CHAPITRE 10

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2. Le chiffre 2. 2 comme le nombre de cartons que j'ai fait. 2 comme le nombre de jour que j'ai passé sans dormir. 2 comme le nombre de fois que Bellamy est venu frappé à ma porte. Et 2, le nombre de fois où j'ai pleurée après que Bellamy soit venu frappé à ma porte.

Il connaît Lee et Finn. Il connaît ceux qui ont détruit ma vie. J'ai fait très peu de cartons, car même si partir est nécessaire, je sais très bien qu'au fond de moi je ne veux pas partir. J'ai Raven,Jesper, Monti, Wick, et Bellamy et Octavia. Nan, j'avais Bellamy etOctavia.

Dans trois semaines, le premier semestre sera finit, j'aurai mes notes et je pourrai m'installer dans une ville voisine et je recommencerai ma vie sur de nouvelles bases. Mais en attendant, je dois continuer à vivre. Seulement trois semaines.

Je pense que je n'ai rien à craindre venant de Bellamy, il avait l'air vraiment surpris de ma réaction, je ne pense pas qu'il sache qui je suis vraiment, ni qu'il sache ce que son oncle à fait. Je ne peux plus l'approcher, car m'approcher de lui, signifie que j'approche de Finn. Mais je n'arrive pas à le sortir de mon esprit, le baiser que nous avons partagés signifiait bien plus, il marqué le début d'une relation. Nous nous étions dit oui simultanément, mais cela à volé en éclat.

Nous sommes mardi, et aujourd'hui je dois retourner en cours. C'est emmitouflée dans mon sweat à capuche et avec le volume de mes écouteurs poussé à fond que je m'y rend. En arrivant, j'ail'impression que tout le monde me dévisagent, mais cette impression est omniprésente partout ou je vais.

Raven m'harcèle de question sur mon absence d'hier, et je prétexte un problème familiale. C'est un demi mensonge, oui j'ai bien un problème de famille mais pas avec la mienne. Les cours de la journée passe lentement et mon esprit ne peux se concentrer car il est obnubilé par ma peur de croiser Bellamy.

C'est en sortant des cours que je le vois pour la première fois de la journée. Il est adossé à sa voiture et m'attend car dès qu'il m'aperçoit il se redresse et se balance d'un pied à l'autre en me fixant éperdument. Je prend conscience de son état lorsque je passe devant lui. Il a des poches sous les yeux, ceux-ci sont creusés et ses cheveux sont en bataille. Je ne dois pas être la seule à avoir passée des nuits blanches, pensais-je.

Alorsque je fais semblant de l'ignorer, il accours vers moi.

- Clarke, attend s'il te plait, dit-il d'une voix faible et suppliante en me prenant le bras

- Bellamy, laisse moi, soufflais-je en me dégageant de son emprise

 - Mais explique moi ? Cria t-il en attirant l'attention

- Bellamy, toi et moi, c'était une erreur, déclarais-je en tentant de cacher les larmes qui perlaient sur mes yeux

- Je sais que tu mens, cria t-il encore plus fort, tu as péter les plombs après que j'ai parlé de Finn, tu le connais ?

- Je... Nan... s'il te plait Bellamy, suppliais-je en me retournant pour lui faire face, laisse tomber je n'en vaux pas la peine.

Il ne répondit pas et je pris mes jambes à mon coup, en laissant l'homme pour qui j'éprouve des sentiments inédits derrière moi. En arrivant chez moi, j'éprouve un sentiment de sécurité mais je me sens tout d'un coup envahit par les regrets. La vérité est que ce n'est pas chez moi que je me sens le plus en sécurité mais avec lui.

C'est sans réfléchir que je sors de chez moi et me dirige vers l'endroit ou je me sens le mieux, dans la maison des Blake.

Je me sens prête à tout lui dire, à lui avouer qui je suis, qui est son oncle et ce que je ressens pour lui. Je sonne et prend une grande respiration.

Je m'attendais à tous sauf à voir Maëva ouvrir la porte en serviette et à me juger du regard.

- Qui c'est ? entendis-je Bellamy crier, en arrivant avec une serviette autour de la taille

Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour comprendre, ils avaient couchés ensemble, Bellamy et Maëva. C'était de ma faute, je l'avais repoussée et il était allait se réconforter dans les bras d'une autre, pas dans les miens. Lorsqu'il m'aperçut, son visage changea. Il fit un pas vers moi, et je reculais d'un. Il ouvrit la bouche pour parler, mais je ne voulais rien entendre. Mon cerveau ne fit qu'un tour et je commençais à courir, je voulais retourner chez moi,pouvoir pleurer à l'abri des regards. C'était un moment de faiblesse, comment avais-je pu imaginer tout lui avouer ?Comment avais-je pu être prête à lui avouer mon secret ? Lui avouer ce que j'avais fait ?

Je l'entendis m'appeler et courir derrière moi. Les larmes coulaient,je ne voyais rien, je ne faisais que courir. Alors que je voulais jeter un coup d'oeil derrière moi pour voir si celui qui avais brisé mon cœur me suivais encore, quelque chose me heurta de plein fouet. Une voiture peut être ? Je n'en sais rien, seule la douleur me préoccupais. Mais celle-ci s'estompa lorsque je perdis connaissance, bercée par les hurlements de Bellamy criant mon nom.







"hard love" Bellarke moderne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant