Jamais Éternellement Seule {HxH} [EN CORRECTION]

Chapitre 23 : Nous serons toujours ensemble...

17h55. J'essayais de me reposer dans ma chambre d'hôpital, dans mes draps fais en poil à gratter...Mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil. J'avais faim. Mais l'infirmière m'avait faite plusieurs prise de sang et m'avait conseillée de dormir quelques heures pour me remettre. Il y en avait une pour mes analyses sanguines, une pour ma TSPT, elle m'avait dit que je devais avoir une santé très fragile si mes syndromes étaient de cracher du sang, avoir des vertiges et de la fièvre. Elle m'avait proposé de trouver un autre traitement plus...sûre.
Et une pour mes muscles endommagés par la sale tête de co... de cochenille qui me servait de tuteur.

D'ailleurs en y repensant, maintenant qu'il avait disparu, je ne savais pas où j'allais aller. Aruko était la dernière personne vivante ayant le même lien de sang que moi. Désormais, j'étais seule. Ils allaient devoir me remettre à un "vrai" tuteur. Mais je suis si peu sociable. J'avais aussi peur qu'ils me mettent dans un orphelinat. Si je vais là bas, je ne pourrais plus voir Toki, Misao, Miku... et surtout, je ne verrais plus Hisoka! Et cela n'était pas envisageable. À force, je me rendais compte que la vie sans la présence de Hisoka était si difficile ! Trop difficile... Je n'arrivais pas à supporter son absence. C'est comme s'il m'était indispensable pour vivre. J'eu un serrement au cœur en pensant à toutes ces choses. Je ne voulais pas qu'on m'enlève Hisoka. Qu'on m'éloigne de lui.

Mais au moment où j'eus ces pensées, la porte de ma chambre s'ouvrit. Je levais alors la tête comme si l'on me sortait de mon désespoir. C'était Hisoka! Avec sa cousine et sa grand-mère ! Je ne pus m'empêcher de lui afficher un sourire de pure joie et de gentillesse, mais il ne me le rendit point. Son visage était bizarre. Celui de Honoka et Ayae aussi. Ils étaient comme si on leur avait annoncé le décès de quelqu'un.

Sakura : Je... je suis contente de vous voir!

Honoka me sourit faiblement et Ayae reprit son visage autoritaire de "Warrior Grandma". Décidément, ils n'étaient vraiment pas dans un état normal.

Ayae : Contente de te voir aussi. Et en bonne état.

Sakura : Je ne suis pas tout à fait guérit, mais ça va aller...

Je détournais alors les yeux afin de regardais avec inquiétude Hisoka. On aurait dit... qu'il ne voulait pas croiser mon regard. Mais pourquoi ? Avais-je fait une bêtise ?

Sakura : Je ne comprend pas... pourquoi avez-vous l'air tous aussi tendu ?

Les deux rousses fixaient le sol, cherchant à éviter ma question. Hisoka par contre, soupira et s'avança vers moi pour finalement s'asseoir sur mon lit. Il m'attrapa la main et joua avec mes doigts. Ces mains étaient douces, et toutes chaudes aussi.Puis il resserra soudainement mon point avant de planter son regard dans le mien.

Hisoka : Sakura... Pourquoi m'as tu caché un secret aussi gros ?

Sakura : ...? Hein? Un secret ?

Ayae : N'essaie pas de nous dire le contraire... Nous ne sommes pas ici pour te renier, mais dis nous au moins la vérité. Tu es une Tsuri, pas vrai?

À l'entente de ce nom, ma respiration se coupa. Ce nom... C'était le mien! C'est pas vrai... comment étaient ils au courant?

Ayae : Pour une quelconque raison, j'ai dû aller prendre tes dossiers. Pourquoi cacher le fait que tu sois une assassin ?

Mon cœur devenu soudainement très lourd. Mon souffle s'accélérait et mon corps tremblait. Hisoka du le remarqué puisqu'il me serra la main d'avantage, en me regardant toujours de ses beaux yeux jaunes. Je baissait alors la tête et me mordît la lèvre.

Sakura : C'est...

Soudain, et sans savoir pourquoi, les mauvais souvenirs du jour où ma vie avait été détruite revinrent. Je revoyais le visage apeuré de ma sœur, elle qui faisait tout pour ne pas me lâcher la main, les larmes de mon père avant de mourir, le sourire de ma mère pour ne plus me voir pleurer... Toutes ces images réapparurent comme un flash back dans mon esprit. Les larmes me montèrent aux yeux. Mais je ne pleurait pas. Je devais surmonter ma peur. Je devais réussir à en parler ! Je pris alors une grande inspiration et relevais la tête.