CHAPITRE 23

973 74 4
                                    

Je sors de l'hôpital accompagnée d'Octavia mais je me sens seule. Nous n'avons pas échangée un mot après l'épisode Bellamy mais surtout depuis sa révélation.

« Je ne sais pas ce qui c'est passé mais ce que je sais c'est que mon frère n'est plus le même »

Nous montons dans la voiture et elle me dépose chez moi toujours sans un bruit, sans un mot. Elle m'aide à descendre, me rend mes clés et part, il me semble l'entendre renifler mais je suis encore trop faible pour crier son nom. Je regarde l'état de mon appartement et soupire, tout est sans dessus dessous et une vague de souvenirs me fait tourner la tête. Je n'ose même pas penser au baiser entre Bellamy et moi. Je me dis que ce n'est pas la peine car il ne tardera pas à me retrouver, j'espère que lorsque Finn me retrouvera il me tuera.

Oh mon dieu Finn ! Je lme dirige en courant vers mon ancien ordinateur que je trouve par terre. Je pris pour qu'il soit encore chargé mais en vain. Je cours une nouvelle fois à la recherche de mon chargeur et parviens à l'allumer. Certaine touche son tomber mais peut importe je me connecte et me rend sur mon journal intime enligne.
Je valide la page avant que celui-ci soit envoyé à la police. Je souffle, m'adosse contre mon bar et observe la scène qui se déroule sous mes yeux. Toutes les photos de mon père sont déchirées. C'est la goutte de trop, je m'effondre et laisse les larmes couler.

Je me hisse difficilement sur mes jambes et attends quelques secondes pour me stabiliser. Je me dirige dans mon grenier, prend mes cartons et commence à les remplir.

Cela fait deux heures que j'essaye de remplir mes cartons. Aprèsplusieurs chute j'ai mis mes protèges genou et pour la premièrefois j'ai rigolé, j'ai rigolé en m'apercevant devant le miroir.

Je m'agenouille devant un des livres de mon père quand un bruit se fait entendre à l'extérieur. Je me lève et me dirige vers ma batte de baseball. Je me place dans l'ombre et dès que la portes'ouvre j'abats la batte de toute mes forces et la forme s'écrase contre le sol dans un fracas de verre ainsi qu'un cri qui ne me paraît pas humain.

- Bellamy ? M'exclamais-je

- Ta gueule, t'es pas réel, dit-il en crachant, en se redressant sur ses coudes et en tentant de se relever.

Du sang perle sur ses coudes et je comprend que la bouteille qu'il tenait dans la main c'est cassée sous le chocs de ma batte et des bouts de verre s'enfonce dans ça peau.

- Attention Bellamy, dis-je calmement en le prenant par l'épaule pour qu'il s'appuie sur moi.

Il me repousse, je tombe sur les fesses et il se redresse enfin mais râle en apercevant l'état de sa bouteille d'alcool. Il tourne enfin le regard vers et fixe mes genoux. Je me dirige vers lui les bras tendus devant moi.

- Je deviens fou hein ?

- Quoi ?

- Je te vois alors que tu n'es pas la, tu es morte

- Bellamy, je suis la, chuchotais-je en m'approchant encore et en collant ma main sur sa joue, tu m'as vu à l'hôpital aujourd'hui avec... avec Maêva

Sonregard se perds, il paraît perdu, il met la main sur la mienne et meregarde dans les yeux

- Clarke ? Dit-il d'une voix tremblante

- Bellamy, soufflais-je en souriant et en baissant les yeux ne pouvant affronter son regard. Il croit que je l'ai abandonnée.

- Tu es morte

- Nan je suis la Bellamy

- Nan tu es morte pour moi, cria t-il en me repoussant

Il fit un pas vers moi en m'apercevant tomber mais se ravisa et ses yeux reprirent leur forme habituel. Il repartit en courant et après avoir puisée sur mes forces pour me relever je décidais de le suivre.

Il marchait difficilement et s'arrêtait pour s'appuyer sur les lampadaires afin de reprendre son équilibre. Je l'entendais marmonner mais seuls des sons incompréhensibles me parvenaient.

Je le rejoins et m'arrêtais à côté de lui lorsque je réalisais l'endroit dans lequel nous nous trouvions. Il ne broncha pas, il ne tourna même pas la tête vers moi lorsque je lui pris la main.

Nous contemplâmes le spectacle qui se déroulait sous nos yeux. Les souvenirs m'étouffait et je crois que Bellamy ressentait la même chose que moi car son souffle devînt plus rauque. 

Je ne sais pas si Bellamy à oublié ou à décidé de me détester mais ce que je sais, c'est qu'a ce moment la, devant ce lac, Bellamy et moi ne faisons qu'un. 

"hard love" Bellarke moderne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant