Chronique de Célia : Dealeuse Et Meurtrière

Chapitre 47 : Je t'aime 1/2

4 ans plus tard  : PDV OMNISCIENT

Après tant d'années aujourd'hui nous nous retrouvons devant la tombe de cette personne qui nous fus si chère.

Quatre ans plus tôt  : PDV Célia

??_ Cécé ! Ta famille...Ta famille.. elle a..quit..té l'hôpital dit-elle essoufflée...

_Tu racontes quoi Malicka ? Parle plus doucement tu vas t'étouffer.

_La chambre qu'elles occupaient est totalement vide, il n'y a plus aucune trace de leur passage, elles sont parties.

Bon, que je garde mon calme, il faut que je garde mon calme. Elles ne fuiront pas indéfiniment. Tôt ou tard elles pointeront le bout de leur nez. À ce moment là elles ne pourront plus s'échapper.

_Elles n'iront pas bien loin. Elles commettront une faute, une toute petite mais qui leur sera fatale.

_,Espérons dit Malicka

L'atmosphère était redevenue normale ou presque.
J'avais conseillée à Malicka de rentrer, elle avait un foyer à tenir et devait s'occuper de ma filleule.
Elle l'a laissé pendant trop longtemps.

Elle prit donc la route, emmenant avec elle ma belle-mère. Elle devait aussi se reposer le voyage avait été long, une chambre de notre hôtel était déjà apprêtée.

Je restai donc dans mon cocon avec ma petite famille.
Joëlle était devant le berceau des filles.
Il les regarde comme des bijoux.

_Et dire que neuf mois plus tôt, je ne voulais ni de l'une, ni de l'autre.

_C'est qu'au fil du temps, on change ma Cécé.

_Tu penses que si j'avais avorté, nous serons arrivés où nous sommes aujourd'hui.

_Sincèrement je ne pense pas, mais je ne préfère pas imaginer ce qui se serait passé dans ce cas. Les choses sont autres, tant mieux.

_Tu as peut-être raison.

_J'ai toujours raison serait mieux.

_Mais oui, mais oui si tu le dis.

Après ça, il ne dit plus un mot et vient simplement se mettre près de moi, je suis déjà assez énorme, il vient encore me confiner.

Je ne m'en plains pas tant, il me prend dans ses bras. C'est vraiment la seule chose que je voulais à cet instant.
Pas besoin de mot.

Juste de cette chaleur dont j'ai été privé pendant un long moment.

_Tu étais bien lorsque tu nous as quitté ?

_Rectification mon amour, je ne vous ai pas quitté. Tu m'as poussé à bout. Vraiment à bout.