Prémonitions

Chapitre 45 : Rester en vie

- Pourquoi, je vais te le dire. J'ai la haine contre vous les jeunes femmes célibataires. Vous vous croyez tout permis. J'en ai déjà tué plusieurs dizaines à travers tout le pays. Vous agissez en toute impunité, vous séduisez des hommes mariés. Et à cause de vous, des milliers de famille ont été brisés. Et puis, je t'ai vu lors d'un de tes bulletins météo sur cette foutue chaîne locale, il y a trois semaines. Tu te pavanais en quête d'une nouvelle proie alors j'ai pensé que tu méritais une punition. Et je me suis souvenu de vous toutes, toi et tes trois autres copines, vous êtes toutes pareilles alors je me suis dit que c'était le moment d'agir. Expliqua David Miller.

- Mais c'est faux. Je ne suis jamais sortie avec un homme marié. Je n'ai jamais brisé de famille. D'ailleurs, cela fait longtemps que je n'ai personne dans ma vie. Hurla Julie, qui ne comprenait pas ce qu'il disait. Il devait sûrement avoir un problème psychologique pour débloquer comme ça.

Du côté des deux militaires, Sam comprit que David Miller avait retrouvé Julie Dawson.

Elle cria :

- Jack, vite vite, prévient la police !

- Quoi ? S'exclama Jack en se précipitant dans la salle de bain.

- Je viens d'avoir une vision. David Miller est revenu chez Julie Dawson. Il faut faire vite ! S'écria la militaire, angoissée de ne pas arrivé à temps pour sauver la jeune femme.

Jack prit son téléphone et tenta d'appeler les deux agents du FBI mais personne ne décrocha. Il appela la police, leur patrouille ne répondait pas non plus. Une nouvelle patrouille se mettait en route pour aller au domicile de Julie Dawson mais elle ne serait pas là avant quinze minutes. Jack mit un pantalon en vitesse et un t-shirt. Sam enfila un jean et mit un gilet par-dessus son haut de pyjama et ils partirent à la voiture.

En quelques minutes, ils arrivèrent devant la maison. Il n'y avait aucune lumière à l'intérieur. Jack alla voir la patrouille de police qui devait surveiller la maison et il trouva les deux policiers morts. Sam et lui allèrent devant la porte d'entrée doucement. Ils entendirent des cris, ceux d'un homme et d'une femme, puis des bruits de coups.

David s'approcha et lui assena plusieurs gifles puis des coups de poings dans l'abdomen. Julie cria de douleur sous ces coups. Elle fut étourdie pendant quelques secondes.

L'agresseur s'écria :

- Tu n'as que ce que tu mérites, salope ! !

Sam et Jack entendirent cela. Ils se regardèrent et décidèrent d'agir. Jack fit des signes de la main qui correspondaient à des codes militaires. Jack ouvrit la porte d'entrée aussi lentement que possible pour éviter de se faire repérer. Il passa devant et Sam le suivit.

- Laisse-moi partir, s'il te plaît ! Supplia Julie, des larmes coulaient de plus en plus le long de ses joues.

Elle ne pouvait pas les essuyer puisque ses mains étaient menottées. Julie essayait de rester en vie. Elle espérait que la police viendrait très vite car elle ne tiendrait plus très longtemps. Des douleurs se firent sentir partout dans son corps. Elle devait avoir des hématomes sur tout l'abdomen. Du sang coulait de ses lèvres sous les coups des gifles qu'il lui avait donné. Sa force était puissante et sa rage ne faisait que l'amplifier.

Jack comprit très vite en entrant dans le vestibule que les cris provenaient du salon. Il avança doucement, son arme à la main. Sam était juste derrière lui.