"hard love" Bellarke moderne.

CHAPITRE 42: partie 4

Alors que nous nous dirigeons tous vers l'arme comme si c'était le remède pour la paix, une déflagration retentit et je suis comme propulsé en arrière. 

Une explosion, bordel c'est une explosion. On est dans un film de Bruce Willis ou bien?

Je heurte le mur et mon souffle est immédiatement coupé. Je me retrouve à l'autre bout de la pièce. Premier point positif de ma journée, la molécule présente dans mon sang m'évite de ressentir les réels dégâts de ma chute. J'essaye d'ouvrir mes yeux mais la poussière me brûle et m'empêche de distinguer quoique ce soit.

J'entends un grognement mais avec le bruit de l'explosion je suis incapable de deviner de qui il s'agit. 

- Bellamy? Tentais-je de crier malgré la fumée qui s'engouffre dans ma gorge. Bellamy? 

Malgré la fumée j'aperçois que la porte s'ouvre et qu'un filet de lumière perce la poussière. Je vois trois personne entrer et se diriger vers nous. Je me concentre pour m'appuyer sur mes avant-bras et tenter de percevoir Bellamy, la fumée se dissipe et je pousse un cri quand je vois un bras ensanglanté dépasser d'une des poutres qui s'est effondré. 

Je rampe vers cette horrible image et lorsque je suis sur le point de l'atteindre l'on m'attrape par les aisselles et l'on me tire vers la porte. 

- Bellamy! Criai-je les larmes aux yeux, laissez moi! Bellamy!

Je me débat mais mes forces sont encore trop faibles pour que je puisse lutter conte celui qui me tire. Je jurerai de reconnaître cet odeur mais seule l'image de ce bras inanimé occupe mon esprit. 

Lorsque j'arrive dehors je vois enfin l'étendue des dégâts, l'entrepôt n'a plus de toit et toute sa partie gauche est effondrée. La pression sous mes aisselles se dégage et je commence à courir, enfin j'essaye mais dès les premiers pas je tombe le nez contre le bitume.

- Clarke, arrête tu vas te faire mal, soupire une voix que je connais que trop bien. 

- Tony? Dis-je en sentant le sang couler dans ma bouche, qu'est ce qui se passe? Ou est Bellamy? 

Il se passe la main dans les cheveux pour les épouster et il me donne un regard rempli de compassion. Il ouvre la bouche mais je le coupe en levant ma main:

- Nan... dis-je en commençant à pleurer, je t'interdis de le dire tu m'entends? Pourquoi tu es la?

- C'est... C'est Bellamy qui nous as demandé de venir avec les gars, quand il a reçu ton texto il à tout de suite compris que quelque chose n'aller pas, il était censé être partit avec toi dans les 10 minutes pour qu'on puisse lancer la grenade mais... 

Je mets ma tête dans mes genoux, ce n'est pas possible, c'est tout bonnement impossiblement impossible. Tony se passe la main dans les cheveux et pou la première fois je remarque que Wick et Murphy sont derrière. 

- Il faut que j'y retourne, dis-je en me relevant et en me dirigeant vers le batiment. 

- Tu ne pas Clarke, le batiment va s'effondrer d'un moment à l'autre. 

Je ne l'écoute pas et cours vers le batiment. je tente de courir plus vite pour endiguer le flot de souvenirs qui me parvient, son sourire, ses mains sur moi, sa façon de me protéger et de me dire qu'il m'aime. 

Je t'aime Bellamy. 

Avant que je puisse franchir le seuil, une silhouette sors du nuage de fumée et se dirige vers nous. Je plisse les yeux mais je suis incapable de deviner qui est cette personne. 

Faites que ce soit lui, je vous en supplie, faites que ce soit lui.