Chapitre 44 : Une nouvelle agression

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Un peu plus tôt dans la soirée

Julie Dawson se sentait en sécurité, trois agents du FBI veillaient sur elle. Ils avaient sécurisé tous les accès de la maison. Ils avaient installé une alarme. De plus, une patrouille de police était garée dans la rue et surveillait la rue. Elle avait été nerveuse toute la journée. La jeune femme n'arrêtait pas de penser à cette nuit quand elle avait vu cet homme dans sa chambre.

Jamais elle n'avait ressentit la moindre peur. Elle vivait seule depuis un bout de temps déjà dans cette grande maison. Elle faisait attention comme toute femme vivant seule mais elle n'avait jamais ressenti de réelle menace jusqu'à la nuit dernière. Heureusement pour elle, la police était arrivée avant que son agresseur n'aille plus loin. 

Son cœur n'avait jamais battu aussi vite qu'à ce moment là. Et puis, après avoir été sauvé, on lui avait appris que son agresseur était sans doute un ancien camarade de lycée. Elle ne comprenait pas pourquoi il s'en était pris à elle. Qu'avait-elle pu lui faire pour que quinze ans après, il vienne s'en prendre à elle et ses amies.

D'ailleurs, elle n'arrivait toujours à croire que Jenna et Daisy étaient mortes. Elles avaient perdu le contact mais ces derniers temps, elle pensait à les retrouver et renouer avec elles. Mais à présent, c'était impossible. Ses nerfs avaient été mis à rude épreuve aujourd'hui. Julie fit donc à la cuisine pour se détendre et penser à autre chose. Elle fit des spaghettis bolognaise et elle en donna aux agents du FBI, qui appréciaient cette attention.

Après avoir mangé, elle fit la vaisselle et alla se détendre en prenant un bain. L'eau avait coulé dans la baignoire, la mousse flottait sur toute la surface. Julie y entra et respira lentement. Elle sentit tout de suite une agréable odeur de rose et de jasmin. L'eau était à une bonne température et petit à petit, ce bain fit son effet. Julie sentit ses muscles se relâcher et tout son corps se détendit.

Au bout d'une heure, Julie sortit du bain. Elle se sécha et passa un pyjama. La fatigue arrivait et elle n'allait pas tarder à aller se coucher. Elle sortit de la salle de bain et alla voir les agents qui se trouvaient au rez-de-chaussée. Mais, tout à coup, elle sentit que quelque chose clochait. Elle tendit l'oreille mais il n'y avait aucun bruit suspect. La jeune femme croyait qu'elle se faisait des idées. La paranoïa l'envahissait un peu plus à chaque seconde mais elle tenta de rester lucide.

Elle descendit les escaliers et se dirigea vers la cuisine. Après avoir bu un verre d'eau, elle alla voir les agents qui étaient dans le salon. En entrant dans le salon, elle vit les deux corps des hommes étendus sur le sol. Julie fut plus que surprise et la terreur l'envahit. 

Elle mit ses deux mains sur sa bouche. En s'approchant, elle vit que chacun d'eux avait une balle dans la tête. Son premier réflexe fut de se diriger vers le téléphone. Mais, l'homme cagoulé réapparut à l'entrée de la pièce.

La jeune femme voulut s'enfuir mais l'homme fut très rapide et l'attrapa par une jambe. Elle tenta de se débattre de toutes ses forces mais son agresseur était beaucoup fort qu'elle. En un rien de temps, les deux mains furent attachées avec des menottes au-dessus de sa tête.

L'homme la regarda et lui dit :

- Alors Julie, on a voulu me fuir. Je t'avais bien dit que je reviendrais. Tu vas payer pour tout ce que tu m'as fait.

- Je ne t'ai rien fait, David. S'écria la victime.

- Ah je vois qu'on sait déjà qui je suis. Ce n'est pas un grand problème. Tu vois, même avec le FBI et la police, j'arrive à venir te voir. Je n'ai peur de personne. Tu ne m'as peut-être rien fait physiquement mais je vous ai entendu. Quand vous étiez dans les couloirs du lycée, un jour, vous avez parlé de moi. J'ai tout entendu quand vous disiez « Tu sais ce pauvre petit David, il a perdu ces parents. Il paraît que sa mère s'est suicidée et que son père trompait tout le temps sa mère. Vous vous rendez compte. Oui c'est de la mauvaise graine. C'est pour ça qu'il nous évite. ». Je ne l'ai pas oubliais. S'exclama son ravisseur.

- J'avoue qu'on a dit ça mais tu n'as pas entendu le reste de la conversation. Nous savions que tu n'as pas eu une vie facile et que c'est normal d'avoir été traumatisé. Répliqua la jeune femme, effrayée.

- C'est faux. Et puis, c'est trop tard. Cria l'homme, énervé.

- Pourquoi maintenant ? Après plus de quinze ans ? Rétorqua Julie qui voulait savoir pourquoi elle. Pourquoi ce cinglé lui en voulait après tout ce temps ? Et en même temps, elle espérait gagner du temps et que quelqu'un viendrait lui porter secours. 

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