"hard love" Bellarke moderne.

Epilogue #1

Chers Lecteurs/Lectrices un petit conseil: Lisez jusqu'au vous.

2 semaines plus tard:

- Clarke? M'appelle une voix lointaine, Clarke? Aller lève-toi!

J'ouvre un oeil, puis l'autre. Je préférerai dormir, je n'ai plus rien ici. Je grogne et me retourne. J'entends les pas s'éloigner et je souris, je m'enfonce dans mon matelas. Alors que je me rendors je sens un liquide froid se répendre dans ma nuque. Je hurle en comprenant:

- Raven, criais-je en sautant du lit. 

- Je savais que ça aller être efficace, dit-elle avec son air victorieux. 

Je lui lance un regard meurtrier et me dirige vers la salle de bain. Sous l'eau je tente de réprimer les souvenirs mais tous remonte à la surface. Je fais ce que je fais depuis 2 semaines, je me renfonce dans ma carapace et m'entraîne à sourire devant la glace. 

- Allez Clarke, crie Raven devant la porte, on va être en retard. 

Si elle savait ce que ça fait d'être loin d'une partie de soi elle ne réagirait pas ça. Je sors tout de même de la salle de bain et lui fais mon sourire préparé à l'avance. Je n'arrive pas à croire que je vais retourner en cours. 

Malgré cela, 15 minutes plus tard je me retrouve devant l'enceinte du lycée. Vous savez quoi: il ne m'a pas manqué. 

- Ça va aller Clarke, me dit Raven en souriant.

Je ne peux pas lui en vouloir, elle ignore tout ce qu'il s'est passé, pour elle je suis celle qui est loin de son âme soeur. Plus pour longtemps, pensais-je. 

Je ne sais pas comment mais l'explosion n'a pas alerté grand monde, apparemment les accidents industriels arrivent plus souvent que je ne le pensais. 

- Oui, dis-je en soupirant et en faisant marcher mécaniquement mes pieds. 

Tout est resté pareil, je ne sais pas, je m'attendais à que les choses soient différentes mais rien n'est différent. A si, le casier de Maëva, il est recouvert de photos d'elle et de message de prière, apparemment elle est morte en héros. 

Je crois que c'est la première fois depuis deux semaines que je souris vraiment. Un héros, vaux mieux être aveugle que de de lire ça. 

Les cours sont toujours aussi ennuyeux et les profs me regardent avec compassion. 

- Salut Clarke, murmure Murphy à mon oreille, comment ça va aujourd'hui? C'est le grand jour!

Le grand jour, oui ça c'est sur, le grand jour. 

- Salut Murphy, répondis-je en poussant mon plateau pour lui laisser de la place. 

Depuis ce qu'il s'est passé Murphy est moi sommes devenus plus proche, bizarre n'est ce pas? 

- Alors, à quelle heure tu y vas ce soir? 

- 17h, dis-je en lui tendant mon assiette. 

- Il faut que tu manges Griffin, chuchote t'il en repoussant mon assiette. 

Je le fusille du regard et il me sourit satisfait. Connard.

- Comment tu peux manger après ce qu'il s'est passé? Chuchotais-je en baissant les yeux. 

- J'ai faim, dit-il comme si c'était une évidence, et puis je me porte très bien. 

La chance. La sonnerie sonne et pour la première fois je suis contente, je quitte la table et compte les heures, plus que trois. 

Trois heures plus tard je sais exactement ce qu'il me reste à faire. Cette longue souffrance va enfin prendre fin. Je cours, je cours vraiment. 

J'entends le bruit des avions au dessus de ma tête et je redouble d'effort. Je pense à mon père, à mes amis et à ceux que j'ai aimés. 

Terminal 3, porte 5B. Avion à l'heure. Je vois des parents, débarquer avec leurs enfants, eux ils ont des familles, moi aussi j'en veux une. 

Alors que certaines personnes courent pour tomber dans les bras de leurs conjoints mon coeur se serre. Je me mets sur la pointe des pieds et je le vois. 

Il à l'air dans un meilleur état qu'il ne l'était. Il porte encore des marques de l'explosion et il boite légèrement. Je le fixe et il s'arrête, cet enfoiré ose sourire. 

Je fais un pas vers lui dans un signe de défi et son sourire s'accentue; 

Ce sourire est contagieux et mes lèvres se retroussent jusqu'à mes oreilles. Je cours et je lui saute dans les bras. Il pousse un petit cri quand j'effleure ses côtes mais il me serre encore plus fort. 

- Tu m'as manqué, dis-je en sanglotant, cette clinique est beaucoup trop loin. 

- Toi aussi, je t'aime. Murmure t-il. 

- Moi aussi Bellamy, répondis-je en l'embrassant. 

Cette souffrance est finis, je suis enfin là ou je dois être.