Partie 39

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Bref 1h après on rentre à la villa, Nelyah a demandé si Sheyma pouvait s'installer dans la villa avec nous et Hakim a accepté sans problèmes. Moi je la sent pas trop mais mehlish tant qu'elle reste avec Nelyah et qu'elles s'entendent bien. 

Hakim : Moi j'ai des affaires à gérer en France, j'sait pas si je pourrais rester encore.

Moi : Tu peux pas engager quelqu'un d'autre ?

Hakim : Si ya les p'tits.

Moi : Bah voilà.

Hakim : Mais nan j'leur fait pas confiance eux.

Abdou : Au même temps à 14 ans...

Hakim : A 14 ans ils te gérent le réseau entier ! C'est pas ca le problème,  ces petits ils aiment trop le danger. J'les laisserai pas gérer ce qui m'appartient.

Abdou : Humm.

Moi : Pourquoi tu fais ca Hakim ?

Hakim : Parce que j'ai arrêté l'école à 15 ans, et que j'ai voulu faire le thug. Sauf que ca a pas payé, y'avait que la bicrave pour me donner du biff.

Moi : Tu pouvais pas travailler ?

Hakim *rire nerveux* : Le taff ca paye pas non plus. Si t'a des bonnes études, là tu peux te permettre de travailler sans aucun remord. Mais quand ta moyenne la plus haute c'est 5,30 déjà t'es accepté nul part et en plus tu peux pas travailler sans avoir aucun remord.

Abdou : C'est important l'école, c'est ca qu'ils comprennent pas les ti-peus aujourd'hui.

Hakim : Les ti-peus d'aujourd'hui et d'avant c'est plus les même.

Abdou : Ah bon ?

Hakim : Avant on faisait v'la les dingueries, mais on avait des limites quand même. Aujourd'hui, personne réfléchit, ca veut juste faire les voyous sans rien connaître.

Moi : Et ouais.

Abdou : T'es parti d'un rien toi, Mehdi.

Moi : Hum wAllah j'avais l'argent du beurre avant et j'sait pas... Conneries sur conneries, c'est parti en couilles.

Abdou : Comme quoi l'argent ne fait pas le bohneur.

Hakim : Mdrr si tu savais !

Abdou : Nan nan, ca fait pas le bohneur.

Hakim : Ca fait quoi alors ?

Abdou : Ca fait ce que t'as, pas ce que t'es ! Tu vois les pélos blindés, en Philipp Plein, Gucci tout ce que tu veux mais à l'intérieur ils ont tchi ! Pas de famille, rien !

Hakim : [...]

Abdou : Une fois que t'enlève tes sappes t'es plus personne, crois-moi. On meurt avec une âme, c'est tout.

Moi : Azy azy, calmosss les gars.

Y'a eu un blanc de 10 minutes. J'ai pas compris, ils sont devenus froids. C'est vrai que quand on y pense bien, l'argent ca fait pas le bohneur.

Moi : Oh ?

Abdou & Hakim : Hm.

Moi : Vient on sort.

Abdou : Viens on arrête de parler ca sert à rien ya du monde groooos.

Hakim : Vient on sort ! Tu fais chauffer tu parles avec des grands gestes mais t'es qui groooos !

Abdou : Bat les couilles, nous ya dégun qui nous fouille

Hakim : J'suis avec des trentenaires, sacoches, survêt du dortmund !

Moi : VOS GUEULES.

#Alonz'

Moi : Sah, on sort ?

Hakim : Azy, bah pour grail soir-ce.

Abdou : Oeeee.

Je remet mes claquettes nike (j'ai des chaussettes tqt MDRR) et je monte à l'étage devant la chambre de Nelyah. Je toque et entre. Y'avait Nelyah assise sur le lit avec Sheyma et les petites dormaient sur leur cosy par terre.

Moi : On va manger dehors ce soir, préparez-vous.

Nelyah : D'acc, merci.

Je sort de leur chambre et je vais me doucher, je m'habille : T-shirt Hugo Boss, survêt Juventus, huaraches blanches, coupe au gel.

[...]

3 jours plus tard, on était toujours en Espagne mais cette fois-ci Hakim a dû bouger en France gérer des trucs, mais il a dit qu'il reviendrai.
Du coup je reste avec Abdou. Mais dans l'après-midi, la porte de l'entrée se casse et laisse paraître des policiers... Ils m'attrapent et me mettent les menottes.
Sheyma et Nelyah descendent en courant, et Nelyah pleurait des milliers de larmes.

2h après au commissariat, un commissaire francais viens me voir.

Le comissaire : Tu pensais échapper la justice aussi facilement ?

Il s'approche un peu plus, nos têtes étaient face à face, je le regardais de travers, dans les yeux.

Le commissaire : C'est pas ca la vie mon petit !

Moi : Tu pue de la gueule dégage.

Le C : Je ne te conseille pas de faire le fou. Demain t'es juger.

Moi : Balek.

Le C : Je vois...

Il sort de la salle et me laisse assit sur cette putain de chaise. Je sait même pas ce que je foutais là. Cinq minutes plus tard, mon avocate arrive. C'était une tunisienne.

L'avocate : A3leykoum selem. Azy j'perd pas mon time, appelle moi Leila et raconte moi ta vie là.

Moi : MDRRR. Oe mais j'te connais pas trop je vais pas te lâcher ma vie comme ca.

L'avocate : Tu préfères rester ici ? Hamdoullah merci.

Elle se lève mais je la retiens en rigolant, elle devait alors la trentaine.

Mehdi - J'maille et j'taille, si ya les keufs j'retailleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant