Lien de Sang

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Jessica

Je ressemble à un zombie toute la nuit les mots de mon père me reviennent tel un disc qu'on a mis en mode répétition. Je ne sais toujours pas comment j'ai eu la force de rester jusqu'à la fin de la discussion, de mette excuser pour monter digérer tout ce qui a été révélé, de monter les vingt marches de l'escalier, d'enfiler mon pyjama.
Ma mère est venu voire si j'allais bien, et pour me dire qu'elle s'occuper des enfants qui m'ont réveillé j'ai prétexté un mal de tête quand ils ont commencé à s'inquiéter sur ma mine morose.

Après une heure à regarder le plafond je parts prendre une douche mais larmes se sont mis à couler en me rappelant de ma discussion la veille avec Hayden.

La maison est silencieuse, je parts à la cuisine toujours personne je vois mon père au loin dans le jardin.
Il m'informe que maman a déposé les enfants chez leur ami Cayley et Chris sont partis a la fac et Jared à son entreprise.

Mon père me prépare un petit déjeuner qu'il me force à manger. Je pioche un peu de croissant et bois du thé. Je n'est l'appétit s'est comme si une boule était coince a travers ma gorge.

On s'installe dans le salon il essai d'entamer la discussion qu'il rentre demain. Nos parents ont acheté ce chalet se situant hors de la ville pour qu'on y passe les fêtes ou d'autres fois les week end en famille. Après mon accouchement mon père ne voulait pas que je reste seul avec les enfants je suis rester vivre quelques mois avec eux  avant de batailler avec lui pour avoir un chez moi, Jared m'a décoté un logement à quelques pâtés de maison des parents. Lors de mes gardes de nuit soit mes frères viennent dormir à la maison ou soit je laisse les enfants chez les parents.
Mon père a toujours était un confident, malgré qu'on n'est pas de lien de sang c'est le seul repère paternel que j'ai toujours eu et il a assume ce rôle sans tenir compte des jugements des autres.

Il pose sa tasse de café et de demande mon ressenti face à ce qu'ils m'ont révélé. Je lui raconte ma discussion avec  Nathan, la douleur que j'ai ressenti après notre discussion. J'ai plus les mots mon esprit fait un blocus sur lui c'est son frère qui a tué mon bébé. Mon père me lance un regard septique avant de m'avouer que la manière dont j'ai réagi qu'il a quelque chose d'autre. 
Une autre souffrance cachée une blessure réouverte et la peur de demain. A ces mots mes larmes que je pensais taries avec une nuit en pleure se déversent comme une fontaine. Il vient me prendre dans ses bras et comme un signal je cris toute cette douleur enfouis en moi.
Comme je le déteste lui, comme je le haïs lui, pourquoi est il revenu lui, pourquoi m'ont ils pris mon bébé lui, pourquoi je souffre et non pas lui.

Je sens une douce main me réconforter je n'est pas besoin de me retourner pour savoir à qui ça appartient. 
Mes parents m'ont toujours apporté leur soutien quand je suis revenu de New-York  détruit et enceinte. Ils m'ont motivé à aller de l'avant reprendre mes études tous en élevant mes enfants. Même s'ils en connaissent une partie je leur dois toute la vérité.
Je prends un souffle de courage et leur raconte mes premiers mois à l'Université de New-York de mon amitié avec Scott qui avait quelques années de plus que moi mais il y a eu une symbiose de nos groupes d'amis. Lors de nos rencontre j'aimais le remettre à sa place par rapport aux autres qui avaient l'habitude
d'exécuter tous ces ordres. Au fil du temps nous sommes devenu inséparables, mais l'un comme l'autre on ne supporté pas de voire l'autre proche d'une personne. De fil à aiguille nous avons entamé une relation même si j'étais pas près à passer le cap il a était toujours compréhensif et on se limité à des flirte des baisers. Lors de mes périodes de révision des examens de fin d'années Scott s'est absenté pour une urgence familiale, il est revenu un peu distant la tête ailleurs. Pour ne pas me prendre la tête je lui ai fait état de son changement. Il m'a explique qu'il avait un différent avec son grand père par rapport à ces choix professionnels mais que ça n'avait aucun rapport avec moi qu'il m'aimait que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivé malgré mon sale caractère.
A cette pensée un rire nerveux m'échappe.
Il est devenu plus attentionné il m'aidait dans mes révisions on passait plus de temps ensemble on se découvrait. J'avais validé mon année il m'a organisé une soirée en amoureux pour fêter cela. A l'époque je me suis dit que c'était la meilleure soirée de toute ma vie celui d'être fait femme par l'homme qu'on aime qui bous chérie.
Une semaine après il a du encore repartir pour une urgence familiale. J'avais plus de nouvelle les jours suivant sa puce hors service. Ces supposés amis non plus n'avaient pas nouvelles. J'avais décidé de rester quelques jours de plus au campus mes amis n'avaient pas fini leur examens j'allais pas être seul. Vanessa une amie de ma colocataire et une adepte de magasine people est venu un jour en furie dans notre chambre pour allumer la télé et nous montrer un page spéciale sur le mariage du petit fils d'un richissime homme d'affaire. Malgré nos contestations elle a insisté pour qu'on regarde jusqu'à la fin tout en me lançant des regards regard compatissant que je n'avais pas su interpréter sur le champ.
Au fur à mesure de l'interview qu'il avait lui même donné avec sa fiancée j'ai cru que la terre s'ouvrait sous mes pied. J'ai pas chercher loin je l'ai rappelé toujours hors service je lui au envoyé un mail l'adresse n'était plus attribué je suis aller voire ces amis certains étaient aussi un peu étonnés que moi mais vu que tous connaissaient son identité réel mais on respecté son souhait d'être un autre personne car n'ayant jamais chercher à être poursuivi par les paparazzi. Mais les deux qui étaient plus proche de lui vu qu'ils viennent du même monde pour toute réponse à mes questions me demande d'attendre son appel qu'il va tout m'expliquer car la situation étant aussi compliqué pour lui. Comme si c'était lui qui ressenti le regard des autres dans le campus les chuchotements la honte la vie n'est pas un conte de fée comme dans les films. Avant que je ne ressorte de la chambre on m'a tendu un portable quelqu'un était à l'autre bout du fil. J'ai posé le téléphone à mon oreille d'une main tremblante. Il était à l'autre bout du fil je n'ai retenu que ces mots il faut qu'on parle ne part pas. Pour ne pas montrer ma faiblesse devant les autres j'ai tenu a couper court et je lui ai posé la seule question qui pouvait tracer notre destiné s'il compte toujours l'épouser.
Malgré que j'ai entendu un chéri on t'attend qui je suis sûr lui était adressé j'ai tenu à entendre sa réponse car notre relation m'a appris une chose s'il prend une décision rien ni personne ne peut le faire changer d'avis. Son oui à fini par sceller notre destin. J'ai rendu le téléphone sécher les larmes qui coulaient et retourner dans ma chambre.
J'ai trouvé ma colocataire et sa copine dans la chambre qui s'étonne que je ne fasse pas un scandale. J'ai profité une fois seule pour appelé Lyn et Camille pour les expliquer la situation car à force de vouloir être forte j'allais finir par craquer.

Je les ai rejoins en France ou Lyn débuter sa formation en pâtisserie, elles ont étaient  d'un soutien car deux semaines après mon arrivé il fêtait son mariage donc il était avec moi en même temps que sa fiancé je n'étais qu'un passe temps pour ces fins d'études. le pire est que c'est ce jour que j'ai su ma grossesse oh que je l'ai maudit à cet instant. Aprés une semaine à peser le pour le contre j'ai décidé de garder les enfants.

Je me tourne vers mes parents et leur demande si je suis un monstre d'avoir ne serait se un instant infime penser à avorter.Mon père me prends dans ces bras et me dit que j'en suis pas un, que j'avais le droit de penser à tous les options et que l'essentiel est d'avoir choisie la meilleure pour ma personne et ma conscience. Je leur demande alors pourquoi il a fallu qu'on se revoit pourquoi le destin l'a t'il remis sur mon chemin encore et encore, pourquoi m'a t'il pris mon fils. Face à leur incompréhension sur mes mots avec les larmes je leur avoue le nom de l'identité du géniteur des mes enfants qui est d'autre que le petit fils de ma patiente madame Taylor, Lucas Taylor