SEVEN | I HAD A DIFFICULT YEAR

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23 HEURES, LES RUES SONT CALMES, tout semble paisible. Sauf Meena. Elle qui est si intelligente, elle pense à tout quand elle fugue. Peluches, écharpes, coussins, elle avait tout ce qu'il lui fallait. Elle mit le tout dans son lit tout en faisant une forme de femme endormie. Mais bon, elle ne dort pas comme elle pense bien dormir : les genoux remontés à sa poitrine et allongée sur le côté, le plus souvent sur le droit, face à sa fenêtre.

Elle posa sa dernière peluche et remit la couverture par dessus. Elle ouvrit sa fenêtre doucement, sinon elle pourrait faire bien plus de bruit qu'un éléphant. Puis sauta sur la pelouse.

« — La prochaine fois, opte pour un petit coussin pour l'atterrissage, Meena. se dit-elle elle-même. Grrr. »

Elle se l'était dit aussi l'année dernière, tout comme les précédentes années. Mais bon, elle s'y fait. Elle avait tout prit avec elle : lampe torche, téléphone, sac à dos où elle avait mit en plus plusieurs de ses cahiers et clés – si elle n'arrive pas à rentrer par la fenêtre. Elle s'avança rapidement vers son vélo qu'elle avait déposé à côté de l'entrée tout à l'heure puis sortit vite de son quartier. Elle fugue depuis l'âge de dix ans, depuis longtemps oui. Mais depuis elle a établi plusieurs plans et progresse à chaque fugue. Par exemple, il n'y a pas loin d'un mois, elle voulait fuguer. Et elle avait bien tout prit cette fois-ci : coussin pour l'atterrissage, sandwich, sac à dos où fourrer le coussin et toutes ses batteries rechargeables de téléphone, ainsi que ses clés et une carte de la ville. Là elle pouvait savoir où aller. Mais elle avait complètement oublié que son père était du FBI. Il avait chargé une grande patrouille pour aller la chercher. Ils l'ont trouvé, allongée dans le parc en train de manger son sandwich et admirant les étoiles qui brillaient de milles feux cette nuit là.

Son admiration n'avait duré qu'une demie-heure avant qu'une patrouille ne la trouve allongée. Alors que son père était fou de rage à la maison se demandant si on l'avait kidnappé. Revenue chez elle, elle voulait bien rire, mais le visage de son père qui était en pleur l'en empêchait.

Meena venait d'arriver au lieu. Le cimetière. Elle posa son vélo proche du grillage puis sauta au dessus de celui-ci, sachant très bien que si elle ouvrait la portière, celle-ci ferait du bruit. Elle regarda les noms des gens gravés sur les pierres sculptés. Elle suivit une ligne avant d'aller à droite puis à gauche. Elle s'arrêta, en voyant le nom de sa mère gravé sur une pierre. « Teresa Ulion Quill, 17/03/1972 — 03/11/2011 »

Elle sourit en voyant qu'une fleur avait été déposée sur la tombe récemment, pensant rapidement que c'était son père. Il y avait trois fleurs, des roses jaunes, les fleurs préférées de sa mère. La couleur lui rappelait la joie, la lumière, le soleil. La jeune fille se mit à genoux avant de prendre entre ses doigts, les fleurs si jolies. On dirait qu'elles avaient été déposées il y a quelques minutes tellement elles sont intactes.

« — Salut maman. » commença-t-elle à dire.

Elle reposa les fleurs puis enleva son sac de ses épaules et l'ouvrit, elle prit son cahier recouvert de photos des Avengers et continua.

« — Tu me manques, si tu savais. Tu, est-ce que tu es bien là haut ? Comment tu te sens ? Est-ce que... elle prit une grande respiration avant d'ouvrir son cahier, Est-ce que tu es fières de moi maman ? »

Elle parcourra son cahier, afin de voir les quelques pages qu'elle avait dédié à sa mère, les dernières pages plus exactement. Elle y avait collé plusieurs photos d'elle et sa mère, des mots, des phrases que sa mère disaient souvent.

