dans ma tête. On mangeait quand un groupe que je n'avais jamais vu entra ici. Michael se leva et se dirigea vers eux. Il serra la main à quelqu'un que je cru connaitre.

Je m'approcha d'eux, et là, je le reconnu. Wow, il n'a pas changé !

- Noah !