Entre le deuil et l'amour [Camren]

XVII

PDV Camila :

Il est 9h du matin quand la porte s'ouvre sur le chirurgien qui m'a opéré.

Chirurgien : Comment va tu Camila ?
Camila : J'ai encore un peu mal mais ca va beaucoup mieux.
Chirurgien : Marc m'a dit que tu avais fait énormément de progrès et qu'il était près à te laisser rentrer à la maison et si il est d'accord je suis d'accord.
Camila : Je peux rentrer aujourd'hui alors ?
Chirurgien : Tu peux même rentrer maintenant.
Camila : Merci beaucoup, je n'en pouvais plus d'être dans ce lit.
Chirurgien : Je comprend, et ce n'est pas moi que tu dois remercier, pour tout ce qui est paralysie le feu vert est donner par le kiné, je transmet juste le message. –Dit il avec un sourire.

Il s'apprête à partir mais Lauren l'arrêt en lui disant:

Lauren : Est ce que je pourrais juste vous parler au sujet d'un patient.
Chirurgien : Bien sur, je vous écoute.

Je crois savoir ce que Lauren veut lui dire. Par contre, je ne suis pas sur qu'elle va arriver à ses fin. Comment va t'elle réussir à convaincre un médecin que le gars doit aller en psychiatrie.

Lauren : C'est par apport au patient de la chambre 821, je pense qu'il devrait être en psychiatrie.
Chirurgien : Qu'est ce qui vous fait dire ca ?
Lauren : Il est la raison pour laquelle Camila c'est retrouver sur votre table d'opération.

Attend à quoi elle joue ? Elle ne va quand même pas lui dire toute la vérité... Ca sent la mauvaise idée. L'agression ne sera pas considère comme une raison valable pour l'envoyer en psychiatrie, pour l'envoyer chez un psy oui mais pas en psychiatrie. J'ai juste envie de lui mettre un coussin devant la bouche pour qu'elle n'en dise pas plus.

Chirurgien : Comment ca ? Je ne comprends pas. – Dit il en s'asseyant.
Lauren : Nous sommes partie le voir hier, pour lui faire comprendre de ne plus nous approcher.
Chirurgien : C'est à cause de vous son nez casser ?
Lauren : Oui, mais vous allez comprendre. Il nous a agressé avec sa bande parce qu'il est homophobe. En faite c'est même plus que de l'homophobie c'est une haine.
Chirurgien : La seule chose que je suis en mesure de faire c'est appeler la police mais ce n'est pas une raison suffisante pour l'envoyer en psychiatrie.
Lauren : Vous ne comprenez pas, cette haine le pousse dans la démence. Il est prêt à tuer tout les homosexuelles. Rien que le mot le rend fou. Il est dangereux et il doit être soigné. Je vous assure qu'il a un trouble psychologique.
Chirurgien : Ecoutez je vais tout d'abord appeler la police et je vais faire en sorte qu'il subissent un test psychologique. Si ce que vous me dites est vrai il pourrait être interné de toute façon dans le cas contraire il sera envoyer dans un centre de redressement.
Lauren : Je vous assure que ce n'est que la pure vérité. Il est vraiment perturbé. Est ce qu'on aura des problème concernant le nez casser ?
Chirurgien : Si il ne porte pas plainte non ? De toute façon vu votre cas je pense que il est plus en tort que vous. Vous ne devez donc pas vous en faire.
Lauren : Merci beaucoup.
Chirurgien : Merci à vous de m'en avoir parler.

Sur ces mots il se lève et quitte la chambre. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'l vient de se passer. Elle à réussi à le convaincre en disant la vérité. Quoi qu'il arrive il est dans la merde. Honnêtement je n'y croyais pas. Lorsque je sors de mes pensée Lauren me regard avec un grand sourire.

Lauren : Je te l'avais dit.
Camila : Tu es la meilleure.

Je la prends dans mes bras et je l'embrasse. Je passe mes mains derrière sa nuque et elle met ses mains sur ma taille. Elle passe sa langue sur ma lèvre inférieure pour demander l'accès à ma langue, accès que je lui autorise directement. Nos langues partent dans une danse endiablée. Ses mains passe sous mon t-shirt pour se poser sur mon ventre. On est très vite interrompu dans notre moment intime par un raclement de gorge suivit d'un petit rire. Je me retourne et je vois que une de mes infirmières se tient sur le pas de la porte avec un sac en plastique en main.

Infirmière : Désoler d'arriver au mauvais moment mais je viens t'apporter les vêtements que tu portais quand tu es arrivée ici.

Je suis tellement gêner que j'arrive juste à bégailler un merci. Je prends le sac et je cache vite mon visage dans le cou de Lauren pour cacher mes joues rougie par la gène. Lauren elle rigole avec l'infirmière comme si on ne venait pas de se faire surprendre en plein baiser. Ca peux sembler ridicule d'être gêner pour ca mais je suis assez timide.

PDV Lauren :

Elle est tellement gêner qu'elle vient nicher sa tête dans mon cou. J'adore son coté timide et pudique, je trouve ca tellement adorable. Une fois l'infirmière partie elle se décide enfin à relever sa tète. Ses joues sont encore légèrement rose.

Lauren : Alors comme ca on est gênée ? –Dit je en rigolant.
Camila : Au lieu de rigoler embrasse moi.
Lauren : Tu veux pas que je contrôle sous le lit d'abord pour être sur que personne ne nous regard ?
Camila : Très drôle.

Elle me regard avec un grand sourire amusé et pose ses lèvres sur les miennes. Notre baisé est plus tendre que tout à l'heure mais il est tout aussi agréable. On se sépare à bout de souffle. Je lui fais ensuite vite un smack sur les lèvres avant de prendre ses affaires.

Lauren : Prête à enfin sortir ?
Camila : Plus que prête.

En sortant dans le couloir on croise trois policier qui se dirige vers la chambre 821.  Je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire de fierté, ce que Camila remarque directement.

Camila : Tu as de quoi être fière. Grace à toi on est enfin vengée.

Je prend sa main et entrelace nos doigts. On avance lentement dans le couloir. Elle avance encore assez lentement mais vu la vitesse à laquelle elle progresse je ne serais pas surprise de la voir courir d'ici une semaine.

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