« — J'ai envie de faire le tour du monde. dit elle d'un coup de vent, Oui, ça peut être cool non ? Apprendre les autres cultures. Comment se passe la vie autre part que New-York, les Etats-Unis. Ça peut être intéressant tout ça non ? »

Meena reposa son regard sur la tombe et baissa la tête sur le côté. Elle renifla puis ferma son cahier avant de fermer les yeux, et de les réouvrir quelques secondes après.

« — Depuis la dernière fois, rien n'est vraiment pareil. Tu te souviens de Parker ? Enfin... Peter ? Tu disais qu'on formait une belle paire. Qu'on était les plus mignons de la ville. Ah, je te l'ai pas dis, mais... Il y a eu quelque chose. Quelque chose qui nous a séparé. Je sais pas quoi, mais je peux te dire que Parker m'avait un peu manqué. Je pense que c'est l'âge. On commençait à avoir nos propres centres d'intérêts, donc on a cesser tout contact. Je sais pas trop. Enfin, tout ça pour dire que... On s'est retrouvés. Mais il n'a pas l'air comme avant, pas comme le Parker que j'avais connu. Il est très bizarre. De toutes les manières, le seul adjectif que j'ai pus lui donner pendant toutes ces années, c'était bien celui-ci. »

Elle s'allongea, utilisant son sac en guise de coussin.

« — Tu sais, cette année est bien l'une des pires. Depuis la dernière fois que je suis venue ici évidemment. Je veux dire, que... J'ai eu une année difficile. Ça c'est sûr. Je n'ai fait que d'aider mes amis, et à côté, je faisais des crises de paniques. Jusqu'à aller à l'hôpital. Et dire que papa n'était qu'à l'autre bout du pays. Il a dû revenir pour me voir. Je savais qu'il avait eu affreusement peur. Tout comme moi, j'avais peur de ce qui j'étais devenue. Mais depuis un moment, ça s'est calmé. J'ai pris des médicaments, beaucoup. »

Elle posa sa main sur l'écriture gravée sur la tombe.

« — Maman, ça fait cinq ans que tu es parties. Tu me manques. » dit elle.

À quelques mètres d'elle, accroché à un arbre, se tenait Spiderman. Écoutant Meena depuis qu'elle est arrivée. Il avait beaucoup de peine pour elle. Il était triste de la voir ainsi. Il la vit se redresser, prendre son sac à dos et repartir vers le grillage. Il la suivit du regard avant de la voir sur son vélo, pédalant déjà. Il tira un fils vers un immeuble tout proche avant de suivre Meena en restant discret. Elle s'arrêta devant sa maison et reposa son vélo comme elle l'avait vu tout à l'heure puis vint en dessous de sa fenêtre. Elle s'accrocha au mur puis le monta, comme si c'était un mur d'escalade. Il faut dire, elle a été entraînée. Elle attrapa le rebord de sa fenêtre puis s'assied dessus, avant de tomber en trombe dans sa chambre.

« — Et merde, putain et la discrétion c'est plus ce que c'était ! » se dit elle, en chuchotant. Elle referma sa fenêtre puis enleva son sac à dos.

Elle le posa par terre, tout comme toutes ses affaires, elle se déshabilla de son manteau et de son gros pull puis enleva ses chaussures et ses chaussettes avant de s'engouffrer dans son lit.

« — La fenêtre... » grogna Meena. Elle se releva pour refermer la fenêtre, puis revenir dans son lit.








heyaa ! C'est pas le meilleur, j'avoue, mais je voulais faire une partie sur cette nuit où elle va au cimetière pour parler avec sa mère. Il dit pas grand chose, mais je le trouves un peu cool quand même eheh. Désolé de l'inactivité, mais comme je vous l'ai déjà dit sur mon rant, je suis beaucoup moins sur les écrans et tout le tralala pour me consacrer sur mes devoirs et pouvoir choisir le lycée que je veux en fin d'année. bisous bisous, j'espère que vous êtes toujours aussi actifs haha.


maya

STRANGERS | PETER PARKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant