The Cancerous and the Vampire

-XXI- Gideon [Réécrit]

En plein combat contre le chasseur au long manteau, ma femme lui met un coup dans ses parties intimes quand un cri se fait entendre. C'est Anton, il s'est passé quelque chose à l'étage. Je suis alors partagé entre l'idée d'aller voir ce qu'il s'est passé, et celle de rester en bas pour finir le travail. Mais je ne peux pas faire comme si de rien n'était et continuer à affronter le chasseur. Ma fille et son ami on déjà rejoins Anton, voyant que l'on s'en sortait aisément, mais je ne peux pas résister. Si Anton à crié comme ça, cela veux forcément dire que ma sœur a eu un problème. Je l'imagine mal hurler autant pour une simple entaille.

Ma femme voit le combat qui fait rage dans mon esprit, et acquiesce silencieusement à mon souhait. Laissant le chasseur derrière nous, nous montons en quatrième vitesse à l'étage.

Un chasseur gît sur le palier, et à côté, Esther est allongé sur le sol, la tête séparé du corps. Du sang recouvre le plancher, partout. Anton s'efforce de faire avaler de son sang à Esther, sa tête entre les mains. Mais c'est  trop tard, ma sœur est morte. Aucun sang de vampire ne pourra la ramener à nous. Elle vivait avec nous depuis 209 ans, et aujourd'hui, elle n'est plus. Tranchée par un katana. Doucement, je m'avance vers Anton et m'accroupis face à lui, il faut que je le sorte de là :

- Anton. Anton, écoute moi ! Tu ne peux plus rien faire, Esther est morte. Ton sang ne changera rien, arrête. Tu savais qu'un jour ça arriverait, on le savais tous. Il faut que tu cesse ça, tu vas devenir fou.

Toujours entrain de verser son sang dans la bouche de ma sœur, Anton ne m'écoute pas. Il ne m'entend plus. Il est complétement parti. Il faut qu'on le sorte d'ici.

- Elizabeth, Amy, aidez-moi, on va l'emmener dans le jardin. Il faut qu'il prenne l'air.

- Je ne peux pas, me dit Amy, il faut que je reste avec Aaron, il perd trop de sang, regarde-le !

- Tu peux lui donner du tient, je t'y autorise.

- Vraiment ? Tu progresse de plus en plus papa, me répond-t-elle par un sourire triste.

Ses crocs sortent alors de sa gencive, elle se mort le poignet et le temps vers Aaron.

- Tiens, lui dit-elle, boit avant de mourir.

Hésitant, Aaron franchit le pas. Avec la force d'un bambin, tordu de douleur par toute les balles de bois qui on traversé son torse, il attrape le poignet de ma fille et se met à boire. Au bout de quelques goûtes, il tombe dans les pommes, ou plutôt dans le sang. Dans le sang d'Esther.

- Aller, on y vas, pressai-je Amy, voyant Anton qui commence à parler à la tête de ma  sœur.

Difficilement, j'attrape mon beau-frère par les bras, pendant qu'Elizabeth et Amy essayent de lui enlever la tête des mains. Il crie, se débat, nous hurle dessus. Au bout d'un certain temps, épuisé par son acharnement, il me laisse le traîner dans le jardin, derrière le manoir. Immense, avec un arbre aussi vieux que nous en son centre, notre jardin est le lieu parfait pour s'apaiser, après tous ces événements. Amy et Elizabeth arrivent peu de temps après, Aaron dans leur bras.

Ce combat a été désastreux, pour les deux camps. Trois chasseurs sur les cinq qui nous ont attaqués sont morts, les deux autres, celui au katana et l'autre au long manteau, se sont échappés.  De notre côté, Esther est morte, et Aaron a été gravement blessé, même si le sang de ma fille l'a rétablit. Nous restons un long moment, tous allongés sur l'herbe fraiche de la nuit, regardant les étoiles pour ce qui sont éveillés.

- Amy, tu ne voudrais pas appeler la tante d'Aaron pour la prévenir qu'il dort ici ? Il va avoir du mal à rentrer ce soir à mon avis.

- Bonne idée, merci.