[Aruani] I'm a Bad Girl

Chapitre X: Réconciliations

Armin se trouvait à la bibliothèque du lycée, son endroit favoris. Il était entrain de lire un livre sur une histoire qui se déroulait dans deux mondes: Miss Pérégrine et les enfants particuliers. Sa lecture fut perturbée par une connaissance qui s'assit à la même table que lui. Armin leva ses yeux de son livre et trouva Reiner.

- Je peux te parler ?

- Je t'écoute.

- C'est à propos de toi et Annie, tu as entendu, qu'elle se servait de toi ?

Armin ne répondit pas, il ne voulait pas vraiment en parler. Mais il voulait entendre la version des faits de Reiner. Il la connaissait mieux que lui, car ils étaient amis d'enfance.

- Je rigolais quand je disais qu'elle se servait de toi et puis je suis sûr qu'elle n'aurait jamais osé le faire. Son statut de "Bad Girl" vient du fait, que c'était la seule à avoir le courage de dire ce qu'elle pensait, que se soit devant les professeurs ou les élèves, mais elle le fait surtout en cours ricana ce dernier. Mais ce n'est pas le genre de fille qui s'amuse à blesser les autres. Je t'assure.

Les cours se terminèrent, le père d'Annie était rentré, il y a deux jours chez lui. Alors la blonde avait repris les cours, elle avait ignoré Armin toute la journée. Mikasa et Eren rejoignirent Armin qui était devant le lycée.

- Tu vas au match de rugby ce soir ? L'équipe de Reiner joue contre celle de Marcel ! Et il y aura de belles pom pom girl !

- Non merci.

- Ca te ferait du bien tu sais ajouta Mikasa.

- J'ai mal à la tête je préférerais me reposer, mais merci de m'avoir prévenu sourit Armin.

- Mikasa ?

L'adolescente se retourna vers la voix qui l'appelait, Jean s'approcha timidement d'elle avec Marco.

- Tu vas au match ?

- Oui pourquoi ?

- Tu veux qu'on y aille ensemble ? fit Jean en se grattant l'arrière de la tête.

- Si tu veux

(...)

Match de rugby

Tout le monde s'installait sur les bancs, Eren grignotait son paquet de popcorns avec Marco et Connie. Ymir était sur son portable en attente d'Historia qui était dans l'équipe des pom pom girl. Reiner s'échauffait sur la piste avec Berthold et son équipe. Au loin, Marcel et Porco les narguaient. Des sifflets et des cris de joie se firent entendre, les filles qui soutenaient les équipes arrivèrent en faisant des saltos, les garçons hurlèrent, tu m'étonnes.

- Y'a Historia ! fit Connie en lui faisant des gestes.

- "Ce soir, un match exceptionnel ! Qui opposera les Aigles noirs et les Tigres !"

- Allez les mecs, on se bouge le cul hurla Reiner. On va gagner !

(...)

Armin était assis sur son lit, adossé contre le mur en lisant un livre, ses parents travaillaient encore à cette heure. Il tourna la page pour lire le chapitre suivant, quand la sonnerie provenant de l'entrée se fit entendre, sa mère avait oublié ses clés ? Armin se leva et remit correctement sa chemise froissée, il descendit les escaliers et ouvrit la porte. Son souffle de coupa, quand il découvrit Annie juste devant lui, toujours dans sa tenue habituelle, jean troué, taille haute avec un sweat.

- On peut discuter ?

- Bien sûr, entre.

Annie le suivit dans sa chambre, sans un mot. Il referma derrière lui avant de se rasseoir sur son lit.

- Tu peux t'assoir.

- Je ne vais pas rester longtemps, je vais aller droit au but. Je ne me suis jamais servie de toi, je ne suis pas ce genre de personne. Si je passais du temps avec toi, c'est uniquement car je t'apprécie beaucoup et non pas pour ma moyenne. Je suis peut-être la fille qui met le bazar en cours, qui peut aussi un peu se moquer, mais j'ai jamais eu l'intention de blesser quelqu'un.

- Tu m'apprécies ?

- Oui.

Armin leva les yeux vers la blonde en cherchant si elle était sincère ou non, mais c'était difficile, car elle gardait toujours cette expression froide, neutre, montrant aucune émotion. Voyant que ce dernier ne réagissait pas, Annie soupira et fit demi-tour pour ouvrir la porte de la chambre, mais une main bloqua rapidement son action, elle se retourna et se retrouva face à face avec lui. Leurs regards se fixèrent pendant de longues secondes, leurs souffles se mélangèrent, mais aucun ne fit de mouvement. Quand Armin prit enfin la parole:

- Montre moi que ce que tu viens de dire est sincère.

Annie laissa glisser son sac jusqu'au sol et leva sa main vers la joue du blond. Elle la passa jusqu'à l'arrière de sa nuque et amena le visage d'Armin à sa hauteur, leurs lèvres se rencontrèrent enfin. Le baiser était doux au début, Armin ne voulait pas se l'avouer, mais il était le plus heureux, actuellement. Une main se posa sur son torse et le poussa vers son lit, Annie le chevaucha avant de s'asseoir sur ses cuisses, il se redressa et se retrouvèrent encore une fois proche. Sans qu'il puisse dire quelque chose, les lèvres de la blonde se recollèrent contre les siennes. Les mains d'Armin passèrent sous le sweat de la blonde qui frémit face au toucher. Elle déboutonna la chemise de son ami avant de la retirer, elle posa sa main sur les abdos du blond qui passa ses lèvres dans son cou. Elle retira son haut, la laissant en soutien gorge avant d'allonger Armin, prenant la place dominante. Le baiser devient de plus en plus passionné, Annie mordit la lèvre inférieur du blond qui se laissa complément faire. Le garçon remonta ses mains jusqu'au fermoir du soutien gorge.

- Armin, je suis rentrée !

Les deux adolescents se stoppèrent, tout en se fixant. La mère d'Armin frappa à la porte avant d'entrer, elle découvrit son fils torse nu, entrain de chercher un vêtement dans son armoire. Heureusement qu'il était de dos, car son cœur battait tellement vite et son visage était rouge. Il serra les dents en attendant la réplique de sa mère, qui devait surement se demander ce qu'il faisait.

- Pourquoi tu es comme ça ? demanda sa mère.

- J'ai renversé du soda sur ma chemise ricana Armin, en espérant que cela passe.

- Ah, fais attention quand même ! J'ai acheté le livre que tu m'as demandé, regarde sourit-elle en lui montrant.

Armin remit un autre vêtement et s'approcha de sa mère qui lui parlait en même temps, il leva ses yeux vers Annie qui s'était planquée derrière la porte. Cette dernière lui fit un sourire narquois avant de s'éclipser en douce de la pièce.