The Legend of Zelda: Sisters of the Light. Link x OC

CHAPITRE 13

Nous arrivions à Cocorico après 8 heure de route. Les chevaux n'en pouvaient plus et moi non plus. Seul Link semblait bien se porter, en même temps, c'était à cause de lui si nous arrivions avec deux heures de retard. Monsieur voulait à tout prix s'arrêter pour faire les sanctuaires sur notre chemin. Nous avions aussi croisé un gardien éveillé sur le chemin et il fallait alors le contourner pour éviter de comment dire... Mourir ?

J'avais surtout forcé Link à le contourner parce que lui voulait à tout prix aller l'affronter, il ne se rendait pas compte de la force de ces machines dépourvues de sentiment. Mais malgré tout, nous étions arrivés à Cocorico et nous pourrions enfin aller voir Impa. Mais le ciel allait se coucher et des petites filles vinrent nous rendre visite: « Hey Madame ! Vous êtes déjà revenues ?! Vous voulez bien jouer avec nous désormais ?! » Mince... Je les avais un tout petit peu oublié celles-là !

« Heu à vrai dire... Je ne peux pas jouer tout de suite, mais... demain matin ? Ou la prochaine fois ?... » Les petites filles se regardèrent avant de délibérer : « Très bien demain matin à la première heure ! T'as pas intérêt à être en retard !» . Moi ne pas être en retard ?... Vaudrait mieux attendre que la déesse Hylia offre une seconde chance à Ganon. Pourquoi tant vouloir jouer avec moi ?... Elles n'ont pas assez de jouets où de lieu pour s'amuser ?... Enfin bon, si je peux leur faire plaisir autant y aller.

Link me regardait surpris par la situation. « Laisse, c'est une longue histoire. » Il haussa les épaules et alors nous nous dirigions vers la grande maison d'Impa pour obtenir plus d'information sur les fameuses photos que Link avait découvert sur sa tablette Sheikah. Il entrait le premier et je le suivais de près, Impa somnolait sur sa pile de coussins, Pahya n'était pas dans les parages. Un soupire de soulagement s'échappait de mes lèvres, elle ne serait pas là pour coller au Basque de Link.

Link s'avançait doucement tandis que j'observais un tableau d'un paysage accroché à l'un des murs. Impa s'éveilla surprise de notre venue, je me retournais pour l'observer :
« Oh... J'avais entendu dire que Pru'ha t'avait mené la vie dure, mais tu n'as pas l'air si mal en point ! » Elle s'adressait au héros puis m'adressait un regard : « Visiblement, une n'a pas eu autant de chance. » Je rougissais dans la honte... Comment pouvait-elle savoir ?... Ma blessure ne se voyait pas une fois que je portais mon manteau. En plus, l'emplacement où la lame avait rencontré mes vêtements avait été recousu... Et comment peut-elle tout savoir ?! Pru'ha ne pouvait être venue ici en 8 heure... Elle devait être très bien renseignée.
Link lui montra la tablette Sheikah comme pour interrompre la conversation qui se profilait à l'horizon.

« Voyons voir ce que tu m'apportes... » , je pouvais voir l'écran s'allumer et Impa fit un cri de surprise... Elle me fit sursauter : « Oh ! Mais c'est des photos que la princesse Zelda à prises il y a 100 ans ! ». Elle observait tranquillement chacune des photos avant de faire signe à Link de la ranger puis elle poursuit : « Hmmm... Si les lieux qui apparaissent sur ces photos sont des souvenirs de la princesse Zelda... Alors ils pourraient bien être la clé qui te rendra tes souvenirs. Il faut que tu les trouves. ». Link acquiesça visiblement déterminé à tous les trouver.
« Reviens me voir quand tu auras visité l'un des lieux représenté sur les photos. J'aurai quelque chose pour toi. ». Elle en avait fini avec Link puis elle dirigea son regard vers moi et me fit signe de venir vers elle.

Je me positionnais en face d'elle, j'attendais avec appréhension ce qu'elle allait me dire... « Kitsis... Il ne faut pas que tu accompagnes Link durant sa quête pour sauver Hyrule. » Le mot « élargir » n'était pas suffisant pour décrire la forme que prirent mes yeux ! Mais... Je ne comprenais plus rien... « Mais Impa... Deux jours plus tôt, tu me disais qu'il était important que je reste avec lui pour l'aider avec les différents peuples ! Je ne comprends pas ! ». Je n'aimais pas que l'on me « trompe », maintenant que je m'étais fait à l'idée de l'accompagner, il était hors de question de l'abandonner !