CHAPITRE 7

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Je rentre chez moi, retrouvée ma mère et Lee. Je le déteste, mais ce que je déteste avant tout c'est son fils, Finn. Normalement à cette heure là il n'est pas encore rentrée alors j'ouvre la porte sans m'inquiéter du bruit qu'elle fait en grinçant. 

- Maman, criais-je en trouvant la maison silencieuse

Mais aucune réponse ne me parvient, je monte dans ma chambre pour finir le roman que mon père m'envoie pour mon anniversaire. Depuis qu'il est mort, un coursier vient m'apporter tout les ans, le jour exact de ma naissance, un roman dédicacé de mon père et cela depuis 4ans. Il y a trois jours, j'ai reçu un roman qui traite les sujets de la médecine et des effets que celle ci exerce sur le pouvoir de mort. 

Alors que je monte les marches quatre à quatre, je perçoit des voix dans la chambre de ma mère. Je m'arrête retiens ma respiration et tend l'oreille. 

- Elle est trop jeune, dit ma mère

- Mais pense aux avantages de cette union, nous pourrons enfin toucher son héritage et Finn sera content, chantonne gaiement Lee de sa voix grasse et chevrotante

- Je ne sais pas, chuchote ma mère perplexe, ce n'est pas ce que son père aurai voulu

- Mais son père n'était qu'un pauvre médecin de pacotille qui passait plus de temps sur ses recherches qu'avec toi,  tu te souviens dans quelle état je t'avais trouvé après sa mort, dit Lee mielleusement, c'est grâce à moi que tu as retrouvée une vie normal après le décès de ce plouc et non grâce à ta fille qui joue les innocentes.

Mon sang ne fit qu'un tour et mes nerfs se mirent en alerte rouge, pas parce que j'avais était insultée mais parce que ce connard prétentieux est salit la mémoire de mon père. Mais avant que je ne puisse me calmer, la colère me fait tourner la tête et je manque de trébucher en faisant craquer une marche au passage. La conversation de ma mère et Lee stoppe d'un coup. Je me redresse et fonce dans ma chambre en fermant la porte. J'entend celle de ma mère s'ouvrir.

- Clarke, ma chérie, c'est toi? demande t-elle du ton hypocrite qu'elle prend à chaque fois qu'elle m'adresse la parole

- Oui, j'ai finis plus tôt et je suis vite montée dans ma chambre car j'ai une montagne de devoir, mentis-je

- D'accord, travaille bien ma chérie, ton père serait fier de toi

Je m'approche de ma corbeille car une envie de vomir me tord l'estomac dû au dégoût que ma figure maternel m'inspire

Je suis restée dans ma chambre toute la soirée prétextant un mal au ventre qui m'aurait coupé l'appétit. Ma mère et son crétin de petit copain ont cru à mon mensonge mais si celui n'est, qu'en réalité, une déformation de la vérité. 

Alors que je me prépare à me mettre en pyjama, la porte de ma chambre s'ouvre brusquement.

- Finn qu'est ce que tu fais ici, m'exclamais-je en cachant ma poitrine de mes bras nu

- Je voulais voir comment tu allais, tu m'as manquée ce soir au dîner tu sais, dit-il tout bas en fixant mes bras mince enroulés autour de ma poitrine

- Laisse moi, va t-en ou je cris, dis-je en tentant de masquer les tremblements présents dans ma voix

Il s'approche et me colle la main devant la bouche, je recule en tentant de me débattre et me retrouve prise au piège entre le mur et mon bourreau. Alors qu'il essaye de glisser sa main dans mon jean, je lui mord la main. Mais j'ai à peine le temps de prendre une goulée d'air qu'il me met une gifle et je tombe par terre en renversant mon armoire dans un fracas infernal. J'espère que ce bruis parviendra aux oreilles de ma mère. Mais si ils parviennent également à celle de Lee, il dissuadera ma mère de me venir en aide. 

Lorsque ma tête s'arrête enfin de tourner, je remarque que Finn ne c'est toujours pas volatilisé. Il se tient au dessus de moi et s'accroupis jusqu'à avoir sa tête au niveau de la mienne. Je n'arrive pas à le regarder, mais lorsque je capitule et que mes yeux parviennent au siens, ce n'est plus du désir que je vois mais de la haine. Il empoigne mes cheveux pour me soulever jusqu'à que seul mes orteils soient en contact avec le sol. 

- Tu sais quoi sale putain, me souffle t-il d'une haleine qui me ferait tomber dans les pommes si je ne craignais pas autant pour ma vie à ce moment précis, bientôt tout ton petit corps de traînée m'appartiendra

- Quoi, criais-je même si je ne suis pas certaine qu'un seul son soit sorti de ma bouche

- Et ouais, toi et moi on va se marier Clarke 

Je n'ai pas le temps de digérer ce qu'il vient de m'annoncer qu'il me frappe une ultime fois avant que le ténèbres prennent dans leurs bras. 

Je me réveille en criant, pleine se sueur et secouée de sanglot. Mais je sens que l'on me passe une main dans les cheveux. Le temps que la brume qui m'entoure se dissipe, je sens un courant d'air et remarque que ma porte d'entrée et ouverte. Prise de panique de peur de LE voir arriver, je tente de me levais pour allais refermer la porte qui et la porte d'entrée des mauvais esprit dans le palais que constitue ma maison. Mais alors que je tente de me redresser quelque chose m'en empêche, je baisse les yeux et découvre deux bras encerclés autour de ma taille. Bellamy. Il n'a rien d'un mauvais esprit, il me berce tout en me caressant les cheveux et en me chuchotant des mots doux à l'oreille. 

Alors je m'abandonne à lui et accepte de lui révéler mes faiblesses. Je continu de pleurer dans ses ras jusqu'à que je sente mes larmes transpercer son tee shirt. 

Je ne sais pas combien de temps nous restons dans le silence lui et moi, mais je sais que finis par sombrer dans ses bras.

"hard love" Bellarke moderne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant