Suite 38

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(Fernando en média)

PDV Fernando

Lorsque je suis sorti de cette salle, j'avais voulu tout brisé, fracassé peut importe la chose qui se trouvait sur mon passage contre un mur!

J'étais dans une colère noire pas seulement contre elle! Mais aussi contre moi.

Moi qui arrivait facilement à cerner les gens, je me suis lourdement trompé sur son compte.

Elle avait l'air si fragile pourtant, je ne devais pas me laisser attendrir par cette croqueuse d'homme. Je me suis laissé avoir comme le plus grand des imbéciles! La première fois que mon coeur battait à dix milles à l'heure en la présence d'une femme, voilà sur qui je tombe! Sur une pute!

J'avais fini par prononcer mon discours. Avec une voix sombre, où je peinais à cacher les vibrations de colère de ma voix j'ai réussis à dire les derniers mots sous une pluie d'applaudissements.

Moi qui pensais qu'ils allaient prendre leurs jambes à leur cou, Tant mes mots tranchaient l'air comme une décharge électrique. Tout le contraire se fit, un grand silence régnait dans la pièce et seuls mes mots résonnait fort, pesant, puissant. Ils étaient comme hypnotisé par ma voix.

Les invités partirent une heure plus tard et j'étais exténué , fatigué de répondre à leurs questions inutiles! Bizarrement après avoir serrer quelques mains personne n'avait osé m'approcher comme quoi je degageais une aura malfaisante.

Je n'avais pas recroisé Jim, heureusement pour lui parce que je n'étais pas d'humeur à discuter. Et ils ont dû allé finir ce pour quoi mademoiselle avait été payé.

J'entrai dans l'appartement en fermant violamment la porte et montai directement dans ma chambre.

Là, j'explosai ma colère. Je renversai mon lit dans un bruit fracassant, explosa la téle en face et brisa l'immense miroir puis je glissai lentement parmi mon foutoir en larmes.

Je pleurai de rage parce que j'avais l'impression de perdre cette connexion qui nous liait, elle l'avait sentit aussi j'en suis sûre. La dernière fois dans cette bibliothèque, quand j'ai vu ces yeux brillés elle était sur le point de pleurer, je ne voyais pas ce que j'avais fait de mal surtout qu'elle avait repondu à mon baiser d'une façon si déconcertante que je m'étais arrêté pour la regarder et deviner sa pensée.

Seulement la phrase qu'elle m'a dite contrastait totalement avec les émotions qu'elle m'avait communiqué par notre baiser.

Puis la façon dont elle s'était enfuie par la suite. Je me suis posé des tas de questions! Je me demandai comment ai-je réussi à la faire fuir encore une fois!

Mais à présent je comprends, elle jouait la fille brisée, desespérée et fragile pour m'attirer dans ses filets. Et le pire c'est que je me suis laissé séduire par cette partie d'elle

_Bravo Fernando tu t'es fait avoir! Criai-je tout haut.

Mon père m'avait prévenu et je ne l'ai pas écouté, même mes projets semblaient ne plus avoir de sens parce qu'au plus profond de moi je savais que c'était de son image que je puisais parfois ma force.

Je la voyais déjà tout au sommet de mon entreprise avec moi.

Je suis tombé bien bas! Je devais me rattraper me concentrer sur mon entreprise et faire en sorte de ne plus jamais recroiser le chemin de cette femme.

Bien sûr je voulais joué l'homme fort et insesible, je me suis levé , devêtu puis je pris prendre une douche.

Je ne voulais pas y penser mais l'idée que je savais que Jim n'était pas encore rentrée me tiraillait l'esprit.

Mon Doux Péché [ En Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant