Chronique de Célia : Dealeuse Et Meurtrière

Chapitre 11

Lorsque j'ai ouvert les yeux la première personne à mon chevet était Ma Mère à mes côtés. Ma vue était encore un peu brouillée mais je la reconnaissait et cela même par son parfum mais qu'est-ce qu'elle venait chercher ici ? Et qui lui a dit que je me trouvais en ce lieu ? Elle a remarqué que j'étais réveillée, alors elle alla chercher une infirmière

_Infirmière : Bonjour Mademoiselle, je suis bien contente de vous revoir parmi les vivants

Je ne savais pas de quoi elle parlait mais si j'en avais et la force je l'aurai gifler.
Je lui ai juste adressée un sourire forcé.

_Je vais vous faire des petits examens et je vous laisserai vous reposer

Elle a prit la température, elle m'a piqué plusieurs fois cette incompétente ne trouvait pas où se situait ma veine et au bout d'un moment j'ai craqué mais j'avais le corps tellement endolorie que je n'ai pas réussi à la gifler, et heureusement pour elle.. Dix minutes après votre amie a enfin trouvé ma veine après m'avoir abimé la peau.

Ma mère me regardait avec tellement de pitié

_Bonjour Mademoiselle Nalya, contente de vous voir.

_Appelez-moi Nalya et tutoyer moi s'il vous plaît, nous sommes amies pas vrai ?

Elle acquiesça

_Que me vaut l'honneur de cette charmante visite, fin vous comprenez

_L'un de vos travailleurs nous a informé que vous étiez à l'hôpital et mal en point et vu que nous n'avions pas été près vous durant le deuil de votre ami, je tenais au nom de toute notre famille à venir vous rendre visite

_Merci ça me touche vraiment

_Je vous ai fait un petit plats du gratin (Lasagnes) tenait, j'ai tout fais pour le garder au chaud

Je lui ai fais un grand sourire en guise de remerciement mais j'hésitais à manger, parce que lorsque la personne qui vous a drogué à l'âge de treize ans vous emmène à manger évidemment vous avez des doutes. Mais bon je n'avais plus ou moins rien à craindre, puisqu'elle ne savait pas qu'elle ne savait pas que j'étais Célia et puis c'était l'un de mes plats préféré

_C'est Délicieux, je pense n'en avoir jamais mangé d'aussi bon

_Merci

_Quelque chose vous tracasse ?

_Pas grand chose et je ne voudrai pas vous ennuyer avec mes problèmes et vu votre état il..

Je lui coupais la parole un peu énervée

_Je suis peut-être clouée sur un lit de malade mais cela ne fait pas de moi une malade et si je vous pose la question c'est que je m'intéresse à ce qui vous arrive alors racontez-moi

_D'accord. Alors, il se passe que dans notre famille nous sommes entrain de rencontrer des petits problèmes, fin de grands problèmes financiers et il nous sera impossible pendant un moment de rentrer à l'étranger où nous habitons et ça doit faire treize ou quatorze ans que nous sommes parti et nous ne nous retrouvons pas vraiment, à l'heure qu'il est mon mari sillonne les rues à la recherche d'un travail et nous sommes obligés de quitter l'hôtel vu que bientôt nous ne pourrons plus payer