HIS SOUL BOND

Chapitre XVI

Bonsoir !

Voici le chapitre 16 de His Soul Bond corrigé :)

Alors si vous aimez la romance, vous allez être très prochainement servi *_*

Je n'en dis pas plus 😍😍

Sur ce, si ce chapitre vous plaît, pensez à voter et à commenter, ça me ferait plaisir ❤

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Il s'est installé devant moi, debout près de la porte notre chambre. Ses bras sont croisés et son regard me scrute dans les moindres détails.

Mes mains sont juste devant mon corps à regarder le suppositoire que Daeron m'a donné. J’ai évidemment refusé qu'il me touche. Je ne désire pas qu'il pose ses mains dans ses conditions sur mon corps.

— Estel, tu vas te décider à quel moment ?
— A-Arrête de me regarder ! Pervers !

Je rougis tandis qu'il grogne de mécontentement. J'y vais sûrement un peu fort dans mes propos. Après tout, ne sommes-nous pas mariés ? Il est normal qu’au bout de plusieurs années de mariage de se montrer nu devant son partenaire.

— Je ne suis pas un pervers. Cependant...

Il me fixe un court instant avant de reprendre sa tirade.

— Je ne suis pas insensible à ton charme.
—M-Mon charme ?
—Tu ne te rends pas compte à quel point tu es désirable. J’ai vraiment envie d’être celui avec qui tu te dévoilera complètement. Si je le pouvais, je te ferai l'amour sur cette table de nuit jusqu'à ce qu'elle se brise.

Je rougis énormément face à cette révélation. Il me dit ça avec tant de faciliter. Je ne sais pas comment réagir. Évidemment que j’ai peur de l’acte puisque j'en porte un mauvais souvenir. Mais une partie de moi est... Curieuse. Attirée par les propos de Daeron.

— Estel, il faut que tu apprennes à me faire confiance. Je sais que mon apparence n'arrangera rien à ta peur mais je peux te promettre une chose. Celle de ne jamais te faire de mal.

En s’approchant de moi, il attrape ma main. Au début, je tente d’échapper à son étreinte mais rapidement, en sentant la gentillesse de ses doigts, je le laisse faire. Je le laisse même m'allonger sur le lit et se placer au dessus de moi. Il n'est pas question de sexe dans sa manière d'agir. Sa présence me rassure tout simplement.

— Je t'ai promis l'amour et la fidélité en te passant cet anneau et toi de même. Nous sommes un couple à présent et je veux que tu te reposes sur moi. Aimer un humain tourmenté comme toi n'est pas facile non plus mais nous devons donner une chance à notre amour.

Daeron fait des efforts. Il me soutient depuis plus de dix ans. Il prend son mal en patience mais son désir devient de plus en plus fort. Il préfère me mettre en garde car bientôt, il perdra le contrôle de lui-même.

— Tu veux que je ferme les yeux ?

Accepter serait la solution de facilité. J’ai peut-être peur de l’amour et de me dévoiler mais j’ai encore plus peur de lui montrer ce corps abimé. Mais si je veux avancer, je vais devoir affronter certaine situation. Dont celle-ci.

Mon corps...

— Non, r-regarde moi.

Daeron lâche ma main pour rester tout près de moi. Je peux sentir son torse contre mon dos et ses mains délasser les ficelles de mon pantalon.

— Je peux...tout...seul..l-le faire.

Mes phrases ne veulent plus rien dire. Ses mains me déshabillent avec lenteur. Il reste volontairement dos à moi pour ne pas trop en voir. Il n'est pas question de me toucher. Mais de m'aider. Même si son désir se fait ressentir dans la pression qu'il y met.

La sueur envahit rapidement mon visage et les tremblements le reste de mon corps. Après avoir ouvert le suppositoire, je prends une grande inspiration avant d'appuyer avec lenteur, le médicament contre mon intimité. Daeron m'aide à prendre une bonne position en soulevant l'une de mes jambes pour les maintenir écartées. S'il avait été en face de moi, il aurait tout vu. Mais quand je tourne mon visage pour regarder le sien, je suis surpris.bses yeux sont complètement fermés

Mon pantalon est baissé sur mes cuisses tandis que ma longue tunique est froissée et mal ajustée à cause de cette position inconfortable. Rien que de sentir quelque chose contre cette partie de moi me donne envie de vomir. Mais en voyant le l'attitude de Daeron, je comprends qu'il ne me presse pas.

Toucher son propre corps est si difficile, si douloureux mais ma hargne est sans limite. Même si encore elle est encore fragile, elle me permet jour après jour d’avancer.

Alors aussi dur que cela soit, je dois faire tout en mon pouvoir pour affronter mes peurs. Je risque de pleurer encore et de crier lors de mes prochains combats mais nos échecs nous forgent. Même si la peur tiraille mes entrailles, je veux goûter au bonheur.

Alors je comprends que je dois en passer par là. Mais je ne suis pas seul. Si je me rate, Daeron prendra la relève. Et je n'ai pas intérêt à me louper car je ne peux pas le laisser toucher mon corps. Surtout dans des conditions aussi pitoyables !

Alors malgré mes peurs, malgré les doutes qui se sont installés dans mon cœur, je pousse le médicament en moi. Mon corps se crispe, mon corps se tend. Je ne contrôle plus rien. Que ce soit les gémissements de douleur et mes larmes.

Ce n'est pas douloureux à proprement parler. Ce sont les souvenirs qui reviennent me hanter qui me font mal. Je dois affronter ces images et montrer à Daeron qu’avant tout, je suis à la recherche du bonheur.

Car malgré mon manque de démonstration, je l’aime. Oui, je l'aime et je compte bien le lui prouver.