Chapitre 5 : Terrifiante nouvelle

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Pendant ce temps, Janet opérait Sam. Cette dernière était allongée sur la table d'opération. Janet avait arrêté l'hémorragie de la blessure dans le dos de la jeune femme. Puis elle l'avait recouvert d'un pansement pour éviter tout risque d'infection. Cela faisait deux heures qu'elle était dans cette salle. Cependant, Sam avait d'autres blessures à l'abdomen, Janet était en train de suturer une artère. Quand soudain, celle-ci s'ouvrit de nouveau. L'hémorragie devient très importante en quelques secondes.

Le docteur Fraiser s'écria :

- Aspiration.

Un autre médecin s'exécuta rapidement mais cela ne changerait rien. Le sang se répandait autour de la blessure Janet n'arrivait pas à voir d'où venait l'hémorragie. Soudain, le moniteur sonna, ce qui signifiait que le cœur de Sam s'était arrêté. Janet prit peur mais essaya de garder son calme. Le temps était compté à présent. Le médecin de la base réussit tout de même à clamper l'artère, le saignement s'arrêta aussitôt. Mais la tension chuta aussi.

Janet cria :

- J'ai besoin des palettes internes.

Une seconde plus tard, Janet eu l'appareil en main.

Elle prit les palettes et serra le cœur puis elle dit :

- Charger à 20 joules, dégager.

Mais rien ne se passait.

Elle s'écria :

- Donnez-lui une ampoule d'adrénaline. Charger à 30 joules, dégager.

La seconde décharge ne donna aucun changement. Janet commença à désespérer. Elle continua encore trois fois mais le moniteur sonnait toujours. Janet ne pouvait pas arrêter, elle essaya de sauver la vie de sa meilleure amie pour tous les moyens qu'elle avait.

- Passez une deuxième ampoule d'adrénaline.

Elle fit un massage cardiaque interne pour que le cœur reparte. Malgré tous les efforts, la situation ne changeait pas.

Au bout de trente minutes, un des médecins qui assistait Janet lui dit :

- Je suis désolé de vous dire cela mais c'est fini. Il n'y a plus rien à faire.

Janet le regarda et comprit que c'était trop tard. Sam ne reviendrait pas. Elle avait les larmes aux yeux.

Le docteur Janson déclara :

- Heure du décès : onze heures et six minutes.

Une infirmière nota l'heure sur le dossier puis débrancha les moniteurs pour faire cesser le bip qui indiquait que Sam était morte. Janet se figea devant la table d'opération. Ce n'était pas possible, elle devait faire un cauchemar. Elle allait se réveiller, se dit-elle. Sam était une des personnes les plus battantes qu'elle connaissait. Elle s'était toujours battue pour rester en vie. La militaire avait connu une possession par un Tok'ra, par une entité extraterrestre, elle avait résistait à des dizaines de tortures. Tout ça pour rien et pour mourir d'une blessure faite par un vaisseau goa'uld.

Les soignants, qui se trouvaient autour du corps sans vie de Sam, rangeaient et nettoyaient la pièce. Mais avant, un interne prit le soin de refermer l'abdomen de la militaire. Pour respect pour sa dignité, il effectuait les sutures.

Le docteur Janson signa le dossier et dit à Janet :

- Vous devriez sortir et vous asseoir.

Le médecin de la base n'arrivait pas à parler tellement elle était sous le choc. Ce n'était pas la première patiente qui mourrait lors d'une opération qu'elle avait pratiqué. Seulement Sam comptait énormément à ses yeux. Les deux jeunes femmes avaient très vite noué une relation d'amitié profonde dans ce milieu rempli d'homme, qui parfois avait peu de considération pour les femmes. 

Elles se soutenaient mutuellement et se confiaient l'une à l'autre. Elles pouvaient compter sur l'autre en cas de problème. Janet avait l'impression de l'avoir abandonné. Elle se trouvait en état de choc. Une des infirmières lui donna une chaise et elle s'assit. Les larmes coulaient le long de ses joues.

Le docteur Janson sortit de la salle et alla à la rencontre du général Hammond et des trois membres de l'équipe SG 1. Jack aperçut le médecin et sentit tout de suite que quelque chose n'allait pas.

- Bonjour, nous avons opéré le major Carter. Elle avait de très grave blessure dans le dos que nous avons put soigner. Seulement, nous avons constaté que ce n'était pas la seule. Nous avons tenté de soigner ces autres blessures. Malheureusement, en suturant une artère, une hémorragie est apparue. Dans le même temps, le major Carter a fait un arrêt cardiaque. Nous avons fait tout notre possible mais tout ce que nous avons tenté n'a pas fonctionnait. Je suis désolé de vous annoncer cette terrible nouvelle mais le major Carter est mort sur la table d'opération. Je vous présente toutes mes condoléances. Expliqua le médecin.

Le général Hammond acquiesça, le docteur partit en laissant aux militaires le temps de digérer cette funeste nouvelle. 

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