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Mélia Wood
Chicago
10h02

Je prends le téléphone et appel quelques journalistes de Chicago Times et leur indique tous les renseignements nécessaires. Puis je me rends de nouveau dans le bureau de Rise pour lui indiquer que tout est fait. Je toque à la grande porte en bois et entre après avoir eu son autorisation.

Je le vois assis en train d'écrire. Puis il relève sa tête vers moi. Il se pince les lèvres et me regarde de haut en bas. Pendant quelques secondes, nous nous reluquons en silence. Puis je décide de briser ce dernier.

-J'ai appelé le Chicago Times, lui dis-je, et ils m'ont dit qu'ils enverraient des journalistes sur place à 11 heures.

-Parfaits, merci.

-Y a t'il autre chose que je puisse faire pour vous aidez? je lui demande doucement.

Il me regarde avec une lueur que je ne peux décrire. Il semble réfléchir puis lance:

-Je n'ai pour l'instant rien pour vous mais si vous le voulez vous pouvez m'aider à concevoir mon discours.

Je m'avance jusqu'à son bureau.

-Prenez une chaise et installez vous à côté de moi, il ajoute.

Je fais ce qu'il me dit. Puis je porte mon attention sur la feuille en face de lui où quelques phrases sont déjà écrite.

-Je n'ai pas encore beaucoup écrit, j'ai quelques trucs à régler à côté, explique-t-il.

-Vous devez être déborder, je remarque.

-Effectivement.

Il se tourne vers son ordinateur et je vois qu'il consulte quelques mails. Puis je me concentre sur les quelques lignes que je lis à voix basse.

-C'est pas mal pour l'instant, je lui dit après avoir fini ma lecture.

Il se retourne vers moi pour m'avoir dans son champ vision. Il m'observe attentivement en silence et je fais de même. C'est yeux bleu glacial presque blanc me détaille. Je remarque que sa barbe est parfaitement bien taillée et que son smoking ne laisse apercevoir aucun pli. Il n'a pratiquement pas de défauts, enfin c'est ce qu'il laisse apercevoir. Je ne dois pas vraiment être présentable avec mon chignon décoiffé, ma chemise légèrement tacheté et mon maquillage mis à la dernière minute.

Voyant qu'il ne me lâche pas du regard et que ça devient un peu gênant, je racle ma gorge pour attirer son attention sur le document entre mes mains. Il baisse ses yeux sur la feuille avant de me demander:

-Vous pensez que c'est vrai ou que c'est totalement faux?

Il me prend au dépourvu. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me pose cette question.

-Hum, et bien, je pense que...

Il me regarde avec insistance tandis que je cherche mes mots pour lui dire tout simplement que je ne sais pas. C'est une affaire délicate où personne à par sa famille connaît la vérité.

-Que la vérité doit être rétabli par vous car honnêtement je n'est pas d'avis sur la question. Et puis il ne vous reste plus qu'une demi-heure pour finir votre discours.

Je suis fier de ma réponse. Je pense qu'il y à 10 ans j'aurais été incapable de lui parler comme cela.

-Vous avez raison, dit-il songeur.

Il me prend la feuille des mains ainsi qu'un stylo et commence à marquer. Je me sens un peu inutile sur le moment;

-Je peux vous aider sur quelque chose d'autre peut-être?

Sexy BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant