CHAPITRE 11

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Je me réveillais. Mes yeux ne répondirent pas mais mais mains s'agitèrent frénétiquement.

- Elle se réveille! cria une voix féminine que je ne reconnaissais pas

J'entendis les pas de quelqu'un qui courait, et une autre voix de fille se fit entendre:

- Clarke, Clarke tu m'entends?

- Je... Ce fut le seul mots qui traversa mes lèvres

Je savais pourquoi j'étais là, c'était à cause de lui, à cause de Finn. Après ce qu'il avait fait, j'ai tentée de.. Enfin bref,apparemment j'avais échouée. J'étais toujours en vie, je ne lui avais pas échappée. Mes yeux s'ouvrirent et je me retrouvais en face de deux filles.

- Mon dieu Clarke, j'ai eu tellement peur si tu savais, pleura la première en se jetant sur moi et en prenant la main les yeux rougis par les larmes

- Octavia, laisse la respirer, dit doucement la fille appuyer à la porte, comment tu te sens Clarke ?

Je ne savais pas quoi répondre. J'étais perdu, comment est ce que je me sentais ? J'avais l'impression qu'un troupeau d'éléphant m'avait marché dessus. Mais ce qui m'inquiétais surtout c'est que je ne reconnaissais pas les personnes présentent dans la chambre d'hôpital. Je fermais les yeux, ma tête me donnais l'impression d'être sur le point d'exploser, et puisa dans mes forces pour former une phrase.

- Je ne sais pas, je... je suis désolé mais qui êtes vous ?

Elle ouvrirent toute les deux la bouches et firent une moue horrifiée.

- Clarke, c'est moi Raven, et là c'est Octavia, déclara t-elle en souriant

Je pris ma tête entre mes mains, fermais les yeux et tenta de puiser dans mes souvenirs mais la dernière chose que je me souvenais c'était d'avoir avalée ses pilules. Je sentis qu'il manquait quelque chose, j'avais perdu quelque chose, je me sentais vide.

- Je suis vraiment désolée mais je ne me souviens pas de vous

Celle qui s'appelais Octavia se mit à pleurer, et celle qui se faisais appelais Raven la pris dans ses bras.

Alors que celle ci s'apprêtait à ajouter quelque chose un garçon entra en trombe dans la chambre et lorsqu'il m'aperçut il poussa un long soupire de soulagement et vînt me prendre dans ses bras. Il était en tenue de sport, son tee-shirt moulait ses muscles et il dégageait une légère odeur de respiration.

Je commençais à me débattre, je ne savais pas qui il était et le fait de me trouver si près d'un homme après ce que Finn m'avait fait me répugnais. Il ne bougea pas, et je commençai à étouffer,ce n'était plus lui que je voyais mais Finn, je criais en vidant l'air de mes poumons et il me lâcha. Mais son image ne disparut pas,je le voyais encore entrain de s'appuyer sur moi en me chuchotant queje n'étais qu'une petite allumeuse. Je continuais de crier et de brasser de l'air avec mes bras et même lorsque les sons arrêtèrent de sortir de ma bouche, je fut incapable de me calmer. Je senti quel'on me maintenais les poignets et que l'on me demander de me calmer.

J'obéis lorsque son image disparut et que je revînt à la réalité face à mes trois inconnus qui affichaient des mines inquiètes, mais la douleur dans ma tête, elle, ne s'effaça pas. Je sentis quelque chose couler de mon nez, et la dernière image qui me parvînt fut le mystérieux garçon appelant un médecin.

Je me réveillais pour la seconde fois, toujours face à mes trois inconnus.

- Tu ne te souviens vraiment pas de moi ? demanda le garçon incrédule et l'air en colère

- Bellamy sa suffit, assèna Raven en l'assassinant du regard

Je me sentis tout de suite mal à l'aise

- Je suis désolée mais non, je ne sais pas qui vous êtes.

Octavia étouffa un sanglot mais elle fut coupée lorsqu'un médecin entra dans la chambre.

- Bonjour mademoiselle Griffin, savez vous quelle jour nous somme

 - Le 28 juillet, répondis-je du tac au tac

- Nous sommes le 30 novembre mademoiselle, mais ne vous inquîetez pas, l'amnésie est un cas très courant après un traumatisme comme l'accident que vous venez d'avoir. Il va falloir vous garder en observation toute la semaine.

- Quoi toute la semaine ? S'écria Bellamy, c'est hors de question.

- On pourrait la prendre à la maison, proposa Octavia entre de hoquet de pleure

- Cela pourrai s'envisager à une seule condition, il faut que mademoiselle Griffin accepte

Ils se tournèrent tous vers moi. Et je répondis instinctivement :

- Oui.

"hard love" Bellarke moderne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant