Chapitre XXI

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Bonsoir à vous !

Je vous laisse découvrir ce nouveau chapitre corrigé alors si vous aimez, et laissez un vote/commentaire :)

À très bientôt ^^

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— J’étais jaloux.

C'est sous le regard bien veillant de la Lune et des étoiles que je viens de tout lui avouer. Ce ne sont que quelques mots mais je me rends compte de la difficulté pour les prononcer. Je suis jaloux de ces femmes. À cause de ma naïveté, Daeron a été blessé. Je n'ai pas été assez prudent et ce que je redoutais est arrivé.

Même si notre relation s’améliore à petit pas, je me rends compte qu'il nous reste du chemin à parcourir. Surtout dans mon cas. J'ai un véritable problème pour communiquer avec Daeron. Comme si sa réaction me faisait peur. Je veux être à la hauteur. Je me mets la pression pour pas grand chose. Je dois me laisser aller et profiter de ces moments.

Je ne veux plus le décevoir.

— Lach-

Il ne le laisse pas terminer ma phrase. Il resserre davantage sa prise autour de ma taille pour me prendre contre lui, nous rapprochant encore plus.

Il me prend dans ses bras ? C'est...un câlin ? Je rougis en laissant ma tête se poser sur son épaule et mes mains dessus ses pectoraux. Je peux sentir les battements de son cœur, sa fourrure noire chatouiller mes doigts. Mais surtout son odeur. Celle qui me fait secrètement craquer.

— Je te demande pardon, Estel. Je te testais.
— Tu me testais ?

Il caresse d’une main mes cheveux pendant que l’autre reste sur le bas de mon dos.

— Je testais ta réaction en lisant ce courrier. Je n'avais pas l’intention de te faire mal, Estel. Je voulais voir si tu tenais un peu à moi.

Daeron a un physique très marqué et dur. Pourtant, il est contrasté par sa manière d'agir. Il est très doux même s’il est d’une nature froide. À cet instant, il me prend dans ses bras, comme si j’étais la chose la plus précieuse au monde. Comme si pour créer son univers, j'étais l'ingrédient indispensable.

— J'ai juste peur de te perdre. Tout nous oppose et je me dis qu'un jour, tu auras vraiment peur de moi. Je suis un monstre, Estel.

Moi peur ? Oui, mais pas de lui. Les bêtes me font peur mais grâce à lui, mon regard a changé. Les bêtes ont avant tout un cœur. Même si elles nous surpassent physiquement, elles possèdent un cœur qui bat. Elles ne demandent qu’une chose. Être comprises. Être aimées.

Sans réfléchir, je passe mes mains dans son dos pour le sentir contre moi. Sa tête vient se placer dans mon cou et l'espace d'une petite seconde, son souffle me chatouille la peau. Je ne serai même pas effrayé qu'il plante ses crocs en moi...Ce contact provoque en moi des choses que je n'ai jamais ressenti auparavant. Mon cœur est sur le point de lâcher, tant il bat vite. Je suis submergé par un sentiment de bonheur qui se fait ressentir dans tout mon être. Mais une sensation inconnue persiste plus bas, sur mon sexe. J’ai chaud, très chaud. Et j’ai l’impression que mon sexe va exploser d'un instant à l’autre.

— Estel ? Tu…

Il est surpris. Daeron recule légèrement pour m’observer. Ses yeux rouges me fascinent, j’ai l'impression qu'il me voit complétement nu. Pas forcément sans mes vêtements, mais mon être entier. Quoi que maintenant, je suis si étrange que plus rien est important.

— Tu es dur ?
— D-Dur ?!

Il fixe entre mes jambes et je réalise que pour la première fois de toute ma vie, j’ai une érection. Mon sexe est tendu et me fait souffrir quand il se frotte au tissu de mes bas.

Daeron m’excite ? Inconsciemment ?

Un sentiment de honte et de gêne me prend et quand je tente de m'extirper, Daeron m’en empêche avec seulement l’aide d'un bras.

Je tente de cacher cette chose ignoble qui se trouve entre mes jambes à l'aide de ma tunique, mais Daeron m'en empêche, fasciné par la vue que je lui offre.

— C’est incroyable Estel.
— Ne me…regarde pas.

Son regard n'a rien de pervers. Daeron me tient simplement par les poignets pour que je ne me cache pas.

— Tu bandes. C'est incroyable !
— I-Il n'y a rien d'incroyable…
— Au contraire, j’avais peur que tu ne puisses jamais avoir  d'érection avec ce que tu as subi.

Avec le choc, mon corps s'est crispé durant tellement d'années. Il a raison. Il y a encore peu, j'en étais tout simplement incapable. Mais mon corps semble différent. Comme si, j’étais attiré par Daeron. Pas que mon cœur, mais tout mon corps. Il réagit à tout son être.

— Cela prouve simplement que tu vas un peu mieux. Je suis fier de toi, Estel.

Puis il vient caresser mes cheveux tout en souriant. Être avec lui n'a pas de prix. Je suis terriblement heureux de le rendre fier de moi. Si mon érection lui fait plaisir, alors ça me rend tout aussi heureux. Son rire grave n'a pas de prix.

— Je fais comment pour m’en débarrasser ?! Je ne veux pas de cette chose ignoble entre mes jambes !
— Estel, c'est une réaction naturelle chez un homme. Ce n’est pas ignoble, au contraire. Ton érection est belle. Tu es beau, Estel.

Il fond sur moi, se mettant au dessus. Mes cuisses sur les siennes, à presque étreindre sa taille. Mon érection est exposée. Je n'arrive pas à me débattre, mes forces m'abandonnent me laissant à sa merci.

— Je vais te montrer ce que tu dois faire pour te soulager.
— Me soul- ah !

Il ouvre les pans de mon pantalon, les écartant pour regarder à nu mon érection. Mon cœur s'emballe. J’appréhende mais je n’ai pas peur de Daeron en lui-même, juste de découvrir la masturbation. C'est une chose que je n’ai jamais faite, je n'avais jamais été dans un tel état.

— Si ça devient insupportable dis le moi. 

Il touche mon membre en passant d'abord sur l'extrémité. Puis doucement, sa main empoigne la base de mon sexe et remonte délicieusement. Il attend que j'encaisse cette première caresse avant de répéter ce mouvement.

— N-Ne me regarde pas !

Daeron me regarde. Il me regarde !
Je cache mon visage avec mes mains. C'est bien trop embarrassant. C’est la première fois que je ressens une telle sensation. Je suis prêt à exploser. J'ai l’impression que mes tripes vont ressortir face à ce doux traitement. Je n'arrive pas à retenir mes cris, mes jambes gigotent et mes bras tiennent les poignets de Daeron pour rester en contact avec lui.

Cette sensation déjà incroyable s'intensifie quand je sens des picotements s'emparer de moi. Mes jambes enlacent sa taille pour me tenir à quelque chose. Pour rester proche de lui et chercher à me libérer de cette sensation qui menace tout mon être.

Je ne tiens qu'à un fil.

HIS SOUL BONDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant