Chapitre 9: Te souviens tu

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Sandra n'en pouvais plus; les mots que la fille du terrain avait prononcé résonnait comme un écho lointain dans la pièce. Ses mains appuyer sur ses oreilles, elle essayait en vain de les faire disparaitre. Elle n'était pas faible, elle n'avait pas oublier. Elle chercher à se rassurer, c'était impossible.

Ce fut comme un coup de tonnerre bref mais intense, elle se revit dans un bus bleu, en train de rire aux éclats, ce qu'elle n'avait pas fait depuis trop longtemps, puis ce fut le noir sa dernière pensée avant de sombre dans cette mer d'encre fut :
Et si finalement, elle avait raison si j'avais oublié une partie de ma vie ?

Lorsqu'elle se réveilla la première chose qu'elle vit fut le plafond de ma chambre mais elle entendit aussi des voix qui hurlait son prénom et des coups frappait à sa porte. Elle se leva mais sa tête tournait et elle du s'arrêter à plusieurs reprises pour ne pas tomber. Quand elle ouvrit la porte, elle tomba sur le visage mi-inquiet mi-énervé de Silvia.

- Ça fait 20 minutes que je t'appelle que faisais tu là dedans
- Je ne t'avais pas entendu désolé, mentit Sandra avec un regard d'excuse
- Tu es sûre que ça va, tu as l'air pâle

Elle n'eut pas le temps de répondre qu'elle s'évanouit pour la deuxième de la journée, ce n'était vraiment pas son jour, dans les bras d'une Silvia qui se mit à hurler pour que quelqu'un vienne l'aider. Xavier fut le premier arrivé en haut et il se précipita pour prendre sa sœur dans ses bras en lui murmurant des mots qu'elle seule pouvait entendre. Silvia, elle empoigna le téléphone pour appeler les secours mais une main attrapa son poignet. Elle se retourna et vit Sandra les yeux ouverts lui intimant de ne pas le faire, elle reposa le téléphone et aida Xavier à l'emmener jusque dans son lit. Mais  Xavier lui demanda de le seul avec sa sœur.

- J'ai vu un bus bleu je crois et je riais, tu sais ça fait longtemps que je n'avais pas ris, lança-t-elle après un petit moment de silence, je ne sais même pas pourquoi je te raconte ça, mais je sais pas j'ai l'impression de te connaître depuis longtemps et j'ai confiance en toi.
- Tu penses que se sont des souvenirs, commença-t-il timidement
- Je ne sais pas trop parce que ça voudrait dire que j'ai réellement oublié une partie de ma vie et ça, ça me fait peur Xavier.

C'était la première fois qu'il la voyait aussi vulnérable, elle ressemblait à une petite fille apeurée alors il lança la première phrase qui prit forme dans son esprit, celle qui allait celler son destin.

- Je t'aiderai à te souvenir, à retrouver ton passé, dit-il d'un ton assuré et ferme.

Mon Coeur t'appartient Où les histoires vivent. Découvrez maintenant