Le lendemain je me réveille et me sappe : Survêt Algérie/huaraches/coupe sur le côté.
Je vais réveiller le ptit kho et on va prendre le bus.
Je rentre dans la classe, jette mon sac sur la table, m'asseoit et Fares se met à-côté.
La prof : Donc, les vaches peuvent être dangeureuses.
Jasmine : Madame je bouge au cpe rendre un truc.
Je soupire en levant les sourcils, cours de merde w'Allah. À un moment Fares lève la main.
Fares : Est-ce que c'est possible de se marier avec une vache ?
La prof : Tout est possible jeune homme.
Sofiane : MADAME ?!
La prof : Oui Sofiane ?
Sofiane : Votre père il travaille pas au rayon biscuit à Auchan?
La prof : Non pourquoi ?
Sofiane : Parce que vous êtes craquante.
La prof : Ah...bah merci hein.
Jamel : Ouloulou Sofiane il gère de la femelle.
Moi : MADAME JE PEUX ALLER À L'INFIRMERIE ?
La prof : Oui.
Kenza : Je l'accompagne.
On sort en même temps, dans les couloirs rien que je l'embetait.
Moi : Sah moi je vais pas à l'infirmerie.
Kenza : On va se faire niquer wsh !
Moi : Mdrr nan tkt.
On commence à jouer dans les couloirs et tout, et là ya Jasmine qui revient du cpe, en passant elle nous regarde de travers.
Kenza : Oh Jasmine !
Jasmine : Hum.
Kenza : Questa tu chabe de trav' ?
Jasmine : MDR je t'ai à peine regarder.
Moi : Ouais c'est sa, ouais. Viens Kenza.
Kenza : Nan mais...Reste avec nous nan?
Jasmine *sec* : Nan.
Jasmine retourne dans la classe. Kenza la regardait partir tristement, mais azy que ce qu'elle a elle ?
Moi : Oh ?!
Kenza : Hmm.
Moi : Viens wsh.
Kenza : Nan hcheum.
Moi : Pourquoi?
Kenza : En vrai elle fait d'la peine. J'suis là je joue avec le pélo qu'elle aime...
Moi : *soupire*
Kenza : Je rentre en classe.
Je la prends par le bras.
Moi : T'es pas sah là ?!
Kenza : Si...smeh.
Moi : Vas-y casse toi et viens même plus me parler w'Allah.
Elle rentre en classe, elle casse les klewis cette gadhi.
[...]
On jouait à la play avec Rayan et Yass, et d'un coup Kherdine et Papa rentre dans la chambre et nous prennent les manettes des mains.
Yass : Mais weeeshh ?
Papa : Vous trois là, vous descendez ya la pote à votre mère en bas.
