CHAPITRE 5

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- D'accord mais à deux conditions, primo: plus jamais tu ne feras partie de ma vie et deuzio: tu éloigne également ta clique de gros débile. Si tu me promets de respecter c'est deux conditions, j'accepte de passer la nuit avec toi sans poser de questions.

- Je promet de respecter ses condition, viens t'asseoir maintenant, dit-il en se redressant et en désignant la place à coté de lui sur le canapé. 

Je souffle, aller Clarke c'est seulement pour une soirée après je pourrais reprendre le cours de ma nouvelle vie, redevenir invisible, avoir mon diplôme et pouvoir en finir avec ma mère. Je prend une grosse respiration et vais me joindre à lui. 

- Tu veux regarder un film? me demande t-il sans me regarder

- Oui je veux bien, soufflais-je en me disant que regarder un film m'évitera de devoir parler avec lui

- Quoi comme style de film? Je te prévient pas un truc de fille à l'eau de rose

- Je préfère les films d'horreur que les comédie romantique, peut être qu'en faite je suis pas comme les autres, il serai temps que tu t'en rendes compte nan?

- T'inquiète pas princesse, j'avais compris que tu étais pas comme les autres mais j'ai compris ton petit jeu, j'ai compris que tu voulais rester discrète, peut être pour échapper à ses "ils" mais j'ai promis de ne poser aucune questions alors je ne le ferai pas, mais si ton but c'est d'être transparente tu devrais apprendre à faire comme toute les autres

Troublée par son analyse assez précise de ma personne, je préfère lui dire que j'ai choisi le film, il parait surpris du changement de sujet mais ne dit pas un mot de plus et commence à regarder le film. Alors que "massacre à la tronçonneuse" commence, je lui jette un regard. 

Il faut avouer qu'il est très beau, avec ses cheveux bouclés et ses yeux bruns, attendez je suis vraiment en train de le reluquer? En tout cas il s'en aperçoit, je tourne la tête et me re-concentre sur le film. Je sens à mon tour son regard sur moi et l'entend rigoler. 

Au milieu du film je sens que mes paupières sont lourdes et la fatigue commence à me gagner. Cela fait quelques nuits que je dors mal et il faut dire qu'à coté de Bellamy, je me sens tout de même en sécurité. Je ne lutte donc pas lorsque je me sens tomber sur son épaule, ni quand je m'endors. 

Je sens que l'on borde, je pousse un grognement à l'encontre de celui qui m'a réveillé, je suppose que c'est Bellamy, puis je sens qu'on se couche à coté de moi. Cette fois, je sombre dans les ténèbres  pour de bon. 

Je dois avoirs 10 ans, je suis à coté de mon père. L'on fait un concours de dessin, celui qui dessinera la plus belle plante aura gagné, c'est maman et Wes mon ami d'enfance qui doivent votés. Mon père se rend compte que mon dessin est mieux que le sien est commence à me faire des chatouilles, je rigole et le supplie d'arrêter mais d'un coup son visage change du tout au tout, il arrête de me chatouiller mais serre ses mains autour de mon cou, il serre de plus en plus fort, je suffoque et essaye de lui dire d'arrêter. 

Je sors de se cauchemar et essaye de respirer mais ce n'est plus mon père mais Bellamy qui se tient au dessus de moi, les mains autour de mon cou. J'essaye de taper sur ses bras mais rien n'y fait. Il à les yeux fermé je crois qu'il dors.

- Bellamyyyyyy, tentais-je d'articuler

Des points noirs surgissent devant mes yeux, alors que je commence à m'évanouir les mains de mon bourreau se détache de ma gorge. Je prend une grande respiration mais reste en incapacité de bouger. 

Je sens qu'il me prend dans ses bras et qu'il me secoue.

- Je suis désolé Clarke, je n'ai plus l'habitude de dormir avec quelqu'un, ça n'aurai jamais du arriver...

Je met 10 bonnes minutes à reprendre tout mes esprits, et lorsque j'essaye de me relever je me rend compte que je suis toujours dans ses bras car il m'aide. Il me caresse les cheveux et je prend conscience de son état, il a les yeux rouges et bouffis et les cheveux en bataille. 

J'arrive à aller jusqu'à la cuisine pour me servir un verre d'eau et Bellamy me suit de près. Je lui fais face, je ne sais pas quoi penser, à quoi pouvais t-il rêvais  pour en venir à m'étrangler dans son sommeil. Il s'apprête à dire quelque chose mais il referme la bouche aussitôt. Il se passe la main dans le cheveux et s'adresse à moi:

- Tu devrais partir maintenant, dit-il en regardant le sol et en faisant demi tour. 


"hard love" Bellarke moderne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant