THREE | HI SPIDERBOY !

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MEENA SE TROUVAIT MAINTENANT dans le parc, seule. Elle aimait bien, ses moments de solitude, sans que quelqu'un ne vienne l'embêter. Elle pense à pleins de choses dans ces moments là. Se posant des tas de questions que tout citoyens se posent tels que : Dans quelle autre vie elle aurait put atterrir ? ; Comment est-ce qu'on s'est dit que l'herbe s'appellerait herbe ? ; Pourquoi vit-on ? ; Avons-nous un but dans la vie ? ; Mis à part de vivre même avec tout ces cons qui insultent les autres ?

Mais elle pensait surtout à sa vie à elle, elle voulait revoir sa mère, depuis bien longtemps. Tout les ans, le jour de sa mort, Meena part de la maison et va au cimetière parler à sa mère. Ce qu'elle a enduré pendant l'année, ce qui lui reste à faire, ses amours de jeunesses, ses plusieurs aventures avec son père.

Puis elle changea de sujet elle-même, repensant à cette matinée pas vraiment comme les autres. Elle a l'habitude d'être un peu en retard, mais pas jusqu'à ce que cette professeur ne lui demande d'aller chercher un billet de retard. Elle n'a pas re-croisé Peter depuis au moins deux semaines. Ils ont pourtant l'habitude de se croiser quelques fois dans les couloirs.

La jeune adolescente se releva d'un coup alors qu'elle entendit un cris la faisant sortir de ses pensées. Elle dirigea son regard d'où provenait le cris. Elle vit alors des parents apeurés alors que leur fils se tenait à une grosse branche d'un grand arbre. Celui-ci était conçu à ce que les enfants –mais pas si petit que ça– puisse monter dedans. C'est devenu une mauvaise idée pour les curieux.

Meena s'avança vers l'arbre, puis monta. Alertant le petit qui était aussi apeuré que ses parents. Elle garda son calme et se mit debout sur la plus grosse et grande branche de l'arbre, là où le petit s'accrochait. Elle se rassied sur le tronc afin de mettre une jambe d'un côté, une jambe de l'autre. L'adolescente demanda au petit garçon de ne pas avoir peur puis ajouta :

« — Je vais te prendre puis tu vas t'attacher à moi d'accord ? le petit hocha la tête positivement et Meena le prit par la taille. Bien, accroche toi à mes bras. »

C'est ce qu'il fit, le petit avait maintenant les pieds sur la branche. Celui-ci se rua sur Meena, tout en pleure.

« — Eh, ça va petit. dit elle calmement. Comment tu t'appelles ?

— Julio. dit le garçon après quelques secondes de silence.

— Bien, Julio. Tu vas t'asseoir comme moi et tu vas avancer doucement vers le bas d'accord ? » il hocha la tête positivement puis il s'assied devant elle avant qu'elle ne se retourna pour faire face à la descente.

Ils descendirent doucement mais rapidement, ils atteignirent le sol l'un après l'autre et Meena laissa le petit courir vers ses parents. Elle reçu quelques acclamations des habitants qui avaient regardé toute la scène. Mais elle ne voulait pas qu'on l'acclame ou qu'on la remercie,« ils auraient fait la même chose si elle n'avait pas été là » pense-t-elle.

STRANGERS | PETER PARKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant