Mon corps percute le sien et je l'embrasse de toutes mes forces. Je sais qu'il a peur, je sais l'effort qu'il vient de faire, je sais que ça ne lui ressemble pas de faire ça. La seule façon que j'ai de le rassurer, c'est de l'embrasser et d'essayer de faire passer à travers mon baiser tous les sentiments que j'ai pour lui.
Il passe ses bras autour de moi et je fais un pas en arrière en espérant qu'il me suive à l'intérieur sans décoller son corps du mien. Je n'attends pas plus longtemps et le plaque contre ma porte après l'avoir refermée d'un coup de pied. Il s'accroche à mon cou tandis que l'une de ses mains vient empoigner fermement mes cheveux. Il approfondit le baiser en venant passer sa langue sur ma lèvre inférieure et j'entrouvre la bouche pour pouvoir goûter à l'ivresse de sentir nos langues danser ensemble. J'en profite pour caresser l'intégralité de son corps, comme pour m'imprégner de tout son être, comme pour m'assurer qu'il est bien là, contre moi.
Je n'arrive pas à croire qu'il soit chez moi, avec moi, en train de m'embrasser. J'en oublie toute la journée, absolument affreuse, que je viens de passer. J'ai eu tellement peur de le perdre. Je me sentais tellement mal de lui avoir envoyé ce message. Evidemment que je ne pouvais plus continuer comme ça, je souffrais beaucoup trop, mais le perdre aurait été tellement pire.
_Je suis désolé pour hier, il souffle.
Je ne lui laisse pas le temps d'en dire plus et le fais taire et écrasant ma bouche contre la sienne. Je n'ai pas envie qu'il s'excuse, je n'ai pas envie de parler de ça. Il vient de m'avouer qu'il était amoureux de moi. J'ai envie de le rassurer, de lui montrer que tout va bien se passer, que je ne l'abandonnerai jamais, que lui et moi, c'est au-delà de tout ça.
Lui et moi, on est plus.
Je passe mes mains sur l'arrière de ses cuisses pour qu'il se hisse contre moi. Il ne se fait pas prier et enroule ses jambes autour de mon bassin. Je me dirige comme je peux vers les escaliers. Je manque de me vautrer un nombre incalculable de fois, mais je n'en ai rien à faire. Ses lèvres partent à l'assaut de mon cou et, encore une fois, il me marque. Mes jambes menacent de lâcher lorsque je le sens passer sa langue sur le suçon qu'il vient de me laisser. Ces suçons qui ont une toute autre signification maintenant.
J'arrive tant bien que mal en haut et je vais directement dans ma chambre pour m'allonger sur le lit, Louis au-dessus de moi. Il descend ses lèvres sur mon torse, puis vient agacer l'un de mes tétons avec ses dents, ce qui me fait réagir dans la seconde.
Mon corps se cambre pour venir se coller au sien et son nom passe la barrière de mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler.
_Mon Coeur, embrasse-moi je t'en supplie.
_Tout ce que tu veux, Bébé, il murmure avant de venir glisser sa langue contre la mienne.
Je m'accroche à lui comme si ma vie en dépendait. Et en réalité, je me rends compte que c'est un peu le cas. Je n'ai jamais été amoureux avant lui. J'ai eu des relations, mais jamais je n'ai eu les sentiments que j'ai envers Louis. Ces sentiments qui m'ont poussé à rester avec lui malgré toutes les douleurs, ces sentiments qui m'ont donné l'espoir qu'il accepte un jour notre relation, ces sentiments qui m'ont permis de tenir depuis tout ce temps, ces sentiments qui m'explosent en pleine gueule à chaque fois qu'il me touche.
_Je suis pas le mec qu'il te faut, je devrais te laisser partir, il souffle en laissant tomber sa tête sur mon épaule.
Louis est brisé, je le sais depuis longtemps. Il n'a pas confiance en lui. Il pense que personne ne peut l'aimer parce qu'il se déteste sans que je sache pourquoi. Il me reste tellement de choses à découvrir sur lui et j'ai bien l'intention de tout connaître.
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À pas de loup - Tome 1
FanficDepuis tout petits, on nous dit qu'il faut croire en ses rêves. Que tout est possible. En grandissant, on comprend qu'il y avait une part de mensonge. N'y en a-t-il pas toujours une dans ce que les adultes disent aux enfants ? Parfois, les rêves se...