"hard love" Bellarke moderne.

CHAPITRE 27

Jene réagis pas, seuls quelques mots arrivent à traverser mes lèvres:

-Comment?

Ilme regarde interloqué

-Comment quoi Clarke?

-Comment tu t'es souvenu?

Ilsoupire, sûrement apres s'être rendu compte que mon visage tropsérieux ne correspond pas à ma simple question.

-Quand je t'ai vu par terre, je n'est pas compris ce qui c'est passé.J'ai commencé à paniquer alors que j'étais censée m'en foutre detoi.... Ne te méprend pas mais j'étais persuadé que tu m'avaisabandonné alors je ne comprenais pas mon comportement. Je me suisapproché et tu étais encore un peu consciente, tu... tu t'esexcusée et tout m'est revenu.

Jerestais bouche bée devant son expression joyeuse.

-Je... Commençais je avant que les mots qui étaient dans ma bouchese transformèrent en eau de javel.

Finn....

Jene sais pas pourquoi je pensais à lui maintenant mais cette simplepensée me glaça le sang.

-Clarke? Tu te sens bien? Me questionna Bellamy le regardinterrogateur

-Finn, murmurais-je

Iltiqua, mais ne cilla pas.

-Il ne te feras plus rien Clarke, je te le promet, dit il le tonrassurant en me prenant la main

-Ce n'est pas pour moi que j'ai peur Finn, mais pour toi, pourOctavia, Raven, tous les gens qui me sont cher. Il sait comment mebriser, il l'a déjà fait une fois

-Je ne le laisserai approcher de personne, si jamais il ose semontrer, je le tuerai, dit il le regard noir

Jene répondis pas, je pressais légèrement sa main et le regardaisdroit dans les yeux.

-Mademoiselle Griffin, déclara le médecin, vos analyse sontrassurantes. Vous allez pouvoir sortir.

Bellamyse tourna vers moi et le visage radieux qu'il affichait me serrait lecoeur. Le médecin se racla la gorge et afficha une mine plus sévère.

-Seulement, un petit détail me laisse perplexe. Vous avez fait unetentative de suicide mademoiselle Clarke?

Jebaissais les yeux et la chaleur transmise par la main de Bellamy surla mienne me rassura. Je murmurais un faible oui en prenant vraimentconscience de mon geste.

J'étaisprête à mourrir, j'étais prête à tout abandonner.

- Vousvous doutez que je ne peux vous laissez sortir sans un accompagnementpsychologique, avez vous une personne qui peut veiller sur vous lestrois prochains jours?

-Moi, se précipita Bellamy. Moi, reprit il plus doucement, je meporte garant, elle déménagera chez moi.

-Parfait, fit le médecin en rangeant son calepin, vous inscrirezvotre adresse en sortant, la psychologue passera vous voir pendantles trois prochains jours. Tous vois parait correct mademoiselleGriffin?

-Oui, merci docteur.

Ilquitta la pièce en m'adressant un sourire. Je me tournais versBellamy:

-Tu n'étais pas obligé Bellamy

-Si Clarke, je te le dois bien, je... J'ai.... Je t'ai abandonné..

-Tu ne m'as pas abandonné Bellamy, pourquoi tu..

-Si, déclara t'il durement, tu étais avec Finn et moi j'étais avecMaèv...

Ilse tut en voyant la grimace qui habillait mes traits.

-Enfin, tu vois, reprit-il, j'étais persuadé que tu m'avait trahitalors que le traitre c'est moi.

Jepenchais vers lui et pris son visage entre mes mains. D'un élan detendresse je posais mon front sur le sien et le regardais dans lesyeux.

-Tais toi, ordonnais-je

-Tu me le diras? Demanda t'il

-Te dire quoi?

-Ce qui c'est passé durant ces trois mois.

Jesoupirais et me dégager, lui parler de ce que Finn m'avait faitendurer tant physiquement et moralement m'obligeais à remuer lepassé.

-Allons y, déclara t'il en se dégageant de mon étreinte, nous avonstrois jours devant nous, rigola t'il en m'embrassant sur la tempe.